Journal de bord

vendredi 19 mars 2004

Réflexion

À voir ma boîte à spam aujourd’hui, on pourrait en déduire que les Américains sont tous obsédés par la taille de leur bite, et que les Américaines les préfèrent bien grosses. Big is beautiful. Faut-il voir un rapport entre cette obsession et la politique impérialiste des États-Unis ?

1. Le 19 mars 2004,
Philippe

Hasards de la navigation : ce matin je découvrais ton billet sur la possible corrélation entre un gros zizi et une politique de gros zozos étasunniens.

Je te préviens tout de suite : je n’ai pas la réponse à cette couechtionne … mais j’ai une autre réponse à te produire.

Celle, trouvée plus tard dans la matinée, sur ce formidable site scientifique (que le monde entier doit nous envier), dans un article intitulé :

“A quoi sert un gros Pénis ?” où on y apprend que “que la forme et la taille du pénis humain en font un racloir qui va essayer de sortir du vagin tout ce qui s’y trouve déjà, y compris le sperme de compétiteurs.”

L’auteur de l’article (Philippe Gouillou, avec un G), a commis aussi un autre article du même tonneau : “2D/4D : Homosexualité et longueur des doigts” “La différence de longueur entre l’index et l’annulaire est bien un signe d’homosexualité …” Je vous laisse découvrir ce sommet journalistique sur le site consacré.

Ah ! J’oubliais : Philippe Gouillou a aussi pondu un livre : “Pourquoi les femmes des riches sont belles” Ce titre est une référence à Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline précise t-il. On aura tout lu !

http://www.evopsy.org/index.php3

2. Le 19 mars 2004,
C’est Raoul

Imagine si qq’un avait dit oui a tous les emails reçus d’allongement de penis et de viagra….

’Papa! Papa! On peut jouer avec ta bite?”

’Oui, les enfants, mais éloignez-vous pas trop’.

Raoul

3. Le 20 octobre 2007,
Petit futé

Plutçot que de vous demander si une opinion est “intelligente” ou non (c’est à dire en fait conforme à vos présupposés), vous feriez mieux de vous demander si elle est proche de la vérité ou non.

Ah ! oui ! c’est difficile de s’éloigner du politiquement correct et de penser par soi même !

Blah ? Touitter !

Petite question

Ça sert à quoi de servir son RDF en “application/rss+xml” ? Et pourquoi pas “application/rdf+xml” ? J’avoue que je n’y comprends pas grand chose. Et l’Atom, on le sert en quoi ? Si vous avez des liens vers des ressources relatives à ces questions…

PS. Et pourquoi pas “text/xml” ? Dieu que tout cela est bien compliqué…

1. Le 19 mars 2004,
François

Ce que tu appelle RDF est en fait RSS 1.0 c’est à dire une version de RSS écrite en RDF. RDF est une recommandation du W3C plus généraliste que RSS mais plus spécifique que XML. Le type/mime de RSS 1.0 est “application/rss+xml” …

http://websemantique.org/RDF pour plus d’infos

Quant à Atom, il n’existe pas, oublie le, c’est beaucoup trop tôt. Tout de même, pour info, son type/mime sera sûrement “application/atom+xml”

D’autres questions ?

2. Le 19 mars 2004,
Laurent

Donc, je suppose que le Mime Type de RSS.2.0 est aussi “application/rss+xml” et que même si “Atom n’existe pas”, on pourrait le servir en “application/xml” ?

3. Le 19 mars 2004,
Damien

Historiquement les channels (feeds) avait fini par être servis en “application/x-cdf” (l’arborescence ’x-’ n’étant pas soumise à enregistrement). Mais maintenant, le blog de Dave Winer sert son RSS en “text/xml”, ce qui paraît cohérent avec la seule dépendance qu’a ce format avec XML, et que sa spécification ne définit rien en ce qui concerne le type MIME. Sinon en cas de doute, un petit coup d’oeil dans http://www.iana.org/assignments/media-types/index.html pour voir ce qui est défini, et là on voit bien qu’on sert tout ça comme on veut :-)

4. Le 19 mars 2004,
Damien Bonvillain

Dernière chose, pourquoi “application/xml” et pas “text/xml” ? La seule vrai différence entre les deux et qu’un document servi en “text/xml” dont l’encodage n’est pas spécifié par son transport doit normalement être considéré comme de l’US-ASCII (même si les implémentations sont plus lâches que ça) à cause du “text/”, ceci n’est pas requis par “application/”.

5. Le 19 mars 2004,
Eric Daspet

L’avantage des application/xxxx+xml c’est qu’ils montrent les dépendances justement. Un fichier RSS est un fichier qui ne dépend pas que de XML, mais aussi de la connaissance des balises et de l’organisation RSS (sinon impossible d’interpréter le contenu). Le “+xml” de la fin permet tout de même au navigateur de traiter par défaut comme du XML, avec les règles associées.

Ceci dit c’est vrai qu’il aurait été bien qu’il y ai un enregistrement et une ligne la dessus dans les spec, que tout le monde utilise la même chose. J’espère qu’ils y penseront pour Atom, avant que ce soit finalisé.

6. Le 19 mars 2004,
Laurent

Encore un soir où je vais me coucher moins bête grâce à mon blogue. Merci à tous.

7. Le 19 mars 2004,
aqb

Ca devient geek par ici!… ;-]

(ceci dit je serai moins con ce soir, notamment sur cet Atom qui ne cessait de m’intriguer)

Blah ? Touitter !

Expats…

Ca fait beaucoup d’expatriés [via je ne sais plus qui]. Montréal

PS. Via Christine, Flash-mob planétaire, j’ai retrouvé !

Y avait longtemps

“La typographie fait partie du contenu, au même titre que l’orthographe, la grammaire ou le style d’écriture. Le contenu n’a pas a être mis en CSS.” Éric Daspet (qui fait une promotion éhontée pour la gastronomie alsacienne) dans les commentaires ici. Entièrement d’accord.

Ça me fait penser qu’il y a longtemps que je n’ai pas parlé d’italique, et de sa valeur parfois sémantique dans les langues latines ;-) et de ce mal fichu em qui ne devrait pas être traduit, à mon avis, par un italique par les navigateurs web [em = emphasis, strong = stronger emphasis, cf. HTML 4.01].

1. Le 19 mars 2004,
Eric Daspet

Je suis par contre moins convaincu pour la valeur de l’italique. Ok, <em> ne remplace pas l’italique, pas du tout : il ne couvre qu’une faible partie des utilisations, celle de l’emphase. Maintenant j’ai du mal à voir une utilisation de l’italique qui ne mériterai pas une balise propre.

À chaud (donc j’en oublie forcément) je vois deux autres utilisations de l’italique : - les titres et références, qui devraient se retrouver en <cite> (oui, le nom de la balise est mal choisi) ; - les mots en langue étrangères, qui devraient avoir un attribut lang=”xx” quelque part.

Je suis très intéressé par le sujet. Si tu as quelques exemples ou quelques réflexions, peut-tu les mettre là ? (ou dans un billet séparé, à ton gré)

2. Le 19 mars 2004,
Laurent

Hou la la la la, je ne sais pas si je veux ressortir cette discussion sur l’italique…

Donc je ressors de bien vieilles discussions où il y a à boire et à manger : - http://navire.net/archives/webstandards/pointdevue.html - http://navire.net/archives/webstandards/italique.html - http://navire.net/archives/webstandards/karlsenerve.html - http://navire.net/archives/webstandards/schisme.html

Suite à ces discussions, mon avis a pas mal évolué, j’y reviendrai quand je me sentirai d’humeur trolleuse. ;-)

3. Le 19 mars 2004,
Laurent

J’ai oublié celui-là qui était pas mal non plus : Pierre à l’édifice.

4. Le 20 mars 2004,
Guy

L’art typographique n’existe que pour bien présenter un texte, le rendre clair. Plusieurs écoles existent selon la langue employée. En français, on fout des espaces fines un peu partout, en anglais, on n’en met pas. En allemand, le début d’un dialogue est marqué par un guillemet à l’envers et positionné à la base de la ligne pour se terminer par un guillemet de type anglais standard. Les césures anglaises sont conçues pour conserver un sens à la première partie du mot coupée (stand-ing). En français, ce sont des chevrons pour les guillemets, et la césure est syllabique sauf qu’on interdit que la partie ramenée à la ligne suivante soit muette: “syllabi-que” est interdit, etc. Toutes ces conventions ont été établies par l’usage et les humeurs de certains concepteurs et sont devenues des normes plus ou moins rigides (par exemple, le faux débat entre la veuve et l’orphelin). On oublie souvent que, l’important, c’est la clarté du texte. C’est la seule règle typographique qui compte, à mon avis. L’italique est une emphase en français ainsi qu’une marque typographique pour les références bibliographiques et les mots d’origine étrangère. En Japonais, ces distinctions entre origine linguistique se font, je crois, par trois alphabets différents (les mots d’origine, les mots nouveaux en japonais, et les mots étrangers). Encore une fois, l’important ici étant que le lecteur s’y retrouve selon la convention du milieu. Le souligné est jugé très laid, et pauvre, en typographie occidentale. Un beau pavé de texte en est un sur lequel l’oeil reconnaît au départ la structure du texte. Point à la ligne. S’il n’y a que du texte, il ne faut pas qu’un groupe de majuscules attire l’attention (d’où l’utilisation de fausses petites caps), etc. C’est un art que l’artiste typographique peut utiliser à sa guise. Beaucoup de graphistes font éclater la typographie au profit de règles plus ou moins sérieuses et il arrive souvent que le texte est carrément illisible (voir à ce sujet bon nombre de blogues qui insistent pour utiliser des fonds sombres avec un lettrage plus clair mais de la même teinte, ou quand ils s’obstinent à mettre leur texte très petit car ça fait plus design. Grosse erreur. Clarté, clarté! Bref, ceci est loin du débat entre contenu structurel et contenu sémantique parce que, dans la vraie vie, ce qui compte, c’est ce que l’oeil perçoit. Qu’on utilise “em” ou “asdfasdfasdfasd” comme balise, on s’en suce, pourvu qu’on s’en”tende”.

5. Le 20 mars 2004,
Guy

Bon, oubliez-donc ça. C’est un texte pas mal hors propos qui ne rajoute rien au débat.

6. Le 22 mars 2004,
François Granger

Guy,

Je trouve justement que ton texte remet un peu de clarté dans ce débat.

7. Le 24 mars 2004,
yoann

ben, je suis assez en accord avec Guy, il y a sans doute eu déviance avec les années entre les developpeurs d’idées et les développeurs de mise en page (qui se disent graphistes) … autant du coté des internautes que du coté des interpréteur … Eric Meyer l’explique bien dans ses ouvrages(en).

la dessus le xhtml est en train de mettre tout le monde d’accord … reste a convaincre les autres.

8. Le 8 avril 2004,
Paccoud

Alors, vous êtes en train de réinventer le fil à couper le beurre et l’eau chaude ? Apprenez ! Consultez donc les codes typographiques, et n’oubliez pas que c’est le contrat de lecture qui compte, c’est-à-dire l’accord entre un auteur et un lecteur, lié à un contexte. L’utilisation du péritexte sur le web doit être aussi rigoureuse que sur le papier et permettre un repérage aux lecteurs.

Alain, typographe depuis 40 ans…

Blah ? Touitter !

Le Louvre

Visiter Le Louvre en QuickTime VR. Comme Balladur, j’ai un faible pour le Napoléon III.

Urgence

J’ai besoin de mer.

1. Le 20 mars 2004,
Ygel

Tu devrais en profiter et y aller!

Blah ? Touitter !

Résurrection

Le biogue a repris du service après un long silence.

1. Le 20 mars 2004,
Martine

Ouf! J’étais plus capable de me taper les cailles mortes!

2. Le 20 mars 2004,
Mr Peer

ahhhh ça faisait longtemps :)

3. Le 24 mars 2004,
Daniel Glazman

Ouf! J’étais plus capable de me taper les cailles mortes!

il doit y avoir au moins un contrepêt là-dedans :-)

Blah ? Touitter !

Pavé dans la marre

Une meilleure traduction graphique pour l’élément <em> devrait être le souligné et pour le <strong>, le double souligné. Seul problème, je ne sais plus quel “idiot” a eu l’idée peu brillante d’utiliser le souligné pour autre chose ;-)

Parce qu’à continuer en entretenir dans l’esprit des gens des confusions graphiques avec des notions typographiques comme le gras et l’italique, on ne va pas aller bien loin dans le sémantique.

1. Le 20 mars 2004,
garoo

Je ne suis pas tellement d’accord pour le souligné. Le soulignement est généralement utilisé quand on ne peut pas écrire en italique, justement (en manuscrit ou avec une machine à écrire). Je ne lis peut-être pas les bonnes publications, mais je ne rencontre pratiquement jamais de souligné en-dehors du web. Je trouve ça logique de dire que em et strong correspondent à italique et gras. Ce qui est erroné, c’est de croire qu’italique et gras correspondent à em et strong :)

2. Le 20 mars 2004,
garoo

(Bien sûr, la construction de ma phrase tombe à l’eau dans la mesure où le mot “correspondre” est mal choisi parce qu’il implique une relation dans les deux sens, mais il est tard.)

Blah ? Touitter !

Moteurs de recherche

Référents Google sur la semaine passée : 369
Référents Yahoo sur la semaine passée : 2

Étrange, non ? Ça fait douter un peu de Yahoo…

PS. Ou alors, Yahoo pénalise-t-il les blogues ?

Pronostic

Pronostic premier tour régionales, Île-de-France :
Jean-Paul Huchon, PS : 32 %
Jean-François Copé, UMP : 22 %
André Santini, UDF : 18,5 %
Marine Le Pen, FN : 14 %
Arlette Laguiller, LO : 6 %
Marie-Georges Buffet, PC : 4.5 %
Carine Pélegrin, Génération Écologie : 2 %
Nicolas Bay, MNR, 1 %

1. Le 20 mars 2004,
BabOOn

Tu l’as lu dans le marc de café ? :)

2. Le 21 mars 2004,
Damien Bonvillain

Pour l’instant ça se vérifie… à part la sous-estimation de Marine. Laurent reviendra-t’il en Ile-de-France après son mariage ?

3. Le 21 mars 2004,
BabOOn

En effet ! Je suis ébaubi ! Encore mieux que les instituts de sondage :-)

4. Le 21 mars 2004,
Damien Bonvillain

Raaaah (tant mieux en fait), la tendance s’est inversée pour l’héritière. En tout cas, quelle vision.

5. Le 22 mars 2004,
Laurent

J’ai quand même fait quelques erreurs, dont ma sous-estimation du PCF qui a finalement fait un bon 7.2 %

6. Le 22 mars 2004,
Sébastien Desvignes

Erreur également entre PC et LO. L’extrême gauche a plus perdu à cette élection que le PC.

Blah ? Touitter !