Carnet “Journal de bord” : Blogo ergo sum
Comme le disait ce cher Loïc Le Meur, les blogues démarrent les conversations. De quoi pouvons-nous donc converser ?
P.S. Après (trop longue) réflexion, les médias sociaux ne me conviennent pas pour échanger avec les gens que j'apprécie. Déjà, certains n'y sont pas... Facebook, Twitter, Mastodon, ou autres, ce ne sont que des audiences fragmentées, et jamais des conversations centralisées. L'archivage et la mémoire, n'en parlons pas. J'observe aussi une très nette désertion de ces réseaux dans mon entourage amical. Bref, le blogue est prêt pour un "revival". Et puis, peut-être que j'ai à nouveau le goût d'être juste caustique et désagréable.
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© 2021 Laurent Gloaguen - Ce billet a été originellement publié sur Embruns.
Carnet “Journal de bord” : Allo
Y a encore de la lumière icitte ?
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Carnet “Journal de bord” : Résurrection
Nous avons décidé d’un commun accord avec moi-même de repartir sur de nouvelles bases. Ainsi, nous migrons sur Dotclear.
Pour plus de simplicité technique, j’ai installé ça sur l’adresse de mes débuts, navire.net. C’est donc là-bas que l’aventure continue. Comme l’a dit la marquise de Merteuil, le 16 mars 1772, “Qui m’aime, me suive”. Les autres, allez vous faire voir ailleurs.
(En passant, mes immenses remerciements à Xave qui m’a aidé sur une fonctionnalité pointue de Dotclear.)
Le nouveau flux est http://navire.net/feed/atom.
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Carnet “Journal de bord” : What’s in my bag
What refugees bring when they run for their lives.
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Carnet “Journal de bord” : Dans la gueule
Aylan Kurdi, 3 ans, à Bodrum, Turquie. Photo Nilüfer Demir, via Reuters/DHA. 2 septembre 2015.
I thought long and hard before I retweeted the photo. It shows a lifeless toddler, lying face down on a popular Turkish beach, one of eleven Syrians who have almost certainly died as they tried to reach safety in Europe by boarding a smuggler's boat. Instead they ended up as the latest victims of Europe's paltry response in the face of a growing crisis.
What struck me the most were his little sneakers, certainly lovingly put on by his parents that morning as they dressed him for their dangerous journey. One of my favorite moments of the morning is dressing my kids and helping them put on their shoes. They always seem to manage to put something on backwards, to our mutual amusement. Staring at the image, I couldn't help imagine that it was one of my own sons lying there drowned on the beach.
I am currently in Hungary, documenting the journeys of Syrian refugees, the very journey that today took another young life. It's easy to blame the parents for exposing their son to such deadly danger, but only if you forget the barrel bombs and Islamic State (also known as ISIS) beheadings that they are fleeing. All morning yesterday at the Serbian-Hungarian border, I saw Syrian parents determinedly walking with their children - trying to remove them from the horrors of the slaughter in Syria, which have been allowed to continue for four years, and to the promise of security in Europe. Those parents are heroes; I admire their sheer determination to bring their children to a better life.
[...] Some say the picture is too offensive to share online or print in our newspapers. But what I find offensive is that drowned children are washing up on our shorelines, when more could have been done to prevent their deaths.
It was not an easy decision to share a brutal image of a drowned child. But I care about these children as much as my own. Maybe if Europe's leaders did too, they would try to stem this ghastly spectacle.
Human Rights Watch, Peter Bouckaert: "Why I Shared a Horrific Photo of a Drowned Syrian Child".
« Je l'ai vue floutée, je l'ai vue pas floutée. Je pense qu'il n'était pas nécessaire de la flouter. Je pense que ça ne se floute pas, ça se prend dans la gueule. » -- Sorj Chalandon, sur France Inter.
Le Monde, Claire Guillot : Pourquoi cette photo, selon vous, a-t-elle pu autant émouvoir les gens, par rapport à toutes celles publiées avant sur le sujet ?
Nilüfer Demir : Je ne sais pas. Peut-être que le monde, en fait, attendait une image qui puisse changer les choses, faire bouger. Peut-être que ma photo a été le déclic que le monde attendait. J'ai surtout été au bon moment au bon endroit.
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Quelques exemples de photographies ayant eu un impact similaire, parmi celles qui me viennent immédiatement à l'esprit :
Gare de Shanghai-Sud. Photo H. S. Wong, via Wikipedia. 28 août 1937.
Bhopal, Inde. Photo Raghu Rai, via Magnum Photos. 3 décembre 1984.
Soudan du Sud. Photo Kevin Carter, via Iconic Photos. Mars 1993.
Oklahoma City. Photo Charles Porter IV. 19 avril 1995.
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Carnet “Journal de bord” : A Brief History of Adobe Flash
[From CommitStrip.]
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Carnet “Journal de bord” : Cat Soap Opera
A new soap opera: Cat Hospital.
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Carnet “Journal de bord” : HarperMan
An Ottawa federal scientist is being investigated for breaching the public service’s ethics code for writing and performing a highly political protest song to get rid of the Harper government.
Tony Turner, a scientist in habitat planning at Environment Canada, was recently sent home on leave with pay while the government investigates the making of Harperman, a music video posted on YouTube in early June that has attracted about 48,000 hits.
[…] “The government risks giving this much more visibility than it warrants by launching an investigation. People will be on YouTube to look at this because they made it an issue.”
National Post : "Public servant being investigated for writing and performing anti-Tory ‘Harperman’ song".
(Merci d'aller “liker” la vidéo, même si le catchy folk et les raging grannies ne sont pas votre cup of tea.)
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Carnet “Journal de bord” : Image du jour
Cette photo de Giles Clement, représentant un viking nu sur un cheval de manège en aluminium, est un ferrotype réalisé avec une chambre Orbit 8 x 10 et un Tessar 185mm f/4.5.
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Carnet “Journal de bord” : Temple de Baalshamîn
Temple (cella du sanctuaire) de Baalshamîn (“maître des cieux” phénicien et grand dieu des Palmyréniens), construit en 130-131 après J.-C., endommagé par des bombes en 2013 et détruit en 2015.
La base du temple sera dégagée au début des années 1950 par une équipe suisse, menée par Paul Collart (1902-1981), qui mena des campagnes de fouilles en 1954-1956 et en 1966.
Vergue : Temple de Baalshamîn, c. 1870.
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Carnet “Journal de bord” : Gastronomie d’icitte
Un blogue gastronomique qui traite de toutes les bonnes choses que nous pouvons manger dans notre belle province : Du bon manger. Je sens que je vais faire des envieux chez mes amis de France…
Sinon, j’ai essayé les chips au gratin dauphinois dont tout le monde parle. Je dois confier qu’elles sont quelque peu décevantes… Hâte de tester les bines-au-lard-barbecue-style-cowboy.
#Gastronomie #Québec #Gourmand #Épicure
(Non, ce n’est pas le Lapin qui reblogue…)
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Carnet “Journal de bord” : A minima
À notre époque où l’enseignement du latin se réduit comme une peau de chagrin, le goût pour les locutions latines, curieusement, ne faiblit pas. J’en veux pour preuve cet a minima dont on nous rebat les oreilles depuis une vingtaine d’années... au minimum : « une réforme a minima » (Europe 1), « une hausse a minima » (Le Figaro), « des vacances a minima » (Les Échos), « une communication a minima » (La Croix), « Pékin communique a minima » (Le Parisien), « La Russie s’engage a minima » (France TV), « si l’utilisateur était a minima informé de ce qui se passe » (Libération). Les beaux esprits nous assurent que ça fait chic, dans la conversation. L’ennui, c’est que les dictionnaires n’ont jamais accommodé ladite expression autrement qu’à la sauce juridique ; a minima, ellipse de la locution latine a minima poena ad majorem (« à partir de la plus petite peine vers la plus grande »), ne s’applique selon eux qu’à l’appel que forme le ministère public pour infliger une peine plus lourde — et non plus légère, comme on le pense souvent par contresens — que celle qui vient d’être prononcée : « Puis, sur appel a minima exigé par le “ministre” Weygand, [le Conseil de guerre] me condamnait à la peine de mort » écrit ainsi le général de Gaulle dans ses Mémoires. Il faut croire que le tour s’est depuis échappé des prétoires, en voyant au passage son sens évoluer.
Parler français : "C’est bien le minimum !".
Si la qualité de la langue vous tient un peu à cœur, vous pourriez a minima au minimum suivre ce blogue.
Minima est le pluriel de minimum : des minima de température. Mais on peut dire indifféremment des minimums. Les mathématiciens ont souvent le fétichisme du pluriel latin.
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Carnet “Journal de bord” : Société d’adoration mutuelle
Puisque Moutier avait critiqué son émission, Moutier serait puni. Puisque Moutier avait osé émettre une réserve au sein de la société d’adoration mutuelle, il serait boudé. Ainsi va la vie dans le merveilleux monde du showbiz québécois.
La Presse, Nathalie Petrowski : "Une chance que la beauté existe…".
J’aime l’expression.
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Carnet “Journal de bord” : T’as vu son vélo ?
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Carnet “Journal de bord” : Big List of Naughty Strings
The Big List of Naughty Strings is an evolving list of strings which have a high probability of causing issues when used as user-input data. This is intended for use in helping both automated and manual QA testing.
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Carnet “Journal de bord” : Illettrisme politique
Nous savions déjà que 19 % de notre population est totalement illettrée et que 34 % sont “analphabètes fonctionnels”. C’est-à-dire qu’un Québécois sur deux ne sait, ou à peine, lire et écrire. Nous apprenons aujourd’hui que 20 % des Québécois ignorent que ce sont les conservateurs qui sont au pouvoir au Canada, cet état de fait n’étant pas des plus récents (depuis 2006 !). En outre, les plus politiquement incultes sont les 18 à 34 ans et les femmes.
Voilà qui n’est pas gai.
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Carnet “Journal de bord” : Deal with it
“Every time somebody says I made a mistake, they do the polls and my numbers go up,” Trump says. “So I guess I haven’t made a mistake.”
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Carnet “Journal de bord” : Kįrrįnn o’lįč-įnn
Martín Gusinde (1886-1969), originaire de Silésie, ordonné prêtre en 1911, souhaitait devenir missionnaire en Nouvelle-Guinée à la découverte de tribus exotiques, mais il est envoyé par ses supérieurs dans une école allemande de Santiago. C’est là qu’il découvre que le Chili a aussi ses peuplades sauvages, sur la Terre de Feu. Il va a leur rencontre de fin 1918 à 1924 et en ramène des témoignages photographiques. La Terre de Feu était celle des Selk'nams, peuple de chasseurs-cueilleurs semi-nomades. Vers 1880, des propriétaires d’estancias ont commencé à coloniser leurs terres ; la résistance des Selk'nams entraînera un génocide. Armés seulement d’arcs et de couteaux, il ne pouvaient lutter contre des milices dotées d’armes à feu. Famine et maladie aidant, leur population passa de 4000 en 1880 à quelques centaines de réfugiés autour de missions salésiennes en 1910. On se rappellera de l’ingénieur juif roumain Julius Popper (1857-1893), chasseur d’or sanguinaire, qui se voulait le moderne conquistador de la Terre de Feu, et qui organisa des parties de chasse au sauvage qui tenaient du pogrom, donnant des primes à qui rapporterait des oreilles ou des têtes de Selk'nams.
L’un des tout derniers des Selk'nams était une femme, née vers 1900, Ángela Loij ; elle est morte en 1974 et le langage de son peuple s’éteindra en 2014 avec son dernier locuteur, qui ne connaissait plus que quelques mots, une métisse de mère ona née dans à l’estancia Viamonte, Herminia Vera. Certains essaient toutefois de préserver la mémoire de la langue.
Selk’nam voudrait dire “égaux et séparés”.
Les photos de Gusinde sont souvent des reconstitutions, les nomades réfugiés dans des baraquements autour des missions se prêtant à recréer les scènes, costumes et rites de leur vie passée. Environ 1200 images ont été conservées, pour l’essentiel à l’institut Anthropos, et font l’objet d’un premier beau livre édité chez Xavier Barral.
En 1926, Gusinde obtient un doctorat d’anthropologie à Vienne et partira étudier les Pygmées du Congo. Un musée lui est dédié à Puerto Williams sur l’île Navarino.
(Ángela Loij, denière des Selk'nams, figure au centre de cette photographie de 1923.)—
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Carnet “Journal de bord” : Black Cat Appreciation Day
Une photo de ma chatte (qui m’aide souvent au jardin comme vous pouvez voir), car le 17 août, c’est le “Black Cat Appreciation Day”.
Les refuges ont hélas souvent plus de difficulté à trouver des adoptants pour leurs chats noirs. Pour des raisons parfois vraiment triviales.
Black is beautiful.
(P.S. Elle n'est pas grosse, hein, elle est fluffy ma chatte…)
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Carnet “Journal de bord” : Folsom Street Fair
Probablement PSAB : “A dance metaphor for the Folsom Street Fair”.
#70s #pornstache #fetish #kink #bears #etc.
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Carnet “Journal de bord” : Noire hermine
C'est sûr, Dotclear est passé sous la coupe du lobby breton…
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