Journal de bord

mardi 5 avril 2005

Parapluie

“Sans compter que le choix d’une application Open Source, au détriment d’une grande solution propriétaire, peut parfois se révéler risqué pour la DSI dans la mesure où; il fait reposer entièrement sur nos épaules l’échec éventuel du projet.”
[Serge Lafont, Directeur des Systèmes d’Information d’Areva.]

1. Le 5 avril 2005,
louis

Si même le nucléaire ne veut pas assumer des responsabilité basiques, où va-t-on? Non mais franchement!

2. Le 5 avril 2005,
padawan

Et que penser alors du parapluie nucléaire ? ;-)

Blah ? Touitter !

Piqûre de rappel

Demain, c’est Paris Carnet.

1. Le 5 avril 2005,
Damien B

Mouof, trop loin la Passerelle.

2. Le 5 avril 2005,
Laurent

Toujours une bonne excuse le Damien…

3. Le 5 avril 2005,
Nicolas

Mouof, trop loin Paris.

4. Le 5 avril 2005,
Michel D.

C’est ou ça, Paris?

5. Le 5 avril 2005,
luigi

ben moi j’ai pas de blog comme ca

6. Le 5 avril 2005,
rosalie

j’avoue tout, au dernier paris carnet j’ai pas trouvé la passerelle…

7. Le 5 avril 2005,
lolosquared

C’est vrai qu’elle est bien planquée…

Blah ? Touitter !

éclat de rire

En rentrant du travail, j’ai pour habitude d’allumer la télévision pendant que je fais la cuisine. Ainsi, ce soir vers les 21 heures, je suis tombé au hasard d’un zapping rapide sur l’émission “On a échangé nos mamans” de M6.

Alors que je m’en retournai dans la cuisine, j’entendis un accent familier. Je retournai illico dans le salon, et je découvris incrédule que l’échange de maman était entre une famille québécoise et une famille française.

La famille québécoise était de Saint-Omer (le “point chaud” de la Baie-des-Chaleurs en Gaspésie, c’est dire s’il y fait froid), où; elle exploite une érablière (sans doute celle du Grand Pic, de France Leblanc et Bernard Landry). La famille française, originaire d’Aigues-Morte, se distinguait par ses enfants très mal élevés et des parents complètement laxistes, le contraire de la version québécoise qui avait tout d’une famille modèle style “petite maison dans la prairie”, enfin, “petite maison sous la neige” serait plus exact. Le téléspectateur ne pouvait que prendre en peine la courageuse mère québécoise, France, confrontée à ces horribles enfants français bien chiants.

Notre famille saint-oméroise, outre un accent gaspésien bien marqué, était plutôt joualisante. Ses membres devaient donc être sous-titrés en quasi-permanence, sous peine d’incompréhension d’un public parlant un français plus standard.

Quand les deux charmantes petites filles québécoises racontèrent devant la caméra, avec enjouement, leur expérience de la journée, la personne qui faisait les sous-titres a rendu les armes et nous fumes gratifiés pendant une quinzaine de secondes du fixe et pathétique sous-titre suivant :

”???”

éclat de rire. Cela doit pourtant exister des traducteurs québécois-français à Paris ?

1. Le 6 avril 2005,
Hoedic

As-tu toi-même compris la quasi-intégrité ou était-ce vraiment du joual du fond des campagnes ? :)

2. Le 6 avril 2005,
magoua

Saint-Omer ca doit être plus du cayen que du joual. Heureusement sont pas allés à Paspébiac parce que le passepeya, même les gaspésiens ne le comprennent pas.

Blah ? Touitter !

Je rêve

MARSEILLE (AP) - Jean-Claude Gaudin a offert une demi-journée de congé aux 16.000 agents de la municipalité et de la communauté urbaine de Marseille vendredi “pour leur permettre d’assister à la retransmission des funérailles du pape ou de se recueillir”, a-t-on appris mardi auprès de la mairie.

Au secours !

1. Le 6 avril 2005,
Damien B

Je ne vois pas le probleme si c’est une vrai demi-journée de congés payés supplémentaire. Personne ne va fliquer les employés pendant ce temps là, vu qu’ils seront en congés eux-mêmes :-)

2. Le 6 avril 2005,
Eolas

Damien B. a raison : cette demi journée n’est pas réservée aux catholiques, certificat de baptême à la main, et aucun d’entre eux ne sera sanctionné s’il va jouer à la pétanque plutôt que regarder les funérailles ? Alors il n’y a nulle atteinte à la laïcité. Pourquoi donc crier au secours ?

3. Le 6 avril 2005,
GM

Ils pourront aussi méditer sur ce qui a fait de JPII un si grand homme d’état.

4. Le 6 avril 2005,
Laurent

Et pourquoi pas donner un jour de congé à la France entière en suivant le raisonnement… Je soupçonne Eolas de tomber dans la papophilie-karolâtrie.

5. Le 6 avril 2005,
Eolas

Un jour de congé ? Je serais preneur, surtout un lendemain de Paris Carnet. Après tout, je t’ai jamais entendu râler sur le lundi de Pâques, le jeudi de l’Ascension, feu le lundi de Pentecôte, ou l’Asomption (le 15 août), ni sur les vacances de noël. Et Pasfolle aussi est atteinte par la papophilie-Karolâtrie : c’est contagieux, pas de doute. http://pasfolle.blogspot.com/2005/04/mort-du-pape.html

6. Le 6 avril 2005,
Laurent

Vade Retro Satanas ! (Et oui, j’ai déjà gueulé sur Noël…) (Et j’espère que le lundi de Pentecôte sera un jour de sabotage.)

7. Le 6 avril 2005,
Psyché

Pardonnez-moi, mais j’ai l’impression qu’on mélange à peu près tout et n’importe quoi… Le débat, ici, me semble relever des signes ostentatoires d’une appartenance religieuse et de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Essayons de voir ça dans l’ordre : 1/ L’argument du gouvernement pour justifier la mise en berne des drapeaux sur les édifices publics est “l’hommage aux chefs d’Etat importants”. Première hypocrisie… Quand Hassan II du Maroc, dont la population me semble nettement supérieure à celle du Vatican, et qui avait de plus le statut de commandeur des croyants (ce qui en fait un chef d’Etat ET un chef religieux) et dont le pays avait, pour le moins, des relations privilégiées avec la France, est mort, on n’a vu aucun drapeau en berne en France ! En revanche, quand Reagan est mort, alors qu’il n’était PLUS chef d’état mais donc pékin lambda américain, nos drapeaux ont bien été mis en berne. Dans n’importe quel pays, on appelle ça un traitement à la tête du client mais certainement pas une “tradition républicaine”… 2/ Obliger TOUS les préfets de France et de Navarre à se rendre à une messe en mémoire de JiPiTou, ça me semble relever d’une contrainte insupportable à la liberté de culte ou de conscience. C’est clair. Un préfet est LE représentant de l’Etat dans les départements. L’Etat, ce sont TOUS ses citoyens, de quelque confession ou non-confession qu’ils soient. MON représentant va donc se rendre de force à un hommage qui ne sera pas représentatif de l’ensemble des citoyens de l’Etat qu’il représente. 3/ Gaudin : et il va faire comment quand le Dalaï Lama mourra ? Ou Lorie ? (nan je blague… quoique dans le genre idolâtrie, après tout, même Raffarin a donné !). Les salaires des employés municipaux marseillais étant payés par les impôts locaux de TOUS, nous avons donc une contribution OBLIGATOIRE de tous les marseillais et habitants de la Communauté urbaine à une obole imposée même s’ils ne sont adhérents à aucune secte (qu’elle ait réussie ou non).
Alors les arguments sur les jours fériés qui n’ont été obtenus que par négociations successives avec la hiérarchie catholique française (et ça date de la révolution avec leur suppression puis de leur rétablissement avec l’épisode Bourbon), avant que de poser définitivement le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat ainsi que celui de la laïcité, me semble tout à fait hors sujet.
Le seul sujet ICI, est l’engagement OSTENTATOIRE et OFFICIEL (ça me rappelle une histoire de voile, ça, pas vous ?) d’un Etat qui devrait respecter le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat comme celui de la laïcité… et qui s’assoie dessus comme Bernadette sur son sac…
En parallèle, je rappelle les arguments juridiques qui ont prévalus à l’arrêt de la dernière campagne de pub de vendeurs de tissu dont voici en gros les termes : “Ordonnance de référé rendue le 10 mars par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, présidé Jean-Claude Magendie contre la société GIP dont dépend la marque Marithé et François Girbaud et l’afficheur JC Decaux.
Ce magistrat a estimé que l’affichage de cette publicité constituait “un acte d’intrusion agressive et gratuite dans le tréfonds des croyances intimes” des catholiques.
En conséquence, il avait prononcé l’interdiction “en tous lieux publics et sur tous supports” sous astreinte de 100.000 euros.
Bien, bien, bien… et si la vision de drapeaux en berne sur les bâtiments de MA république, lieux ô combien publics puisque émanations symboliques de cette même république une et indivisible, ou de préfets agenouillés sur des prie-dieu sur ordre de MON gouvernement était “un acte d’intrusion agressive et gratuite dans le tréfonds des croyances intimes” d’athées ou d’agnostiques ou de non-catholiques, ou de ce que vous voulez qui soit une croyance ou une non-croyance, DONC DU REGISTRE DU PRIVÉ… aurai-je droit à ce qu’un représentant de la justice de MA république me donne raison ? J’en doute…
C’est d’ailleurs très con parce que vu l’état de mes finances, je ne cracherais pas sur 100.000 euros…
Et je me souviens aussi de la bombe incendiaire lancée dans un cinéma qui diffusait “La dernière tentation du Christ” de Scorcese… 1 mort.

8. Le 7 avril 2005,
Damien B

C’est fou comme certains anti sombrent rapidement dans le négativisme. Enfin… on met le drapeau en berne pour quelqu’un qui a plus de 25 d’actions internationales dans les espadrilles, et c’est une crise nationale. Par contre quand les plus gros vendeurs d’armes français s’auto-glorifient dans la presse qu’ils détiennent à plus de 90%, c’est normal, c’est génial. La probité est vraiment à sens unique en ce moment.

Blah ? Touitter !