Journal de bord

dimanche 3 février 2008

Le problème Plenel

Pour moi, c’est décidé. Tant que MediaPart sera dirigé par un bonhomme aussi odieux que Plenel, tant que ce projet se pensera comme l’unique et définitive voix de la vertu contre le monde entier, je ne m’abonnerai pas. J’ai la vague impression que la révolution du journalisme participatif passe -aussi- par une vision un peu plus humble et une approche moins arrogante. [Versac : “Et si le problème de Mediapart, c’était Plenel ?”]

1. Le 3 février 2008,
Eric

M. Plenel, soyez gentil, offrez un abonnement à Versac (et à Gonzague Dombricourt)…

2. Le 3 février 2008,
tardif

MediaPart, c’est la nouvelle succursale de Désir d’Avenir ? J’ai bon ?

3. Le 3 février 2008,
VinZ

Oui, d’ailleurs l’avocat de MediaPart est le président de Désirs d’Avenir…

4. Le 4 février 2008,
mry

pareil que Versac et en plus le coté à fond avec Ségo me gave.

Blah ? Touitter !

Lettre ouverte aux homos

L’aspiration à l’adoption d’enfants relève de la même revendication monthy-pythonesque d’hétérosexualisation de l’homosexualité. A t-on pris garde au fait que ce casting (2 papas, ou 2 mamans, ou 2 sans-opinion) met à mal non seulement le brushing de Boutin, mais le complexe d’Œdipe, fondement de l’analyse freudienne : quel père tuer, même symboliquement – et pour épouser quelle mère ?

Et puis il y a l’hypersexualité gay qui, sans me vanter, est attestée par toutes les statistiques (sortez les vôtres, bandes de glands !) Est-elle bien compatible avec la pa (ma) ternité ? Paul et Jean-Paul auront-ils encore le temps de courir les saunas et les backrooms quand il leur faudra langer, changer, faire manger puis éduquer leur bébé-éprouvette ou leur petit Viet’ ? Imagine-t-on Freddie Mercury en train de pouponner ?

Il n’est pas jusqu’à l’ordination sacerdotale qui ne soit aujourd’hui revendiquée comme un droit par les homosexuels – après les femmes et en attendant l’intergroupe. Voir le hourvari provoqué par Benoît XVI rappelant le refus permanent et universel de l’Eglise d’ordonner ès qualités des prêtres homosexuels. Mais qui est contraint d’être catholique ?

[Causeur, salon de réflexions, Basile de Koch : “Take a walk on the Wilde side ! Lettre ouverte aux homos militants qui veulent adopter le modèle hétéro”.]

1. Le 3 février 2008,
marie-hélène

Il postule pour le boulot de roi des cons, c’est ça.

Moi j’ai une autre théorie c’est au nom de quel fatras psychologisant, peut-on, dans notre société refuser l’adoption à des gens du fait de leur orientation sexuelle alors que, dans le même temps, on laisse des hétéros, sous prétexte qu’ils ont fabriqué eux-mêmes les enfants, les massacrer. Avec comme épitaphe “la famille était suivie par les services sociaux”.

Et les gens qui se battent contre l’adoption homo, si comme ils le disent c’est pour le bien des enfants et parce qu’ils les aiment, pourquoi ne luttent-ils pas contre le fléau de la maltraitance pour commencer ?

Bref, un sujet qui me fait bouillir.

2. Le 3 février 2008,
e-cedric

Ce qui est bien avec les blogs, c’est qu’ils offrent la possibilité de (dé)montrer le degré d’obsolescence de certains, comme Plenel, ou Basile de Koch ici.

Qui tente de justifier, en instrumentalisant Freud et stigmatisant ce que je vois comme une altérité, sa lâche et visiblement culpabilisante soumission à la vision orthodoxe de la famille : patriarcat et position du missionaire.

Et puis, ils ne parlent que des gars. Quid d’électre ?

3. Le 3 février 2008,
Elisabeth

Peut-on indéfiniment disqualifier publiquement les parents de quelques dizaines de milliers d’enfants sans causer à ces derniers un certain nombre de traummatismes psychologiques ?

4. Le 3 février 2008,
Mossieur Resse

Je trouve l’argumentation de marie hélène aussi réductrice que ce qu’elle prétend dénoncer. Son empressement à associer maltraitance et familles hétéros (hétérophobie?) est aussi probante que celle associant hativement pédophilie et homosexualité (qu’on taxe à bon droit d’homophobie). Même mécanique, visant à généraliser à partir de cas particuliers. Pourquoi n’y aurait il pas des familles homos maltraitantes, comme il y a sans doute des hétéros pédophiles? Bref, si le débat est ouvert, il faudrait essayer d’en débattre avec des arguments qui valent la peine. A ce niveau, la “marchandisation de l’enfant” me semble par exemple d’une toute autre portée “éthique”, pour peu qu’on veuille bien s’y pencher.

5. Le 3 février 2008,
leeloo

moi, momon biologique de deux petites gisquettes de 25 et 30 ans suis persuadée que j’ai fait au moins autant de sottises en les élevant qu’une momon/popa adoptif ! vous remarquerez que je n’ai pas cozé de mes préférences sexuelles parce que je suis persuadée qu’elles n’ont strictement rien à voir avec mes “capacités d’élevage”…

6. Le 3 février 2008,
Ouinon

Sauf à considérer les homosexuels comme des sous-Hommes, je ne vois pas en quoi l’orientation sexuelle influerait sur quoi que ce soit dans l’épanouissement de la vie d’un Homme ou d’une famille. La seule et unique chose qui différencie les homos et hétéros, c’est l’orientation sexuelle, point (même différence qu’entre homme et femmes d’ailleurs). À mon avis, « le conformisme bourgeois » est plutôt du côté de ceux qui s’imaginent d’autres différences.

7. Le 3 février 2008,
KassNoizett

” Smelly Caaat ! Smelly Caaat !

Why are them feeding youuu….

Smelly Caaat ! Smelly Caaat !

…it’s not your fauuult….”

8. Le 3 février 2008,
Ouinon

Et puis ce que Basile de Koch appelle « l’hétérosexualisation de l’homosexualité », on pourrait tout aussi bien l’appeler l’égalité des droits, non ?

9. Le 3 février 2008,
Matoo

Pour moi c’est surtout très dur de lire des généralisations aussi caricaturales. Il existe autant de comportements que d’individus, et il devient donc difficile, voire inepte, de verser comme cela dans des assertions aussi implacables et argumentées. Mes amis homos qui désirent des enfants sont en tout cas tout à fait aptes à en avoir, et dans leur tête, et dans leur mode de vie. Ni plus, ni moins que des hétéros. :)

Ceux qui veulent continuer à jouir de leur hédonisme égoïste et anti-hétéronormalité (comme moi) n’y songent même pas. Mais je changerais peut-être, et de vie et d’avis… On a tous des phases, hétéros et homos. Les gays sont aussi capables que les hétéros d’élever des enfants, ça c’est indéniable.

10. Le 3 février 2008,
michel v

Assez affligeant. Je dois avouer que le bout sur Œudipe m’a fait sourire, dans le sens où ce seront plutôt les personnes extérieures au couple qui chercheront comment le faire correspondre à leurs schémas prédéfinis, plus que l’enfant lui même.

Le paragraphe sur l’hédonisme qui serait typique aux homos me débecte par contre, par son manque évident de recul : qu’est ce qui fait que la démographie visée par ce paragraphe s’adonnerait à la post-adolescence perpétuelle, sinon le refus de la société de leur accorder une vie d’adulte “conventionnelle” avec le mariage et l’enfantement ? Qu’est ce qui fait que les hétéros éternels post-ados peuvent quand même faire des enfants sans qu’ils ne leur soient enlevés par les services sociaux, sinon la bête biologie ?

Aucun argument n’est avancé par Basile de Koch à part “c’est comme ça et puis voilà”. On est bien parti pour faire des progrès, avec ce genre de “causeur”.

11. Le 3 février 2008,
Jujupiter

Je ne comprends pas l’argument “les homos ne doivent pas se marier ou adopter, afin de pouvoir conserver ce mode de vie alternatif qui fait toute leur richesse!”.

12. Le 3 février 2008,
Jujupiter

Ah et puis, la psychologie de seconde zone aussi, c’est pas super. D’ailleurs, parmi les enfants déjà élevés par des couples homosexuels, combien deviennent des psychopathes? Je suis sûr que ce chiffre est à égalité avec celui des hétéros.

13. Le 3 février 2008,
chondre

Homophooooooobiiiiiie!

L’hétérosexualisation de l’homosexualité, je l’encule, tout comme le complexe d’Oedipe et Basile de Koch. Tous les pédés ne passent pas leur temps libre au dépôt à sucer des bites. On peut être pédé, fidèle, vivre en couple, s’aimer “profondément” (hé hé) être heureux et avoir envie d’avoir un “petit Viet”.

C’est quoi le problème bordeeel?

Drôle de réflexion de la part d’un troll issu d’une bande de connards cocaïnomanes. La fréquentation de Pasqua et ses amis pourris lui a certainement grillé ses deux neurones.

14. Le 3 février 2008,
marie-hélène

Ce que je dis c’est qu’on se soucie 3 milliard de fois plus des problèmes psychologiques même pas prouvés des enfants qui vivraient dans des couples homo que parfois de la simple survie physique de certains enfants.

J’ai été personnellement confrontée à la difficulté qu’il y a dans notre pays de faire protéger des enfants qui doivent l’être par les mêmes services sociaux qui refusent l’adoption aux homos et les motivations d’un non refus d’intervention sont parfois sordides. Heureusement, dans le cas le plus récent que je connais l’école et la justice sont des institutions moins indifférentes.

Et monsieur Resse, ne caricaturez pas ma pensée : Je n’ai jamais dit que les homos étaient par nature moins maltraitants que les hétéros.

15. Le 3 février 2008,
Pierre-Yves

J’ouvre parfois les commentaires avec un brin d’inquiétude. Je suis rassuré.

16. Le 3 février 2008,
Thierry

De toutes façons, comme il est très bien dit dans les 12 arguments contre le marriage gay :

Il est évident que des parents gays élèveront des enfants gays, tout comme les parents hétéros n’élèvent que des enfants hétéros.

17. Le 3 février 2008,
mc

Vraiment choquant. “le complexe d’Œdipe, fondement de l’analyse freudienne : quel père tuer, même symboliquement – et pour épouser quelle mère ?”

Alors ça, ça relève d’un contresens magistral sur le sens de la psychanalyse. Freud ne construit pas un “modèle”, des normes valables pour que les familles vivent bien ou mieux, il décrit des mécanismes psychiques. Par conséquent, “mettre à mal le complexe d’Oedipe” ne veut rien dire, et n’a certainement pas valeur d’argument. Ajoutons qu’avoir deux papas ou deux mamans ne veut pas dire qu’on est dépourvu de parents biologiques hétéros, donc bien d’un père à tuer et d’une mère à aimer. Enfin, le fond de cet arguement d’inculte est que l’Oedipe des enfants d’homos sera “mal résolu”, or, on constate que l’immense majorité de ces enfants d’homos sont hétéros.

Le trip sur les prêtres est également très faible argumentativement. ATTENTION POINT GODWIN “Mais qui est contraint d’être catholique ?” Transposons cette brillante logique au IIIème Reich : les nazis excluaient les juifs, mais qui est contraint d’être nazi ? Bravo !

18. Le 3 février 2008,
cossaw

Je crois que Basille de Koch (je préférais Karl Zéro) oublie plusieurs points, notamment que les modes de vie ne sont pas réservés à une “classe”, et que les hétéros eux-mêmes ne sont pas obligés de suivre une norme données… cela n’empêche pas de vouloir vivre en couple, d’avoir un toit commun, une protection commune, des impôts communs, etc. Si ça nous chante. De même que les hétéros ont le droit de vivre en concubinage, si ça leur chante. Sauf qu’eux ne sont pas emmerdés quand ils veulent se remarier pour la seconde fois… Quant aux principes d’éducation que B de K semble vouloir amener, ça ressemble aux excès de ce foutu principe de précaution.

Ceci dit, son papier aurait pu dire la même chose d’une façon amusante qu’il serait mieux passé.

De manière générale, les associations LGBT (sauf peut-être les anarchistes…) ne demandent qu’un accès aux droits et devoirs des autres citoyens, et ce n’est pas anormal comme semble le penser B de K. Il était présent à l’époque où justement il fallait se démarquer parce que les droits des femmes et des homos & trans étaient si peu présents : cela n’empêchait pas les féministes d’être mères. Tout ce qu’elles voulaient, c’était de maîtriser leur corps, leur maternité, leur vie. C’est exactement ce qui se perpétue - et revient sur le devant de la scène pour les droit des femmes d’ailleurs aussi !

Il y a des buzzwords dans la blogosphere politique, l’un d’entre eux qui me permet de disqualifier l’auteur comme étant un imbécile est le mot bourgeois.

La seul façon pour moi de liquider ce probleme est de faire en sorte que la législation ne soit plus discriminante du tout. On aligne le droit pour que le mariage l’adoption et le reste puisse être accessible a tous.

C’est ce qui est fait dans cette contré en ce moment prise par les neiges qu’est le Canada et il n’y a pas eu de désintégrations de la société ni de guerre civil.

Enfin le must est l’assimilation des gays a la nymphomanie, no comment.

20. Le 3 février 2008,
Yhp

Heu, vous êtes sûr que c’est du premier degré?

21. Le 3 février 2008,
Nichevo

Ce sera la question casse gueule de la semaine posée par Laurent. Je suis hétéro et je me suis posé cette question après en avoir discuté avec un ami homo qui a accepté d’avoir un enfant pour un couple de lesbiennes; l’enfant est agé de quinze ans maintenant; il voit régulièrement son père. la situation était particulière et le couple de lesbiennes s’est séparé; le gosse vit seul avec sa mère qui n’a pas trouvé de nouvelle compagne. Qu’on se rassure, il va bien.
Je me suis souvent posé la question; est ce que cet enfant aura plus de difficultés à s’épanouir si son modèle familial est basé sur “deux pères” ou ” deux mères”; il est adolescent; tout peut arriver. Il a compris que son père et sa mère sont homos. Est ce perturbant pour lui? Je n’ai pas la réponse et on en a jamais parlé. Je ne le connais pas assez.
Laurent va me retorquer que je suis victime d’un syndrome judeo chrétien et d’autres vont crier à l’homophobie primaire, je m’en moque. Je me suis posé la question c’est tout et je n’ai toujours pas de réponse. Ce que je sais c’est qu’une femme seule peut adopter un enfant; pour un homme c’est nettement plus compliqué. Les couples ouvertement homosexuels ne peuvent pas adopter ce qui est une discrimination flagrante. Je crois que dans ce domaine il faudra un jour que les autorités dépassent un peu l’hypocrisie et autorisent les couples homos à adopter, pour peu que, tout comme pour les couples hétéros, une réelle enquête de moralité soit effectuée.

22. Le 3 février 2008,
tardif

Tous ces gamins d’homos, gavés d’Activia, qui jouent avec le rude-boy de leurs papas, pendant que ces derniers se donnent des fessées avant de s’enculer… parce que c’est vendredi ! Tenez, moi ça me dégoûte et je préfère me branler tout seul devant des vidéos de footballeurs argentins.

23. Le 4 février 2008,
krysalia

la seule chose importante pour accorder l’adoption c’est la capacité du ou des adultes à prendre en charge les besoins de l’enfant, qu’ils soient affectifs, éducatifs ou matériels.

La sexualité d’un des parents ou des deux n’a pas grand chose à voir avec ça, de même que leur sexe ou le lien qui les unit.

Il vaut mieux être aimé et choyé par sa tante et une grand mère, il vaut mieux être entouré d’attention et de respect par deux hommes formant un couple, que de grandir dans une famille hétéronormée qui considère vos besoins comme une corvée indigne d’interêt (par exemple, et hélas entre autres possibles).

Les référents paternels et maternels se trouvent aussi en dehors de la stricte image du père et de la mère, ils se composent avec les différents types d’adultes que l’on rencontre dans son developpement.

Bien souvent, les gens sont d’accord pour dire que plus d’une image masculine ou féminine les a influencés ou aidés à se construire. L’enfant d’un couple homo tirera partie de ces influences au même titre que celui d’un parent unique, ou d’un autre élevé chez sa grand mère, par exemple, et finalement au même titre que celui d’un couple hétéro. Je ne vois pas de quel droit on demanderait à un couple non hétéronormé de fournir à l’enfant quelquechose que des parents hétéros ne lui fourniraient pas mieux !

24. Le 4 février 2008,
Jun

L’adoption est le détail démago, à quand une véritable égalité sur des détails plus terre à terre comme la fiscalité ?

25. Le 4 février 2008,
Martin P.

pas sur de saisir la prise de position, mais ça concommite avec ce que je disais récemment sans tirer les memes conclusions: le but du jeu n’est pas d’être tous identiques, même en tant que parents. Donc pourquoi pas des parents homos. Mais si on renverse en disant que le but du jeu est la mixité on peut plaider pour la parentalité la plus hétérogène: monoparentalité moins favorable qu’homoparentalité moins favorable qu’heteroparentalité (on objectera: pourquoi pas 2 homos de sexe différent, avec bisexuel en bonus?)

Aux mots

26. Le 5 février 2008,
loupblanc dit le renard

Apres ta sortie minable sur la shoah , voila , maintenant que tu t’attaques aux homosexuels, mon cher Laurent. Qui sera la prochaine cible de tes attaques: les gitans? les handicapés physiques et/ou mentaux! J’ai l’impression que sous l’ère Bling-bling, le coeur fasciste de certains se révele au grand jour…

27. Le 5 février 2008,
xave

C’est ben vrai, ça, Laurent, leeeeave les pédéééés alooooone ! Qu’est-ce que tu y connais en pédés, dtfaçons ?

28. Le 5 février 2008,
michel v

loupblanc : fais bien la distinction entre citation et appui. Imagine que pour illustrer plusieurs posts que tu aurais fait sur les dérives kémites du rap français, tu cites des paroles de Karifa, et que hop là comme ça t’as un mec qui vient te traiter d’antisémite ! Eh bien tu viens de faire la même chose ici…

29. Le 5 février 2008,
loupblanc dit le renard

@ michel v, jusqu’a preuve du contraire, c’est bien embruns qui dans son twitter a declarer que “la shaoh est la plus grande oeuvre de l’humanité, dommage qu’elle fut si imparfaite”. il n’a cité personne?, et dans le post qu’il a ensuite fait, il disait qu’il assumait ses propos. c’est un reve, ou peut etre suis je fou?

30. Le 5 février 2008,
michel v

loupblanc : je te parle de CE post, ici, où tu accuses Laurent d’être homophobe. Il a écrit lui même dans son twitter que les homos ne devraient pas avoir le droit d’adopter peut être ? Ou il a juste cité un propos homophobe ?

31. Le 5 février 2008,
loupblanc dit le renard

pour moi, etre contre l’adoption d’enfants par des homosexuels en pretextant leur supposé hyper-activité sexuel, c’est de l’homophobie. Beaucoups d’homosexuels vivent leur sexualité sereinement, comme tout un chacun. Je ne pense pas que les homos veulent adopter un comportement d’hetero, l’envie d’elever des enfants n’est pas l’apanage d’un comportement sexuel en particulier

32. Le 5 février 2008,
michel v

OK, te rends-tu compte que tu prêches à des convertis (dont l’hôte de ces lieux) et que tu n’as rien compris au concept même de citation ?

Next !

33. Le 5 février 2008,
Xavier

Dans la jungle des pédéblogues, Embruns est connu comme le loup blanc ;)

34. Le 5 février 2008,
Yhp

Loupblanc, avant d’attaquer quelqu’un, la baaaaaaase de l’honnêteté intellectuelle, c’est de l’avoir lu pendant quelques temps, pour se faire une idée de ses opinions. Autrement, tu cours au contre-sens, comme tu viens de l’illustrer en grand.

35. Le 6 février 2008,
loupblanc dit le renard

ok, Yhp. Selon toi, lorsque j’entends un con ( c’est a dire un homme/femme dire des conneries), je devrais, avant de réagir, l’etudier pour connaitre ses opinion antérieurs, eh ben non, le net, vois tu est un espace de réaction presque instantanné, et lorsque quelqu’un ( qui a une audience relativement elevé dans la blogosphere) fait part de ses opinions, il doit s’attendre a des reactions fondées ou pas, ainsi va la vie au pays des claviers. alors tes leçons de petit roquet, tu peux te les garder. RRRRRwarf WARF

36. Le 6 février 2008,
xave

Effectivement, Yhp te disait que quand on ne sait pas, on ferme sa gueule, par humilité. Tu sembles être plutôt partisan du “je ne sais pas du tout de quoi je parle, mais ça ne m’empêche pas d’être sûr de savoir mieux que vous.”

Chacun son intelligence, hein ?

37. Le 6 février 2008,
loupblanc dit le renard

effectivement, et chacun son idole a defendre

38. Le 6 février 2008,
Yhp

Loupblanc, tes messages de décérébré, tu peux te les garder.

39. Le 6 février 2008,
Xavier

Malheureusement, je crois que Loupblanc a besoin qu’on lui explique les choses noir sur blanc (ahem). Pour les besoins du public, je vais mettre tout ça en gras :

Laurent Gloaguen, propriétaire du présent blog, est lui-même homosexuel. Le présent billet n’a pas été écrit par lui, mais été intégralement composé d’une citation homophobe, afin de provoquer la réfléxion auprès du lecteur - et de lancer les commentaires.

Clairement, j’ai connu des renards plus rusés.

40. Le 6 février 2008,
MICHEL V C@MMUNICATION

Zyva Xavier d’où tu traites Laurent de pédésexuel, tête de mort ?

41. Le 6 février 2008,
Xavier

J’ai juste ouï dire que Laurent savait apprécier une bonne pipe bien bourrée. M’enfin c’est la première fois que je viens sur ce blog, peut-être ai-je mal compris les intentions de l’auteur

42. Le 6 février 2008,
Yhp

Non mais Xavier, ça va pas d’outer Laurent comme ça? :-)

Accessoirement, être homosexuel n’est pas logiquement incompatible avec être homophobe. Par exemple, j’ai cru comprendre du billet de Basile de Koch qu’il était lui même homo (le « sans me vanter », par exemple), et vous vous accordez tous à le considérer comme homophobe (je réserve mon jugement parce que je n’arrive pas à décider à quel degré il faut le lire).

43. Le 7 février 2008,
godefroy

quel gâchis… Il y aura toujours des imbéciles pour s’imaginer qu’une famille s’entend dans le sens stricte de la chrétienté. Papa, maman, et enfants sages et biens comme il faut. Pour eux, les ’autres’ sont des marginaux. Eh bien soit, je suis marginal. Je suis homo, je vis en couple, j’ai quatre enfants, mon ami en a deux, mes deux aînés ont leur petite amie/petit ami. huit gosses, à la maison. Beaucoup d’amour. Pas de backroom. Pour quoi faire? Les pédés sont-ils tous des pervers? Je vous renvoie à vos pornos, Monsieur, que vous cachez à Madame et vous rappelle que vos commentaires réducteurs sur un sujet que vous ne connaissez pas, ou mal,ne regardent que vous. être homo, ce n’est pas être un sous-produit de la race humaine. nos besoins d’être parents, ou pas, sont les mêmes. C’est bien plus difficile pour nous car contrairement à vous, les hétéros, on ne nous permet pas le droit à l’erreur. Nos faits et gestes sont scrutés dans les moindres détails. Une erreur d’éducation n’est pas tolérée, tandis que les vôtres… Nous devons être parfaits avec nos enfants, parfaits en couple, sinon, gare aux jugements. Mais qu’importe, nous les aimons nos gosses, et ils nous le rendent bien. Comme vous, nous n’espérons que le meilleurs pour eux. Et peut-être que nous y arriverons, au bout du compte, bien mieux que vous. A cause de la pression continue, parce que nous sommes conscient du regard des autres sur nos enfants. allez, bonne journée et sans rancune, et surtout, bonne chance avec vos enfants.

Blah ? Touitter !