Journal de bord

mardi 27 mai 2003

Livre sterling et zloty

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On parle beaucoup de la chute du dollar ces temps-ci, mais on oublie complètement celle conjointe de la livre sterling (1,38 € aujourd’hui).

À ce train là, la question du passage à l’euro en Grande-Bretagne ne posera bientôt plus de problème puisqu’il y aura parité euro/pound…

<mauvais esprit>En passant, le zloty polonais ne va pas fort non plus. Y aurait-il une relation entre l’alignement politique sur Washington et les variations du change de sa monnaie nationale ?</mauvais esprit>

1. Le 28 mai 2003,
Melfrid

Euh, me trompe-je, ou la parité signifie-t-elle que deux monnaies évoluent de pair, et non qu’elles s’échangent à un pour un?

2. Le 28 mai 2003,
Qu’on se le dise !

La faiblesse du dollar sert quelques intérêts… Est-ce la même chose pour tous les pays “alignés” ?

NEW YORK, 27 mai (AFP) - Le nouveau sommet historique atteint mardi par l’euro face au dollar devrait apporter une bouffée d’air aux entreprises américaines en dopant leurs exportations, avec toutefois le risque de peser sur les économies de l’Union européenne ou du Japon, clients majeurs des Etats-Unis.

“La baisse du dollar va apporter un répit bienvenu aux secteurs technologique et manufacturier américains convalescents”, affirme Scott Anderson, économiste de la banque Wells Fargo.

Interrogé il y a deux semaines, Sal Guatieri, économiste de BMO Financial Group, qualifiait la faiblesse actuelle du dollar de “cadeau du ciel” pour des industriels américains souffrant selon lui d’un billet vert “surévalué depuis des années”.

Dans un premier temps, souligne M. Anderson, les multinationales américaines qui ont délocalisé une partie de leurs opérations et vendent sur les marchés étrangers en monnaie locale vont bénéficier d’un effet comptable.

A plus long terme, les exportations des multinationales dont les opérations sont situées aux Etats-Unis vont bénéficier d’un dollar plus faible, qui rend leurs produits moins chers à l’étranger.

Selon Scott Anderson, “les sociétés technologiques et d’énergie, dont le chiffre d’affaires dépend le plus des ventes à l’étranger”, sont les plus à même de profiter du plongeon du billet vert.

Le géant du pétrole ChevronTexaco a ainsi annoncé qu’au premier trimestre, son activité chimie n’a pu rester bénéficiaire que grâce aux effets de change.

Le numéro un mondial de la restauration rapide McDonald’s a de son côté annoncé avoir enregistré une hausse de 29% de son bénéfice net au dernier trimestre écoulé par rapport à la même période en 2002, alors que ce bénéfice aurait été quasiment inchangé sans le coup de pouce d’un dollar affaibli.

L’impact positif du dollar déprécié était visible dans les derniers résultats publiés par d’autres multinationales américaines, à l’instar de Procter and Gamble ou Hewlett-Packard.

Un billet vert affaibli rend parallèlement les importations plus coûteuses, ce qui rend les produits américains meilleurs marchés par rapport aux produits concurrents importés sur le marché intérieur.

A l’inverse, la baisse du dollar pourrait à s’avérer néfaste pour les entreprises américaines qui importent des produits étrangers.

“Les biens importés vont coûter plus cher, ce qui va entraîner une contraction des marges des importateurs avant qu’ils ne se tournent éventuellement vers des produits domestiques moins chers”, explique M. Anderson.

Une amélioration du déficit commercial n’est d’ailleurs pas à attendre à court terme.

Paradoxalement, même si un dollar moins cher donne théoriquement un coup de fouet aux exportations, “le déficit commercial devrait s’aggraver pendant 12 mois au moins, en raison de la hausse du prix des biens importés et parce que les consommateurs sont lents à leur substituer des produits domestiques moins chers”, poursuit Scott Anderson.

Par ailleurs, avertit cet économiste, “si un dollar plus faible mine la faible croissance qui subsiste en Europe et en Asie, le bond des exportations américaines pourrait être faible”.

Robert Sinche, économiste de Citigroup, juge aussi que “le problème n’est maintenant plus la baisse du dollar mais la hausse de l’euro face au billet vert et au yen, car elle va coûter cher aux industriels européens”.

Les économistes se font donc l’écho des propos tenus la semaine dernière par le milliardaire George Soros sur la chaîne d’informations économiques CNBC.

“Je ne pense pas que (la dévaluation du dollar) va aider beaucoup les Etats-Unis parce que, d’accord, cela va rendre les exportations américaines plus compétitives, mais à qui allons-nous exporter”?, avait-il dit.

Source: Courrier International

3. Le 28 mai 2003,
Laurent

Parité : Égalité parfaite; similitude.

[ÉCONOMIE] Égalité de la valeur d’échange des monnaies de deux pays dans chacun des pays.

MATHÉMATIQUES] Caractère pair d’un nombre, d’une fonction.

4. Le 28 mai 2003,
Polonais

La baisse du zloty est tres positive.

Depuis 2 ans, suite aux efforts considerables faits par la banque Polonaise pour reduire l’inflation en maintenant des taux d’interets tres eleves alors que l’economie etait en ralentissement, le zloty etait constamment surevalue et l’economie Polonaise asphyxiee par les ordres calamiteux issus de Bruxelles.

Aujourd’hui on respire. Depuis quelques mois que le Zloty a retrouve son niveau theorique, l’economie Polonaise est a 2.5% de croissance annuelle et la production industrielle repart a la hausse.

Que les grandes banques Europeennes se desinteressent de la Pologne car les taux d’interets ont enfin baisse, et retirent leurs billes, c’est une benediction! Que les fonds de pensions prives ou publics Americains, Francais, Allemands, se retirent de la Pologne et permettent enfin un retour du zloty a sa juste valeur, c’est un grand bienfait!

La Pologne, pays immensement importateur (10 milliards d’euros annuels de deficit de la balance commerciale) a besoin de reduire ses importations et de developper sa production interne. Quoi de mieux qu’un zloty faible pour obliger les Polonais a acheter Polonais? En plus, grace a ce zloty faible, le tourisme en Pologne cette annee a retrouve ses couleurs de 2000.

5. Le 28 mai 2003,
Laurent

“les ordres calamiteux issus de Bruxelles” Je sens quelques traces d’euroscepticisme ;-)

Les problèmes d’une monnaie faible sont différents, mais tout aussi importants, que ceux d’une monnaie forte. Il n’y a pas d’idéal en la matière, cela dépend de la position où l’on se trouve (ex. importateur versus exportateur).

6. Le 28 mai 2003,
Anne Onyme

Quand on a besoin d’investissements etrangers, et d’exporter pour relancer/transformer son economie avec de l’argent frais comme la Pologne, il n’y a pas photo….une monnaie surevaluee est la pire des choses.

7. Le 18 février 2008,
rachat de credit

Bonjour,

Les anglais ne sont pas encore passer à l’euro. Peut etre que dans 20 ans encore ,ils comprendront qu’ils sont entrés en union européenne, et que leurs principaux partenaires c’est les européens ?

Dur de se comprendre avec les anglais.

Blah ? Touitter !