Journal de bord

vendredi 20 août 2004

Pléïade 6A

Brad Choate rejoint SixApart.

Vive Fortran

Si les seuls grands programmeurs de ce monde sont ceux qui codent en Python, alors là, l’avenir de l’informatique est en péril !
Claude Coulomb sur ConstellationW3.

Paul Graham : The Python Paradox.

Toujours intéressant (et très décoratif) : The History of Programming Languages.

1. Le 20 août 2004,
cossaw

Il y a même des gens qui codent des trucs entre fortran, C++ et python… utiliser des formalismes fortran en C++ et python , c’est possible. Je suis forcé de le faire tous les jours…

2. Le 20 août 2004,
vally

Il y a eu une discussion interessante là dessus sur Slashdot: http://developers.slashdot.org/article.pl?sid=04/08/12/1721239&tid=156&tid=218

Mais bon, allez dire ça aux managers qui n’ont pas codé une ligne depuis des années et qui ne jurent que par Java ou pire, Swing… (c’est du vécu ;)

— vally

3. Le 20 août 2004,
loïc

Je produis du nouveau code en ce moment, en Fortran. Le calcul scientifique utilise de manière quasi systématique du code en Fortran pour les routines de calcul. Il n’existe rien de mieux pour le moment, le code résultant est simple, facile à lire et modifier, ultra-optimisé en terme de vitesse.

Et si une personne vient me dire, la vitesse avec les machines actuelles et les clusters ce n’est pas trop le problème, il n’a que venir faire un petit tour dans un labo qui fait de la simulation de réservoirs (pétrole) où il faut prédire l’évolution du stockage sur quelques années en fonction du scénario d’implentation des puits. Ce sont des dizaine voir des centaines de milliards de résolutions d’équilibres de phases. Donc oui, vive le Fortran !

Il me semble que le débat Java, C++, Python reste pour des applications de gestion de données. Rien de très couteux en terme de calculs, mais en terme de transfert des données et d’intégrité. En fait le débat est biaisé dès le départ car il se fait souvent sur l’hypothèse d’un logiciel donné et un logiciel “type” cela n’existe pas.

4. Le 20 août 2004,
karl

Fortran, c’est bien aussi mangez-en… mais je ne vais pas répéter mon commentaire laissé sur Constellation.

5. Le 23 août 2004,
padawan

loïc, le Fortran est effectivement un langage de niche pour le calcul scientifique, et il faut préciser qu’il existe une quantité phénoménale de bibliothèque d’algorithmes qui renforce son ancrage dans ce domaine (j’ai fait du Fortran en école d’ingénieur, j’ai tout juste échappé aux cartes perforées ;-).

Je pense que l’informatique est un artisanat et tous les bons programmeurs que je connais sont des artisans. Les artisans savent choisir de bons outils, c-à-d ceux qui leur conviennent pour les créations qu’ils veulent réaliser. En informatique on peut emprunter mille chemins pour arriver au même point, et élégance ne rime pas avec uniformité.

6. Le 4 septembre 2005,
e4fc4

J’ai vécu les cartes perforées !! et je pratique toujours le fortran + d’autres langages (C,C++). Question clarté pour la maintenance de codes sur plus de 20 ans, c’est le top. Le seul bémol vient des éditeurs qui ne respectent pas les normes de codage et lorsqu’on doit maintenir des logiciels sur plusieurs système (unix, linux, HP et Windows) c’est galère !

Blah ? Touitter !