Journal de bord

vendredi 29 février 2008

Friday Dog Blogging

Fail Dog.

Fail Dogs.

1. Le 29 février 2008,
Off Topic

£oïc £€ M€ur a-t-i£ p€rdu £’un d€ $€$ m€i££€ur$ ami$ ?

2. Le 29 février 2008,
tardif

Je m’étonne que tu n’aies pas choisi celle-là

3. Le 29 février 2008,
C’est Raoul

Enfin! Ca fait changement des chats et de LLM!

4. Le 29 février 2008,
Martine

Ouais Raoul, j’allais dire la même chose. Les chiens vont enfin y avoir droit.

Blah ? Touitter !

Les tweets du jour

Échanges entre Michael Arrington et Loïc Le Meur sur Twitter.

1. Le 29 février 2008,
Kevin

Ohh.. Ils se boudent…

2. Le 29 février 2008,
Yogi

C’est la traduction de “Casse toi pauvre con” ? Sarkozyste un jour, Sarkozyste toujours …

3. Le 29 février 2008,
Mirko

ça ressemble surtout à une grosse blague pour se faire du buzz…

4. Le 29 février 2008,
mry

d’ac avec Mirko…

5. Le 29 février 2008,
authueil

et une confirmation de l’immaturité de certains blogueurs…

6. Le 29 février 2008,
Thanh

On peut enlever de sa following list un actionnaire?

7. Le 29 février 2008,
GreG

Ca me fait penser à la vidéo du fan de Britney Spears :

“Pleaaase !!! Do not piiiing me anymoooore !!! Wouhoouuu !!! Leave me aloooone !!!!”

8. Le 29 février 2008,
Mirko

Il va pouvoir changer son slogan LLM: “Les blogs démarrent des conversations, Twitter les termine.”

9. Le 29 février 2008,
âne

ce sera plus génant quand il se fritera avec atomico. qu’est ce qui s’est passé ?

10. Le 29 février 2008,
Gabrielle

Si c’est une blague de leur part, c’est plutôt drôle :)

Blah ? Touitter !

1 sur 100

For the first time in the nation’s history, more than one in 100 American adults is behind bars, according to a new report.

Nationwide, the prison population grew by 25,000 last year, bringing it to almost 1.6 million. Another 723,000 people are in local jails. The number of American adults is about 230 million, meaning that one in every 99.1 adults is behind bars.

Incarceration rates are even higher for some groups. One in 36 Hispanic adults is behind bars, based on Justice Department figures for 2006. One in 15 black adults is, too, as is one in nine black men between the ages of 20 and 34.

The report, from the Pew Center on the States, also found that only one in 355 white women between the ages of 35 and 39 are behind bars but that one in 100 black women are.

[The New-York Times: “1 in 100 U.S. Adults Behind Bars, New Study Says”.]

Et 1 sur 15 pour les noirs…

P.S. En français, Libération : “Un Américain sur cent derrière les barreaux”.

1. Le 29 février 2008,
Markss

Et 60% des noirs américains ayant abandonné l’école avant le bac (“drop-outs”) sont passés par la prison à un moment avant leur 40 ans.

2. Le 3 mars 2008,
Manu

Autre piste de réflexion : Dans de nombreux états, aller en prison prive cette personne de ses droits civiques, notamment de son droit de vote. Combien de personnes sont donc privées de droit de vote aux états ?

Blah ? Touitter !

Le Barreau homophobe ?

Copie d’écran, filtrage des contenus homosexuels.

Le barreau de Paris met à la disposition des avocats des ordinateurs avec accès à Internet, pour leur permettre de consulter leurs courriers, faire des recherches, etc.

Mais en aucun cas de consulter des sites pouvant parler d’homosexualité.

Homophobie au Barreau, ou proxy à la con mal paramétré ?

P.S. Bon, c’est pas une première pour moi.

1. Le 29 février 2008,
OlivierJ

Peut-être que pour un site un peu cochon, il y a aussi blocage, avec comme mention “Category: Heterosexuality” :-)

2. Le 29 février 2008,
padawan

Ce filtre discrime en fonction d’une orientation sexuelle. C’est balot, pour un barreau. :D

3. Le 29 février 2008,
Off Topic

Ptin, ’faut tout faire ici!

Si vous êtes enfermé(e) dans ce genre de boite qui met son nez dans votre mail comme dans votre cul, utilisez Tor! Vos communications ne seront plus sniffables et vous apparaîtrez dans l’internet avec une IP différente de celle de votre employeur. Tor (+privoxy) est lent mais au moins ca fonctionne!

Pour info et avec le petit plugin adequat sous Firefox, vous passez d’un simple clic de la connexion de votre employeur à celle via Tor et réciproquement.

Attention, Tor protège vos communications (et les permet en général) mais pas des keyloggers (logiciels espions qui enrégistrent votre activité au clavier).

Pour installer Tor sur votre Windows tout pourri, cliquez-ici. Les linuxiens sauront probablement se débrouiller tous seuls :)

4. Le 29 février 2008,
Mohammed

Tout de suite la grosse artillerie “homophobe”. Du grand n’importe quoi comme d’hab. Peut-être il a juste un peu razlebol de vos boniments. Cela ne vous a t-il pas effleuré vot’ esprit ô combien évolué ?

5. Le 29 février 2008,
OX

Oh! Un troll!

6. Le 29 février 2008,
Jujupiter

C’est un proxy importe d’Iran?

7. Le 29 février 2008,
âne

@momo : le probleme c’est pas que ce soit bloqué, mais que ce soit pour “homosexualité”. Mieux vaudrait mettre “adult”

8. Le 29 février 2008,
koz

Faut arrêter la chasse aux sorcières…

Le plus probable est davantage que le mec qui s’occupe du filtrage (et qui n’est d’ailleurs probablement même pas salarié du barreau) se sera basé sur l’un des billets sur lesquels tu fais valoir ton anatomie, ou ton gode préféré. Bon, derrière, il aurait pu privilégier une catégorie “sexuality” ou “obscenity”, hein… Mais bon, de là à incriminer le Barreau…

9. Le 29 février 2008,
koz

ps : as-tu cliqué, “to have this site re-evaluated” ?

Au passage : le barreau s’exprime encore en français.

10. Le 1 mars 2008,
padawan

Le classement n’est pas le fait du barreau, mais celui de l’éditeur du filtre web (FortiGuard). Ces éditeurs sont quasiment tous anglosaxons, et une catégorie “homosexuality” n’a rien de choquant dans leur culture (ni dans la nôtre d’ailleurs). Ce qui, par contre, est le choix du barreau de Paris, c’est de placer la catégorie en question dans sa liste noire, et là, n’en déplaise aux pisse-froid, ça soulève une intéressante question :-).

@Off Topic : en parlant de Tor, il y a assez de sordides histoires de serveurs de sortie piratés dont le but est de piquer des informations confidentielles (typiquement vos logins/mots de passe) pour que la prudence soit conseillée quand on utiise ce genre d’astuce. Bien pour surfer et troller anonyment sur le web en dépit du Proxy à la con™ du patron, pas bien du tout pour faire des choses un peu sérieuses comme consulter son compte bancaire.

11. Le 1 mars 2008,
Esurnir

@Padawan: Pour surfer sur son site bancaire je pense que le simple conseil a suivre est de suivre ce qu’indique son navigateur, le seul moyen d’ecouter les communication avec la bande c’est de cree un faux certificat signer par un non pki. Dans ce cas le navigateur affiche un message d’alerte comme quoi le certificat n’est pas de confiance.

12. Le 1 mars 2008,
padawan

@Esurnir : SSL c’est mieux bien sûr, encore que pas la protection absolue non plus. A lire : Rogue nodes snoop on TOR traffic et Tor at heart of embassy passwords leak.

13. Le 1 mars 2008,
Dagrouik

Je me demande comment des mecs en robe peuvent être homophobes. Est-ce qu’ils coupent aussi les sites S&M, où on s’appelle “maitre”?

14. Le 3 mars 2008,
Manu

Ouais Tor c’est bien, mais il faut crypter les communications, et ça me parait dangereux de ne pas le mentionner dans ton comm, off topic…

Comme disait le sage, la plupart des gens qui font tourner un “exit node” de Tor, sont le genre de gens qui veulent voir ce qui passe par un exit node de Tor.

Un peu comme si je laissait à disposition un proxy anonyme sur un de mes machines, je serais curieux de voir ce qui y passe :)

Blah ? Touitter !

Reconnaître la défaite

La situation du français au Québec inquiète. Le débat oppose les tenants d’un renforcement de la Charte de la langue française à ceux qui souhaitent favoriser le bilinguisme des Québécois dans le but de faire du Québec un point de rencontre entre les cultures anglophone et francophone. Mais personne n’a jusqu’ici soulevé l’intérêt d’une troisième voie, celle d’une anglicisation portée par un réseau scolaire anglophone unique accueillant tous les jeunes Québécois.

[…] L’anglicisation de Montréal, sans celle des régions, imposera un retour à la situation qui prévalait dans le Québec d’autrefois. En effet, ce déclin du fait français s’opère de façon asymétrique; marqué à Montréal, il est presque inexistant dans le reste du Québec. Puisque Montréal constitue le principal point d’arrimage du Québec au monde, la locomotive de son économie, le lieu de vie et de travail de ses professionnels, artistes et chercheurs, nous verrons inéluctablement un retour à la situation qui prévalait dans le Québec d’antan. Parler français ne sera plus qu’une manifestation de repli sur soi, fruit d’une stratégie de survivance anachronique, un facteur d’isolement et un frein à la réussite économique.

À cette «louisianisation» qui attend les Québécois des régions, la mise en place d’un enseignement uniquement en anglais constitue toutefois une solution. Le maintien d’un réseau scolaire en français favoriserait en effet indûment les jeunes Montréalais, qui, étant plus naturellement bilingues que leurs concitoyens des régions, bénéficieront seuls des opportunités offertes par notre métropole anglicisée. Un système scolaire anglophone éviterait ainsi une discrimination basée sur l’origine géographique, en accord avec les valeurs québécoises de justice sociale et d’équité interrégionale.

Au-delà de ce constat, il convient cependant de voir en quoi l’anglicisation peut être l’occasion d’un renouvellement radical de la culture québécoise, porteur d’un épanouissement sans précédent. Évidemment, l’anglicisation du réseau scolaire déboucherait sur celle de la société tout entière. Toutefois, à force de constamment présenter l’anglicisation sous le seul angle de l’abandon d’un héritage linguistique, on en vient à oublier les avantages, pourtant bien réels, que tirerait l’expression culturelle québécoise de ce processus.

[…] En optant pour la lingua franca contemporaine, nous épouserions aussi une langue qui, solidement ancrée en terre d’Amérique, serait plus à même de décrire notre réalité. La langue populaire permet certes depuis longtemps aux Québécois de penser et de dire leur réalité, mais elle demeure incompréhensible pour les autres francophones. L’anglais, dont la norme est actuellement nord-américaine, nous offrirait cette même possibilité, tout en nous évitant le risque de créolisation et l’isolement que celle-ci entraîne dans le cadre francophone. En s’affranchissant d’une langue qui confine au repli, les Québécois pourraient enfin s’épanouir pleinement et se voir participer activement à l’essor du monde anglo-saxon, qui concentre depuis longtemps les plus grands scientifiques, intellectuels et artistes de la planète.

[Le Devoir, Roberto Campeón et Emanuel Dion-Goudreau : “Angliciser le Québec”.]

1. Le 29 février 2008,
Off Topic

Vide de merde, #2644

Aujourd’hui, j’ai decouvert VDM. Je parcoure pas mal de pages, et je tombe sur une anecdote qui me fait comprendre que mon mec a une maitresse au vu des faits relativement uniques. Il n’a meme pas pris la peine de changer son pseudo. VDM

2. Le 29 février 2008,
n0wai

un raisonnement facile et grotesque, fait pour plaire aux rednecks

quand je pense que nos amis anglophones se moquent de l’assimilation républicaine en prétendant qu’eux, ils respectent les cultures et les identités…

le canada devrait-il se rattacher tout entier aux States pour se conformer à la “réalité de l’époque” ?

3. Le 29 février 2008,
D&D

Merci vraiment pour cet article restitué. C’est un choc inattendu pour moi. Je n’ai pas pu le lire en entier, je l’ai enregistré pour plus tard. Je n’ai encore aucun avis, ni sur la question, ni sur les arguments des rédacteurs. Simplement, je réalise soudain que je tiens beaucoup plus à la langue française que je ne l’aurais cru. Et sans doute bien moins que certaines personnes au Québec. C’est peut-être idiot mais je trouve ça très violent à lire, à penser. Il va pourtant falloir.

4. Le 29 février 2008,
tardif

Dixit Éric Grenier, rédacteur en chef du Magazine Jobboom : La guerre est perdue… Anglicisons-nous !

À lire, ce papier d’opinion paru dans Le Devoir de ce matin. Font-ils dans l’ironie extrême ou sont-ils sérieux? (…) Reste que ça pose la question suivante: les Écossais et les Irlandais ont-ils perdu leur particularité nationale en s’anglicisant? Ouf… je sens qu’il va faire chaud ici tantôt…

Un flot de commentaires en effet sous ce billet, mais ça ne chauffe pas tant que ça. Une grande variété de point de vue différents s’expriment plutôt cordialement, et placent le débat à un niveau tout sauf… provincial, et concerne finalement les Français autant que les Québecquois.

D’ailleurs, vu le nombre de post en anglais sur Embruns ces derniers temps, nous sommes en pleine anglicisation nous aussi ! La guerre est-elle perdue pour les Français aussi ?

Quelques extraits de commentaires tirés du débat qui bat son plein actuellement sur le Jobboomblog :

En Europe, il faut souvent démontrer sa connaissance de 3 langues pour être admis à l’université.

L’anglicisation ne va pas se produire “un jour”. L’anglicisation est un long processus complexe qui SE PRODUIT actuellement. C’est graduel et long et c’est en train d’arriver.

Elle est MOURANTE ta langue, dans le futur on va parler Anglais et CHINOIS !!

Depuis 1999, l’Écosse a son propre parlement et en 2005, elle adopte une loi pour préserver le scots et le gaelic, ses langues ancestrales. Ces langues, pourtant, sont dans un état moribond, elles ne sont parlées que par les vieux dans des régions reculées du nord de l’Écosse. Mais dès qu’ils en ont eu le pouvoir, les Écossais n’ont pas perdu de temps pour faire passer une loi visant à les préserver, le Gaelic Language (Scotland) Act, adopté en 2005, seulement 6 ans après la création du parlement écossais. Il m’apparaît donc évident qu’il s’agit là de l’expression d’un désir profond d’un peuple qui n’attendait que l’occasion de pouvoir s’exprimer.

Dans les milieux linguistiques, il est bien connu que la langue la plus menacée aujourd’hui, c’est l’anglais ou, plus précisément, le bon anglais.

Moi, ce que je trouve désolant, c’est que quand on parle du débat linguistique et de la domination ou de la prépondérance d’une langue sur les autres, on compare un peu ça à la guerre du Beta contre le VHS qui a fait rage à une certaine époque pour les magnétoscopes, alors que c’est à la musique et aux préférences audiovisuelles qu’on devrait se référer, au contenu. La langue pour les êtres humains, c’est beaucoup plus que le média, c’est une forme d’expression, c’est une “couleur”, c’est une caractéristique, une personnalité, un son, une musique, une manière de vivre. Une émotion.

5. Le 29 février 2008,
Blip

Jusqu’à ce que je lise l’article original en entier, je pensais que c’était un troll, une parodie ou un moyen de tourner en ridicule l’idée d’apprendre le bilinguisme au primaire.

6. Le 29 février 2008,
Damien B

En optant pour la lingua franca contemporaine

Le mandarin ? L’espagnol ? Ah non, l’anglais : aucune ambition ces québecois.

7. Le 1 mars 2008,
Eric

Quoi qu’on en dise, et au-delà des questions linguistiques locales, la langue française est en voie de marginalisation. Je vis en Allemagne et l’enseignement du français est en chute libre - dixit le fils d’un ami : “Je préfère apprendre l’espagnol, de toute façon, le français ne sert à rien”. Les Francais qui s’indignent de cette évolution feraient bien de se souvenir que c’est sur ce même autel de la modernité et de l’”ouverture sur le monde” que la “République” a perpétré le linguicide breton - il y a quelques décennies à peine.

8. Le 3 mars 2008,
MQ

De toutes façons les Québécois n’aiment pas vraiment le français. Ils s’obstinent à (essayer de) le parler juste pour faire chier les anglophones. Si c’était du klingon ça serait du pareil au même, tant que ce n’est pas de l’anglais.

Le français de ma fille a cessé de se dégrader depuis que nous vivons en Ontario, l’expérience québécoise ayant été un désastre du point de vue de la qualité de la langue (rien à voir avec les régionalismes ou les particularités du français canadien : je parle du laisser-aller généralisé de la Belle Province vis-à-vis de sa propre langue).

Du coup, contrairement à la plupart des Québécois qui baragouinent en français et peinent en anglais, elle sait vraiment parler français ET anglais.

Blah ? Touitter !