Journal de bord

samedi 30 août 2003

La rentrée !

Comme mon ami José, je vous prédis une rentrée chaude.

Signé : Madame Soleil.

La politique, ça commence chez nous

La politique, ça commence chez nous, dans notre ville ou notre quartier. Les dernières élections ont été animées (dans le sens positif), ici, certainement grâce à la présence de Petit Frère sur une liste. C’est notre chance, pour nous qui vivons en démocratie : la politique, on peut y participer. C’est même fait pour. On a tendance à l’oublier.
Seulement, on n’en a pas très envie. Il y a toujours un connard pour ne pas être de notre avis. Et c’est vrai qu’on n’a pas le temps, aussi : entre le boulot, les potes, le sport, les vacances… Je ne parle même pas d’un blog. C’est toujours plus facile de penser d’abord à soi. De dire que chacun devrait faire ce qu’il veut, et que ça suffit comme programme. Alors autant laisser ceux dont c’est le métier s’en occuper… Ça nous donne même une nouvelle raison de râler.
[Merriadoc]

Je termine ce billet en rassurant Navire sur un point : tous les jeunes de moins de trente ans ne sont pas séduits par la logique libérale, certains essayent même de la combattre. Certains s’engagent même dans un parti. Et même qu’il y en a au PS.
[Dendromatt]

Comme le dit Merriadoc, “la politique, ça commence chez nous, dans notre ville ou notre quartier.” C’est le sens même du mot, la conduite des affaires de la cité (polis), de la communauté.

Les jeunes semblent fatigués du mot même de politique. Ce n’est pas tant les idées qui ne les intéressent pas, ce sont les vieux appareils qui les rebutent, le poids de l’histoire contemporaine qui les écrase. Et dans la société de consommation où l’ego est constamment flatté, où l’individualisme se pare de toutes les vertus, s’ouvrir à l’idée de collectif, c’est presque nager à contre-courant. La belle idée de politique ne fait plus recette, et les politiques ne sont pas les derniers des responsables. Pris en groupe, ils donnent un spectacle lamentable, les sessions publiques de l’Assemblée Nationale sont le théâtre de combats de coqs dérisoires et pitoyables, où l’image médiatique prend le pas sur le discours. Oui, il a de quoi être dégoûté. Homme politique pourrait presque devenir aussi insultant que fonctionnaire.

La droite au pouvoir, c’est vraiment pas brillant. La gauche n’a pas non plus fait ses preuves et a été usée par le pouvoir et les querelles intestines. Les écolos ne sont pas crédibles en tant que parti politique (vous pensez qu’il y a une vision écologique du dossier des retraites ?). Alors, il ne reste plus qu’à picorer des idées de ci de là, comme on irait faire ses courses au supermarché. Un homme, un parti. Et se refuser à entrer dans un appareil constitué, plus ou moins dogmatique.

De fait, les partis politiques sont débordés par les mouvements alternatifs. Nous sommes dans une période de transition et personne n’en connaît l’issue. Il y a aussi bien d’autres moyens de s’engager, associatifs, culturels. Et pour les plus acharnés et idéalistes, les voies libertaires et anarchistes à explorer.

Après le désastre de l’élection présidentielle, de nombreux jeunes ont fait le pas de s’inscrire à un parti, le PS notamment. La plupart ont été vite découragés, voire dégoûtés (et cela peut se comprendre), aussi faut-il saluer ceux qui persévèrent. Parce que vraiment, il faut en vouloir, pour s’engager en politique. Il faut du courage et du don de soi.

Il faut aussi savoir se dégager du pessimisme ambiant : tout a déjà été fait, tout a été déjà essayé, les générations précédentes s’y sont déjà cassé les dents, pourquoi ferions-nous mieux ? Ou pire : tous pourris. Il n’y a rien de pire que de s’affliger tout en ne faisant rien.

Et rien n’est plus triste que ces jeunes Français qui se posent en victimes. Et rien n’est plus triste que ces jeunes Français, pourvus de tout, dans un pays riche, libre et démocratique, qui se posent en victimes. Vous ne connaissez pas votre bonheur et vous faites des caprices d’enfants gâtés. Vous vous croyez opprimés alors que vous êtes nombrilistes. La liberté, vous l’avez, vous n’avez même pas eu à vous battre pour, et vous n’en faites rien, si ce n’est démissionner et pleurnicher. On n’a jamais eu autant de confort matériel, et l’expression du malaise suinte partout. Allez donc voir si l’herbe est plus verte dans la vallée d’à côté. Et faites des Flash-Mobs qui aient du sens.

Dans notre époque post-moderne, il y a un vieux slogan à recycler : l’imagination au pouvoir.

1. Le 30 août 2003,
Jean-Philippe

Je ne sais pas… c’est peut-être un phénomène générationnel… Puisque les années 60-70 ont été tellements politiques, peut-être sentons-nous la nécessité d’être apolitiques.

Enfin, pour ceux que ça intéresse, quelques méditations d’extrême-gauche fort originales: www.geocities.com/jpberthold/communautisme.htm

2. Le 30 août 2003,
Florian

<bailler/>

3. Le 30 août 2003,
aqb

Peut-être tout simplement parce que la réduction du champ du politique apparait clairement. Et que là où les choses de passent, le citoyen lambda n’a plus aucun moyen d’action.

4. Le 30 août 2003,
François Granger

La politique ça commence aussi dans notre porte-monaie. L’acte de consomation (le terme même) est éminement politique.

“Dis moi comment tu consommes…” ;-)

5. Le 30 août 2003,
Mafaika

Un slogan? Pour nous inciter à consommer du politique? :p Autre chose : un flash-mob est-il un acte de pleurnicherie? J’ai pas bien compris moi… La liberté (qu’elle soit conquise par soi-même ou par d’autres) n’est-elle pas justement celle de pouvoir s’oublier (ou se flatter) dans un acte futile? Et le mot “mob” ne signifie-t-il pas quelque chose comme “collectif”? Je ne suis pas sûr non plus que la société de consommation soit antinomique de cette même idée de collectivité : le désir est mimétique, suivre la mode, une tendance, c’est afficher son appartenance à un groupe, des références communes. Que celles-ci ne soient plus politiques, ben oui, mais çà ne veut pas dire que les gens (“les jeunes”, mouhaha, on dirait du “tout fout l’camp, de mon temps vous savez…) aiment moins les gens qu’avant… Et pour finir : “La politique, ça commence chez nous, dans notre ville ou notre quartier”. N’est-ce pas aussi là où elle devrait FINIR (aboutir)?

6. Le 30 août 2003,
JLR

“Et rien n’est plus triste que ces jeunes Français qui se posent en victimes. Vous ne connaissez pas votre bonheur et vous faites des caprices d’enfants gâtés. Vous vous croyez opprimés alors que vous êtes nombrilistes.”

Je ne vis certainement pas dans le meme monde que toi Laurent mais tous les jours, je vois des jeunes qui ne mangent pas tous les jours a leur faim, qui sont des ados, avec des parents (familles nombreuses) qui se debattent avec un SMIC… Tous les jours a mon boulot. Pour ces gens-la, dire que leurs enfants sont gates, c’est une insulte.

Tous les jours, dans le ville ou je bosse, je connais des familles dont, pour certains enfants, le repas de la cantine du midi est le seul repas chaud de la journee…

Tous les jours, je vois ces gens qui ne vont pas dans une mediatheque par plaisir ou pour apprendre, c’est devenu leur lieu de vie, et c’est pas un choix, crois-moi.

Si je fais ce que je fais dans mon metier… C’est d’abord pour eux. parce qu’ils en ont besoin, et si je suis la encore ou je bosse, c’est parce que c’est la que je suis utile comme bien d’autres qui le font aussi.

Et ca, c’est en France, a 22 km de Paris. Dans une banlieue qu’on qualifierait de “cossue”.

Je deteste qu’on generalise. Surtout dans ce cas-la. C’est trop facile.

7. Le 30 août 2003,
Melfrid

aqb > Réduction du champ du politique? Au contraire, extension. La politique ne se dissout dans le pouvoir des entreprises, au contraire, le débat politique s’étend aux entreprises. Aujourd’hui, les luttes politiques de gauche se font autant face aux multinationales que face aux partis de droite. Le champ s’étend donc. Et en effet, le politique investit même le champ de la consommation. Il suffit de le vouloir. Quant au pouvoir de l’Union européenne qui ne laisse que des pouvoirs “subsidiaires” aux nations, il est en dernier ressort aux mains de personnes qui ont été élues, ministres des Etats et parlementaires. Qu’on élise des gouvernements différents et qu’on prenne un peu plus au sérieux les élections européennes, et les choses pourront peut-être changer un peu.

8. Le 30 août 2003,
aqb

Melfrid: Se dissout ou se dilue serait plus juste. Ce qui, pour ceux qui tirent les ficelles, rend les choses plus simples. (diviser pour régner). En outre, ayant aussi à cotoyer des gosses défavorisés (plus nombreux qu’on l’imagine), je partage le sentiment de JLR sur le fait qu’il ne faut pas généraliser.

9. Le 30 août 2003,
neige

“Et rien n’est plus triste que ces jeunes Français qui se posent en victimes. Vous ne connaissez pas votre bonheur et vous faites des caprices d’enfants gâtés. Vous vous croyez opprimés alors que vous êtes nombrilistes.”

Assurément comme le dit “JLR” qu’il y a des jeunes dépourvus en France, comme au Canada, et dans n’importe quel autre pays moderne. SAUF que ces jeunes ont la chance de vivre dans un environnement global sain (façon de parler, mais relativement sain disons), qu’il y a aussi tout un réseau d’aide (état, société civile, famille) et qu’en définitive, la spirale de la pauvreté qui les happent n’est pas sans sortie. - Rien de cela n’existe dans la majorité des pays africains, plusieurs autres pays en Asie, Amérique centrale et du Sud. Pour ces jeunes, c’est le paludisme à la naissance, quand ce n’est pas le sida, l’eau polluée qu’ils partagent avec les animaux, la corruption totale de tout le système politique (absolument rien à voir avec la corruption bourgeoise de nos démocraties), l’exploitation, la prostituion institutionalisée… Alors si on compare, oui, les enfants d’ici sont au paradis, ils ont un bonheur possible, cahotique peut-être, mais parfaitement possible dans la majorité des cas.

Il est vrai, qu’au lieu de mobiliser les gens vers des FlashMobs enfantilisant, parfaitement inutiles et bourgeois, vaudrait mieux créer des happening qui aient un certains sens moral.

De surcroit, bon nombre d’entre eux, de ces enfants du nombril (peut-on dire encore enfants à 20-27 ans !), devraient laisser leur écran d’ordinateur, leur portable, au profit d’un implication dans leur communauté, d’un rapprochement humain, de bénévolat, de la conservation de la nature, qu’ils ne remarquent même plus, de politique et militantisme.

Dans ma perception de la démocratie, les laissés pour compte de la société (démocratique), sont justement ces personnes qui n’ont rien à offrir au parasite qu’est le système démocratique, il n’y a rien à bouffer chez-eux pour nourir la grosse bête, donc la bête ne s’y intéresse pas.

10. Le 30 août 2003,
Laurent

Recadrage : je parle de sentiment politique, pas de précarité économique. Merci de lire ce texte dans sa globalité et de ne pas en extraire un paragraphe hors contexte. Je fais bien en entendu référence à la grande majorité d’entre nous qui mangeons à notre faim tous les jours, et qui avons même les moyens d’avoir un téléphone portable et Internet. Comparez avec la situation avec d’autres pays, pas si loins que ça. Je fais allusion à ceux qui se plaigent d’être opprimés, de ne pas être libres, qui étouffent en France. Qu’ils aillent donc voir ailleurs si c’est mieux. Le meilleur moyen d’apprécier sa situation en Europe occidentale, c’est d’aller voir ailleurs et de redécouvrir les bénéfices offerts pas nos sociétés au retour. J’ai le sentiment que le sport national, c’est de chialer. Voilà, c’est tout. Et pas du tout le faux débat qu’essaie d’initier JLR qui n’attache aucune importance au sens global de ce billet.

11. Le 30 août 2003,
Laurent

Bon, Neige a envoyé son commentaire juste en même temps que moi (je ne l’avais donc pas vu) et à sa façon dit ce que je voulais dire…

12. Le 31 août 2003,
El B.

“Les jeunes semblent fatigués du mot même de politique.”

et comment… un mot dénué de sens, ou le consensus mou ou vide de sens à remplacé l’acharnement, la volonté, le désir de se surpasser…

“Ce n’est pas tant les idées qui ne les intéressent pas,”

faut-il encore qu’il y aie des idées !!!

“ce sont les vieux appareils qui les rebutent,”

appareil fatigué qui n’a jamais pu procurer autre chose que chomage, désespoir, conneries de tout genres.

“le poids de l’histoire contemporaine qui les écrase.”

Tu fumes ?

“Et dans la société de consommation où l’ego est constamment flatté,”

Ah oui, c’est mal l’égo… égo [ego] n. masc. (mot lat. «moi», «je»). PHILOS. Depuis Descartes (ego cogito «je pense»), désigne le moi comme sujet, plus particulièrement comme sujet de la pensée, capable de penser le moi, le monde et Dieu. Ego transcendantal: pour Husserl, le sujet pur de toute détermination empirique. / PSYCHAN. V. moi.

“où l’individualisme se pare de toutes les vertus,”

individualisme n. masc. 1. Conception de la vie politique, sociale ou morale qui tend à faire passer les intérêts de l’individu avant ceux de la collectivité. 2. Attitude d’une personne qui prône l’indépendance de l’individu, qui valorise l’action et la réflexion personnelles.

Evidemment l’individualisme est plus fort que le collectivisme, il suffit pour cela de voir les réalisations individuelles de tous les artistes (on ne parle jamais de collectivité), de ces grands scientifiques qui ont fait progressé les connaissances (les articles sont collectifs mais les idées individuelles), et les grands penseurs philosophiques de ce monde (jamais collectifs, toujours des individus)…

l’individu qui invente est toujours plus fort que la collectivité qui n’invente pas…

“s’ouvrir à l’idée de collectif, c’est presque nager à contre-courant.”

non, c’est surtout faire reposer sur l’autre ses propres échecs, expliquer ses erreurs en les remettant sur le dos de l’autre… c’est la voie facile qui éclaire l’abruti moyen qui croit aveuglément que si quelque chose de mal arrive dans sa vie de merde, c’est la faute d’un autre individu !

“La belle idée de politique ne fait plus recette,”

A t’elle fait recette un jour ?

“et les politiques ne sont pas les derniers des responsables.”

c’est vrai, ce sont les premiers des * [grossiereté] a dire “faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais”

“Pris en groupe, ils donnent un spectacle lamentable,”

analyse superbe…

“les sessions publiques de l’Assemblée Nationale sont le théâtre de combats de coqs dérisoires et pitoyables,”

ou la majorité à déjà tout décidé et l’article 49.3 peut reprendre le dessus sur une invocation du premier de ces messieurs assis sur le petit trone fragile de leur pouvoir temporaire et instable !

“où l’image médiatique prend le pas sur le discours.”

et ou le discours rejoins l’image médiatique, c’est à dire le néant absolu…

“Oui, il a de quoi être dégoûté.”

non, pas dégouté, l’assemblée nationale est juste un excellent vomitif.

“Homme politique pourrait presque devenir aussi insultant que fonctionnaire.”

surtout que dans pas mal de cas, un homme politique est avant tout un fonctionnaire détaché.

“La droite au pouvoir, c’est vraiment pas brillant.”

pas beaucoup plus que la gauche j’en ai bien peur.

“La gauche n’a pas non plus fait ses preuves et a été usée par le pouvoir et les querelles intestines.”

faut-il encore que l’un ou l’autre aie pu avoir une ou deux, ne serait-ce qu’une idée géniale… mais bon, faire cela en france, avoir une idée géniale relève de l’hérésie politique qui vous permettra de voir la levée rapide des boucliers syndicalistes dont la vue est à si court terme que le lendemain leur semble un univers inatteignable.

“Les écolos ne sont pas crédibles en tant que parti politique (vous pensez qu’il y a une vision écologique du dossier des retraites ?).”

les écologistes… faudrait-il encore qu’ils aient une compréhension scientifique du problème, le souci viens du fait qu’ils adoptent un comportement émotif face au sujet et que ce ne sont pas des scientifiques pour la plupart d’entre eux.

“Alors, il ne reste plus qu’à picorer des idées de ci de là, comme on irait faire ses courses au supermarché.”

un supermarché d’idées pourries, d’idées usées jusqu’à la trame, d’idées ressassées, d’idées de magouille pour faire reposer sur d’autres les responsabilités que l’ont a pas prise.

“Un homme, un parti.”

jacquouille ? lol !

” Et se refuser à entrer dans un appareil constitué, plus ou moins dogmatique.”

lol… que ce soit à gauche ou à droite, dès que l’on entre dans le jeu de la politique, on est obligé de jouer selon des règles qui puent à cent mètres la mort cérébrale.

“De fait, les partis politiques sont débordés par les mouvements alternatifs.”

lol… c’est vrai qu’après avoir agité le spectre de l’extrème droite pendant longtemps, la gauche n’a pu qu’atomiser tout le système politique.

“Nous sommes dans une période de transition et personne n’en connaît l’issue.”

au moins c’est une certitude…

“Il y a aussi bien d’autres moyens de s’engager, associatifs, culturels.”

et si je ne veux pas ?

“Et pour les plus acharnés et idéalistes, les voies libertaires et anarchistes à explorer.”

anarchiste = libertaire… si tu as encore un problème de vocabulaire avec libéral/libertarien (http://www.pageliberale.org, http://www.quebecoislibre.org,http://www.blogorrhee.net/, http://www.freegoat.dreamstation.com, http://www.thedissidentfrogman.com, http://merdeinfrance.blogspot.com, http://whoops.free.fr/, http://melodius.blogspot.com, etc… et merde, prends l’adresse suivante et surfes sur la vague liberale/libertariennne : http://www.pageliberale.org/liens.php)

“Après le désastre de l’élection présidentielle,”

désastre ? pourquoi, les gens ont joué le jeu de la démocratie… pour moi, les règles ont été respectées puisque le conseil constitutionnel n’a pas déclaré l’élection de Jacquouille inconstitutionnelle.

“de nombreux jeunes ont fait le pas de s’inscrire à un parti, le PS notamment.”

en d’autre temps, des jeuns s’étaient inscrits au parti défendu par un certain adolphe… je ne sais pas, mais l’un dans l’autre je ne crois pas que cela soit une référence…

“La plupart ont été vite découragés, voire dégoûtés”

eh oui, le consensus, ca fatigue vite, de même que recevoir ses idées de la maison mère plutôt que de se forger les siennes propres…

“(et cela peut se comprendre), aussi faut-il saluer ceux qui persévèrent.”

lol

“Parce que vraiment, il faut en vouloir, pour s’engager en politique. Il faut du courage et du don de soi.”

ou être un vrai abruti… cela se vaut.

“Il faut aussi savoir se dégager du pessimisme ambiant”

pessimisme ?

” : tout a déjà été fait, tout a été déjà essayé,”

t’as pas du suivre tous les épisodes à la TV !

“les générations précédentes s’y sont déjà cassé les dents,”

sur des conneries oui, sur de l’invivable oui… demande aux kurdes, aux russes, roumains, chinois, cubains exilés, et cubains non exilés, etc…

“pourquoi ferions-nous mieux ?”

laisse la liberté aux gens de décider de leurs futurs et ensuite compte les points !

“Ou pire : tous pourris.”

tout collectiviste, celui qui ne vit que pour avoir une collectivité d’hommes parfaits est pourri… parce que son idéal ne passe que par un seul trou si je puis m’exprimer, et c’est notre absolu : le néant, la mort, le zéro absolu de la conscience, l’état même pas végétatif dans lequel l’individu se repose pour l’éternité…

“Il n’y a rien de pire que de s’affliger tout en ne faisant rien.”

que conseilles tu ?

“Et rien n’est plus triste que ces jeunes Français qui se posent en victimes.”

salops !!!

“Vous ne connaissez pas votre bonheur et vous faites des caprices d’enfants gâtés.”

il est vrai que dans l’absolu tu as raison, mais la réalité fait abstraction de l’absolu… elle compare ce qui est comparable, les pays du G8 avec les pays du G8, etc.

“Vous vous croyez opprimés alors que vous êtes nombrilistes.”

salops !

“La liberté, vous l’avez, vous n’avez même pas eu à vous battre pour, et vous n’en faites rien, si ce n’est démissionner et pleurnicher.”

on a la liberté ? Alors pourquoi plus de 2.5 millions de Fr ont fuit la fr pour trouver tu boulot ??? une majorité de diplomés (es) !!! Au nom des expats, je te dis bien des choses.

“On n’a jamais eu autant de confort matériel,”

pas grâce aux nostradamus fr en herbe qui dénoncent sans cesse que la terre est damnée, et condamnée, etc.

“et l’expression du malaise suinte partout.”

en fr seulement, je te l’assure…

“Allez donc voir si l’herbe est plus verte dans la vallée d’à côté.”

j’y suis et l’herbe est plus verte, et tout fr qui le veut peut trouver tu boulot et broutter en paix jusqu’à plus soif !

“Et faites des Flash-Mobs qui aient du sens.”

lol

“Dans notre époque post-moderne,”

pourquoi post ??? le moderne, nous y sommes jusqu’au cou, alors laisse nous y… si tu ne le veux pas, retournes avec tes chèvres.

“il y a un vieux slogan à recycler : l’imagination au pouvoir.”

exactement.

13. Le 31 août 2003,
aqb

El B.> bel exercice d’amalgames en tous genres.

14. Le 31 août 2003,
aqb

J’aurais du ajouter que tu pourrais organiser tes propos pour qu’ils soient lisibles, sans recopier quasiment tout le ’post’. Toute personne arrivée jusqu’aux commentaires a lu (en principe) le ’post’ d’origine…

15. Le 31 août 2003,
neige

C’est un débat sans fin. Quant on pense en plus qu’aux États-Unis, pays de la la ’liberté’ et de l’entrepenership par excellence, il y a encore des millions de personnes et groupes organisés pour crier haut et fort à plus de liberté, à moins d’état, alors que 49% de la population est quasiment sans ressource devant la maladie (pas de police d’assurance). Quelle liberté veut-on? Les libertariens (en général) régurgitent des pensée magiques et des symboles mytiques qui m’agacent mornarchiquement. - Et ça m’agace d’autant plus que ça nous rejoins maintenant au Québec avec l’arrivée de l’ADQ et des copieux de Libéraux, je préférais 1000 fois le traditionel débat séparation/confédération entre Québec et Ottawa, qui était lui un vrai débat politique et non pas seulement idéalogique. Aussi je vous plains en France, pays de grands débateurs mais de peu d’action, de vous embourber à n’en plus finir dans pareilles discussions vaseuses.

En dehors de ces débats idéologiques stériles, il reste que les jeunes peuvent s’impliquer socialement et politiquement, surtout localement, dans leur milieu, selon leurs convictions à eux. C’est souvent dans de petites actions que l’on trouve le plus de satisfactions. C’est ce qui compte le plus. Peu importe ce qu’est ou pas la démocratie, où ce qu’elle est devenue où est réellement (un parasite selon moi). Il n’y a jamais autant eu d’injustices dans le monde (sauf la période médiévale sans doute), jamais autant eu de besoins, ni de stress sur l’environnement. Donc les opportunités d’agir sont énormes (et au lieu de ça on s’amuse à faire des FlashMob ridicules, à perdre son temps à chatter sur internet, à se faire des FanArts encore plus ridicules… que de l’égo quoi ! comme si l’ordinateur n’était qu’un mirroir dans lequel on ne cesse de s’admirer). Mais à voir agir les hommes politiques actuels, les réformistes à la noix, avec leurs discours creux, les pensées magiques qui surgissent de partout, il ne faut sans doute pas s’étonner que les jeunes en ait ras le bol de la politique, mais l’action, elle, devrait être valorisée, sans arrière-idéologie. - moi c’est toujours dans mes plans de renverser Tupou 4.

16. Le 31 août 2003,
Laurent

Ce qui il y a de bien d’avoir maintenant des lecteurs libertariens, c’est que l’on est vraiment pas déçu des commentaires (bien sûr anonymes puisqu’ils ne peuvent vivre leur engagement politique dans notre pays stalinien ;-)

17. Le 31 août 2003,
JLR

“Je fais allusion à ceux qui se plaigent d’être opprimés, de ne pas être libres, qui étouffent en France. Qu’ils aillent donc voir ailleurs si c’est mieux. Le meilleur moyen d’apprécier sa situation en Europe occidentale, c’est d’aller voir ailleurs et de redécouvrir les bénéfices offerts pas nos sociétés au retour. J’ai le sentiment que le sport national, c’est de chialer.”

Faudrait que ces memes jeunes dont je parle ait la possibilite financiere de s’y rendre a l’etranger… c’est un peu idyllique ta vision des choses… Oui, ils arrivent a se plaindre (pas tous loin de la) et je comprends une certaine partie d’entre eux. Je ne chiale pas. Je dis une realite qui existe. Le probleme, chez ces gens, c’est qu’on leur rarement la possibilite de s’exprimer. Le probleme, il est la. Quand tu n’as pas acces a certains moyens de communiquer, tu peux remuer ciel et terre, parfois, ca ne bougera pas; si tu n’es pas epaule par d’autres.

Quand je vois un truc facile dit dans un billet global, j’ai le droit de reagir… Tu aurais pu dire “certains” au lieu de parler de la jeunesse.

“Et pas du tout le faux débat qu’essaie d’initier JLR”

J’essaie rien du tout. Et ce n’est pas un faux debat. Si tu consideres que les gens sont dans la mouise, c’est un faux debat… Alors, c’est une drole idee de la vie que tu as ; excuse-moi !

Oui, le debat politique ici ne m’interesse pas. Et je le dis. C’est un debat sans fin. Le debat, il est pour moi, dans les bulletins de vote, les conseils de quartier, les associations, les syndicats, l’implication locale politique… C’est la que s’essaye la democratie.

La realite, c’est le terrain et je sais assez de quoi je parle puisque je travaille dans un milieu qui, par nature, est politique (collectivites locales/Etat).

18. Le 31 août 2003,
Laurent

JLR “Si tu consideres que les gens sont dans la mouise, c’est un faux debat… Alors, c’est une drole idee de la vie que tu as ; excuse-moi !”

Heu, faudrait pas être caricatural là… Je dis que ce n’est pas sujet de ce billet. Mais si il y a vraiment plusieurs personnes qui ne le comprennent pas, je vais faire une ré-écriture du passage incriminé.

“Le debat, il est pour moi, dans les bulletins de vote, les conseils de quartier, les associations, les syndicats, l’implication locale politique… C’est la que s’essaye la democratie.”

Certes. Mais on ne peut pas dire que tous ces canaux de la démocratie séduisent particulièrement les jeunes ces temps-ci… Et ça, c’est l’objet de ce billet.

19. Le 31 août 2003,
Laurent

Un faux-débat, c’est initier un procès d’intention en faisant dire à un auteur quelque chose qu’il n’a pas voulu dire, et qui n’était pas dans ses préoccupations au moment où il a écrit.

Donc lire : “Et rien n’est plus triste que ces jeunes Français, pourvus de tout, dans un pays riche, libre et démocratique, qui se posent en victimes.”

à la place de : “Et rien n’est plus triste que ces jeunes Français qui se posent en victimes.”

20. Le 31 août 2003,
El B.

Pour agb :

“El B.> bel exercice d’amalgames en tous genres.”

Pas pire le le post du maître des lieux. Mais bon, puisque tu parles d’amalgames, tu peux les dénoncer et les démonter ?

“J’aurais du ajouter que tu pourrais organiser tes propos pour qu’ils soient lisibles, sans recopier quasiment tout le ’post’.”

Oui, mais selon moi, chaque phrase nécessitait une réponse ou un commentaire, je ne fais qu’appliquer la netiquette concernant les commentaires…

Pour neige :

“C’est un débat sans fin.”

Oui, la politique c’est l’exercice d’une force par des individus formés en majorité sur d’autres individus regroupés en minorité avec l’aide d’une force armée si besoin. Jamais au grand jamais je n’ai signé pour profiter (lol) de tel ou tel bienfait de tel ou tel état alors que j’en subi les désagréments !

“49% de la population est quasiment sans ressource devant la maladie”

question : d’où tires-tu de tels chiffres ? Deuxièmement, si jamais les américains ne sont pas satisfaits de leur sort, pourquoi cela n’a pas changé ?

“Les libertariens (en général) régurgitent des pensée magiques et des symboles mytiques qui m’agacent mornarchiquement.”

Mythiques ? le droit de choisir par soi même pour soi même ce que l’on pense être le meilleur et d’en assumer les conséquences pour toi c’est mythique ? quelle bonne blague ! Avoir la propriété de soi même et de ses biens est aussi une blague mythique ? Soyons sérieux je t’en prie !

“Il n’y a jamais…[….] ridicules…”

Ca fleure bon l’autoritarisme (totalitarisme) tout cela… tiens, et si moi je me mets à critiquer la couleur des vêtements que tu portes parce que c’est pas à mon (dé)goût ?

Pour laurent :

“Ce qui il y a de bien d’avoir maintenant des lecteurs libertariens,”

ce sont de bons contradicteurs, hein ? :))

“c’est que l’on est vraiment pas déçu des commentaires”

pas plus que de tes articles et tes posts… vides de sens, au fait, elles sont ou les critiques directes de mon post. Tu ne critiques pas le fond, mais la forme, comme toujours !

“(bien sûr anonymes puisqu’ils ne peuvent vivre leur engagement politique dans notre pays stalinien ;-)”

Je n’y suis plus dans ce pays et je ne suis pas engagé politiquement (probablement jamais).

21. Le 31 août 2003,
Laurent

Il y a des gens qui font de la politique comme M. Jourdain faisait de la prose. ;-)

22. Le 31 août 2003,
aqb

El B.> Tu es sorti du débat d’idées pour entrer dans une querelle dogmatique d’inspiration religieuse là… Dénoncer les dysfonctionnements d’un système politique n’implique pas nécessairement qu’on doive le rejetter, mais au contraire en comprendre les dysfonctionnements pour l’améliorer dans l’intérêt général. La liberté sans cadres ni règles admis n’est pas liberté. C’est la jungle.

23. Le 31 août 2003,
El B.

“El B.> Tu es sorti du débat d’idées pour entrer dans une querelle dogmatique d’inspiration religieuse là…”

religieuse ? ce ne sont pas des croyances religieuses mais des faits que nombreux sont les hommes à l’avoir subi.

“Dénoncer les dysfonctionnements d’un système politique n’implique pas nécessairement qu’on doive le rejetter,”

pourquoi ? pourquoi si un truc ne marche pas, il ne serait pas de bon ton de le rejetter. Un système politique qui n’implique pas l’adhésion volontaire de tout individu qui y est soumis n’a pas plus de valeur à mes yeux que la fiente d’un oiseau. Un système politique sert un état et par conséquent nous réduit à l’état de serfs modernes dont les seigneurs sont les gouvernants.

“mais au contraire en comprendre les dysfonctionnements pour l’améliorer dans l’intérêt général.”

et l’intérêt particulier ? l’intérêt général n’est pas l’intérêt particulier…

Que penses-tu du patriot act des US à la suite des actes terroristes du 11/09 ? Que vaut l’intérêt général quand les libertés individuelles sont bafouées ? quand le droit de propriété n’est accordé que de mauvaise grâce ? Quand, par défaut tout appartient à l’état ? Quand ton propre corps peut appartenir à l’état quand bon lui semble ? Je vais prendre un point simple, tu pourra sans aucun doute comprendre. Mon grand-père à fait la seconde guerre mondiale, non pas parce qu’il le désirait, mais parce qu’il a été enrôlé de force, en face, chez l’ennemi, il y avait des gars qui étaient là dans le même cas. Qui leur a imposé le combat ? Les hommes de leurs gouvernements respectifs ! Qui a suffisament d’argent pour développer des armements toujours plus destructeurs ? l’état ! L’état est dirigé par qui ? des hommes dont l’égo est tout simplement dévasté par leurs idées de grandeur. Alors, au nom de tous ces morts dû aux états, aux gouvernements divers et variés, je dit non à l’état, non aux gouvernements, et non à la politique.

“La liberté sans cadres ni règles admis n’est pas liberté. C’est la jungle.”

Qui a demandé a ne pas avoir de cadre ? le cadre doit être simple et clair : liberté, propriété et responsabilité et non agression. Liberté de faire tout ce que l’on veut sans avoir à rendre des comptes incessants à un état dans la limite de la propriété. Propriété des biens acquis légalement sans avoir commis d’agression, de vol. Responsabilité des actes, de tous les actes ! Et la non agression en relation avec tout cela.

pour laurent : politique adj. et n. masc. ·adj. 1. Relatif à la science du gouvernement. 2. Relatif aux affaires de l’État, à l’organisation du gouvernement.

Je ne fais pas de la politique, je n’en ai jamais fait et n’en ferai probablement jamais.

24. Le 31 août 2003,
El B.

Ah oui, j’oubliais que je ne suis sorti à aucun moment du débat d’idée puisque le rejet de l’état, de la politique, et de la démocratie provient de ce type de dégout. De plus en plus d’individus se rendent compte que la finalité de l’état, c’est la violence institutionnalisée et le pouvoir.

25. Le 31 août 2003,
aqb

“Le silence ne [me] rendra pas muet” — Proverbe asiatique

26. Le 1 septembre 2003,
Damien

“Propriété des biens acquis légalement sans avoir commis d’agression, de vol.”

Qui définit la loi ? Qui définit l’aggression ? Le vol ? Un collectif ? Ou chacun a la liberté d’avoir sa définition ?

27. Le 1 septembre 2003,
Mafaika

“On n’a jamais eu autant de confort matériel, et l’expression du malaise suinte partout”. L’argent aurait-il dû faire le bonheur?

A vrai dire je vois assez peu l’objet de ce post, si ce n’est une accumulation de récriminations, malgré un pseudo “Il faut aussi savoir se dégager du pessimisme ambiant”. Il y a des enfants gâtés, sans doute, qui “ne connaiss[ent] pas [leur] bonheur”, et, pour n’être pas Français moi-même, je le vois bien. Mais il y a aussi des parents (ou des “vieux”) qui ne connaissent pas le leur non plus, tout çà sent un peu l’aigri sans vouloir dire son nom. Oui, la liberté est là, y compris celle de flatter son égo, entre autres plaisirs. Elle est aussi celle de pouvoir être bénévole (au PNUD, au PAM, dans des ONG…), puisqu’on en a ici les moyens. Que les autres signent des chèques, ce sera déjà bien. Mais la liberté est aussi celle d’être con, c’est contre çà que se dresse ce post?

Comme je disais dans mon précédent commentaire, ce post sent le “tout fout l’camp, les jeunes sont cons, tout est nul…” (Oui, en gros, çà sent un peu le PS, une nostalgie d’époques plus héroïques, le manque d’idées : pas très ENGAGEANT n’est-ce pas?) A croire que certains voudraient même une bonne guerre civile pour que les jeunes retrouvent le sens du combat et, surtout, regonflent le nombre des cartes d’adhérents. “L’imagination au pouvoir”? C’est pas gagné vu les vieux arguments, en plus le POUVOIR semble peu attirer “les jeunes” (oui, la politique, c’est aussi le pouvoir : est-ce bien là qu’elle finit si elle COMMENCE dans le quartier, la ville, la vie de chacun?). Alors Capitaine, à part râler contre ceux qui s’amusent, tu proposes quoi (comme thème de flash-mob par exemple)? Et raconte-nous tes combats ou tes indignations à part ceux, stériles, contre le “parti” d’en face.

28. Le 1 septembre 2003,
Mafaika

Hum, ce commentaire est plus virulent que je l’aurais voulu :)

29. Le 1 septembre 2003,
Laurent

Et sans doute un peu déplacé ;-) Les jeunes sont tous des cons - je suis du PS - avant, c’était mieux - une bonne guerre civile, ça leur ferait du bien, etc. Je ne sais pas qui caricature qui.

30. Le 1 septembre 2003,
El B.

“Qui définit la loi ?”

c’est bien là le problème, qui peut définir la loi ? Chirac et consorts qui, sitôt une loi créée de leurs propres mains s’empresseront de la violer ? Non, la loi doit rester simple. Cessons par exemple de croire à des crimes sans victime, comme les excès de vitesse par exemple. Et simplifions le droit qui, dois-je le rappeler, est censé n’être ignoré de personne (enfin c’est la loi, mais bon vous m’aurez compris). Je vous mets au défi, non politiciens, non introduits dans les arcanes du pouvoir et non abonnés au journal officiel, de connaitre ne serait-ce qu’un dixième des lois en vigueur. Regarde la loi en ce qui concerne les impots en fr et en gb. Dans un cas, c’est illisible et il peut être très difficile pour un non énarque de calculer, et pour l’autre c’est simple, même un enfant de 7 ans pourrait le faire. (que l’on m’apporte un enfant de 7 ans…)

“Qui définit l’aggression ?”

une agression est une attaque à l’encontre de la propriété d’autrui. dico.

“Le vol ?”

le vol, c’est la soustraction de la propriété d’autrui sans le consentement volontaire d’autrui. dico.

“Un collectif ?”

dans quel sens, à quel propos ?

“Ou chacun a la liberté d’avoir sa définition ?”

Il y a des choses immuables, mais il est vrai que chacun essaie de faire passer sa définition et d’en remplacer le sens. Par exemple, l’impot qui selon certains est consenti n’est pas un vol mais quand il est fait sous la pression de la milice armée locale qu’est la police, alors oui ce devient une forme de vol. On peut continuer ainsi pendant longtemps à digresser vous savez.

31. Le 1 septembre 2003,
melodius

Bizarre, ce mélange de millénarisme socialiste et de rhétorique paternaliste ultra-conservatrice.

Pourquoi diable l’individualisme serait-il mauvais ? Et qu’entends-tu par “s’ouvrir au collectif” ?

A te lire,

32. Le 1 septembre 2003,
Damien

le vol, c’est la soustraction de la propriété d’autrui sans le consentement volontaire d’autrui. dico. On peut continuer ainsi pendant longtemps à digresser vous savez.

Ce n’est “malheureusement” pas de la digression. Je m’interroge en essayant de ne pas avoir d’a priori sur ce qui est prôné par les libertariens, et je butte toujours sur la question de la mise en pratique.

“le vol, c’est la soustraction de la propriété d’autrui sans le consentement volontaire d’autrui.”

Mais le consentement volontaire n’est pas constant dans le temps. Le vol d’aujourd’hui était peut-être le don d’hier ? Qui va juger ? Qui va déterminer les possessions d’untel et d’untel à telle date ? Un notaire ? reconnu par qui ?

Ceci n’est ni une attaque, ni une digression. Cela découle juste du présupposé que dans un monde libre (dans votre sens), on choisit son collectif, ou de n’appertenir à aucun collectif (arrêtez moi Melodius si je me trompe). N’y a t’il pas des tailles de ces collectifs, non dépassable en pratique, avant que ces systèmes ne se transforment en états leveurs d’impôts (ou voleurs selon votre terminologie) ?

33. Le 2 septembre 2003,
melodius

Heu, je ne suis pas certain de comprendre.

Tu veux dire que si tu me paies 1 € pour un journal, une fois que tu l’as lu, tu ne consens plus à notre contrat et tu peux donc récupérer l’€ fatidique ?

Sinon, il est tout à fait évident que, dans une société libre, on peut choisir de quels groupes on fait partie ou non. Le pluriel est important, parce que l’on s’associe avec des personnes différentes selon qu’on bosse, fait du sport, cause de politique ou s’envoie en l’air. L’idée qu’on ne serait lié qu’à un seul groupe auquel on doit une allégeance inconditionnelle, par exemple l’état-nation, me semble totalement tyrannique.

34. Le 4 septembre 2003,
Damien

Tu veux dire que si tu me paies 1 € pour un journal, une fois que tu l’as lu, tu ne consens plus à notre contrat et tu peux donc récupérer l’€ fatidique ?

Exactement :-) Avec des cas un peu plus subtils évidemment, mais c’est l’idée.

35. Le 17 juillet 2005,
Delcuse

Qu’est-ce que ça veux bien dire, être jeune, être Français, être victime?????? Ce qui est claire, c’est qu’une partie du monde confisque les richesses pour sa seule et égoiste jouissance, au mépris de tout. Et c’est aussi vrai dans ce pays que ces gens appelent la France. Il y a toujours des nantis pour faire croire que la misère n’existe pas. et bien si, ça existe. Et c’est même cruelle. http://destroublesdecetemps.free.fr

Blah ? Touitter !