Journal de bord

jeudi 29 janvier 2009

Mention légales à la con

Astral Media est un groupe audiovisuel canadien. Les mentions légales de son site sont assez croustillantes :

Les sites des tiers peuvent donner accès au présent site, mais ils ne peuvent en reproduire le contenu. En outre, il est interdit de prétendre qu’Astral est associée avec un tiers ou approuve son site ou ses produits. Les sites des tiers qui contiennent un lien vers le présent site ne doivent contenir aucun matériel de mauvais goût, offensant ou sujet à controverse, et doivent avoir un contenu qui convient à tous les groupes d’âges. Astral peut retirer à un tiers le droit d’afficher un lien vers son site à tout moment, à son entière discrétion.

Comme chacun sait, mon carnet web ne contient aucun matériel de mauvais goût, offensant ou sujet à controverse, et convient à tous âges… C’est ainsi en toute confiance que je fais un lien vers le site d’Astral Media, société qui a tout compris à Internet.

[Trouvé chez Fagstein.]

Traque aux faux homosexuels

Un nombre croissant de demandeurs d’asile, « en particulier des ressortissants du Mexique et du Nigeria », prétendent être homosexuels en arrivant à la frontière canadienne pour obtenir le statut de réfugié. Une situation que l’Agence des services frontaliers a à l’oeil, révèle un document obtenu grâce à la Loi sur l’accès à l’information.

[…] Depuis 1993, année où la Cour suprême a tranché en faveur des homosexuels dans l’arrêt Ward, le Canada reconnaît l’orientation sexuelle comme un motif d’asile au pays. « Les demandeurs reconnus sont considérés comme des gens persécutés en raison de leur appartenance à un groupe social », explique le porte-parole de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR), Stéphane Malépart.

[La Presse, Tristan Peloquin : “L’Immigration a les faux homosexuels à l’oeil”.]

Je propose qu’un corps d’élite de la Gendarmerie royale canadienne (connue également sous l’appelation PBMC, Police Bien Montée du Canada), composé de ses plus beaux membres, soit affecté à la détection de l’homosexualité des Mexicains aux frontières.

1. Le 29 janvier 2009,
authueil

tu t’engages ?

2. Le 30 janvier 2009,
ZeNono

Ou il demande la nationalité mexicaine :)

Blah ? Touitter !

Nationalité de Carla B.

Puis patatras, elle s’est emmêlée dans ses explications sur sa nationalité, française, italienne, ou franco-italienne… On n’y comprend toujours rien.

Elle avait déclaré il y a quelque temps dans l’émission du célèbre journaliste américain David Letterman, qu’elle était devenue française par son mariage, expliquant qu’elle ne pouvait pas garder la double nationalité, ce qui ne posait d’ailleurs aucun problème aux Italiens qui le savaient. Puis virage à 360° dimanche dernier devant le public de la RAI : elle a affirmé la main sur le cœur qu’elle était évidemment encore italienne, ayant toujours voté en Italie, mais qu’elle avait bénéficié automatiquement et immédiatement de la double nationalité par son mariage et qu’elle n’avait jamais voulu renoncer à sa nationalité italienne pour ne garder que la française. […]

D’où certaines interrogations existentielles sur la nationalité réelle de Carla… Qu’en est-il ? La connaît-elle-même ? Allez, un petit point juridique, spécial dédicace. Chère Carla, l’acquisition de la double nationalité n’est jamais automatique en cas de mariage ni selon la loi italienne ni selon la loi française, pour éviter les mariages blancs. La législation française subordonne en effet l’acquisition de la nationalité française notamment à une démarche volontaire pour l’obtenir et à la démonstration de quatre ans de vie commune à compter du mariage. […]

Donc, de deux choses l’une, ou Carla a bénéficié d’un traitement de faveur Très Grande Vitesse-Very Important People pour son caractère « exceptionnel » ou ses « actions émérites » ou elle entretient (volontairement ou involontairement) la confusion sur le sujet.

[Andiamo ! : “Carla Bruni est-elle italienne ?”]

D’un autre côté, la nationalité de Carla, tout le monde s’en fout. Que Carla Bruni-Sarkozy soit éventuellement une menteuse, c’est un peu plus intéressant.

1. Le 29 janvier 2009,
Yann

N’est-elle pas plus tout simplement du Sarkostan ? Petite province du 55 rue du faubourg Saint-Honoré.

2. Le 29 janvier 2009,
Natacha

Sors de ce corps, Eolas !

3. Le 29 janvier 2009,
quanto fa l’ora costo a milan?

une femme ne ment jamais, elle trompe son monde c’est tout

4. Le 29 janvier 2009,
karl, La Grange

Galabru nie aussi.

5. Le 30 janvier 2009,
Pascal

Un virage à 360°, c’est un peu aller tout droit, en fait.

6. Le 30 janvier 2009,
Erwan

..en tous cas, je tiens de source sûre qu’elle n’est pas le père de Zohra.

7. Le 30 janvier 2009,
Olivier G.

@Pascal : pas du tout, un virage à 360°, c’est un Yvan le Fou, ça permet de repérer les ennemis qui voudraient t’attaquer.

Blah ? Touitter !

Retour vers le futur de la presse papier

Long before anyone had heard of the Internet, early home computer users could read their morning newspapers online… sort of. Steve Newman’s 1981 story was broadcast on KRON San Francisco.

TechCrunch, Robin Wauters : “You Need To See This Video (1981 TV Report On Birth Of Internet News)”.

(Ah, les Tandy TRS-80, le TRS-80 Color à 0:55, les modems à coupleur acoustique… Nostalgie.)

1. Le 29 janvier 2009,
Suricat

pas si vieux tout ça, et pourtant si prehistorique… Que dira-t-on dans 20 ans de ce fameux iphone si moche et démodé :-)

2. Le 1 février 2009,
rosselin

C’est une superbe vidéo. On appelait ça à l’époque les “banques de données en texte intégral”. La plupart des journaux américains était accessible en ligne dès la fin des années 70 sur Nexis (qui existe toujours d’ailleurs).

Mais pour une fois, pas de quoi s’extasier. La France n’était pas en retard. Elle a eu une politique volontariste dans ce domaine dès 1978 (comme les américains d’ailleurs, dont les premiers serveurs d’info en ligne étaient militaires). L’ensemble de la presse française était aussi en ligne en 1981 (Le Monde, etc.) sur un serveur de la Caisse des Dépôts, le G.Cam. En texte intégral. L’argent venait de la DGT (France Télécom), des ministère de l’industrie, de la recherche et de l’éducation.

En plus, pendant qu’en 81, les geeks Américains pédalaient péniblement avec leurs ordis moches, la France inaugurait (à Vélizy), le plus grand service d’info en ligne grand public jamais conçu à l’échelle d’un pays, le minitel. La presse papier était, là aussi, dans le coup, avec des services comme celui des DNA (info), de l’Obs (“chats” roses) ou Libé (avec une rédaction électronique d’au moins 10 personnes).

Bon après, on s’est fait progressivement rattraper par les services d’info en ligne américains grand public sur PC (Compuserve, Genie, The Source, Prodigy, aol) puis l’Internet. Mais en 1981, on était en avance.

Bref l’Histoire de l’info en ligne ne se faisait pas qu’au US.

JR

PS. A ce propos, il est intéressant de noter à quel point la presse papier communique mal. Elle est dans le coup à chaque fois, et pourtant toujours considérée comme ringarde. Voir à ce sujet le très intéressant papier d’écosphère. (http://ecosphere.wordpress.com/2009/01/30/crise-de-la-presse-moins-une-question-de-qualite-des-contenus-que-de-clivages-sociaux/#)

Blah ? Touitter !

Une grève “sociétale”

Plus qu’une manif, un cri d’alarme. Cette mobilisation antisarkozyste est autant économique que sociétale. [Libération.]

Alors si cette manifestation peut permettre à certains d’exprimer leur rage, leur aigreur et leur frustation parce que Nicolas Sarkozy est au pouvoir, qu’ils manifestent, qu’ils gueulent un bon coup, et après, qu’ils arrêtent de faire chier ! [Authueil : “Grève politique”.]

1. Le 29 janvier 2009,
theo

Qu’ils descendent un peu de leur bulle ces bloggers donneurs de leçons. Quand 69% des Français comprennent que les gens fassent grève, parce que tout le monde en a marre de galérer quand les banquiers s’en mettent plein les poches, ce n’est pas une manifestation politique, antisarkozyste, bla bla bla.

2. Le 29 janvier 2009,
Léon

Tandis que c’est Authueil, c’est permanent.

3. Le 29 janvier 2009,
Michel D.

Hors sujet: t’étais pas à Calgary récemment?

4. Le 30 janvier 2009,
OlivierJ

J’adore cette juxtaposition de 2 opinions différentes, c’est vraiment excellent, c’est du Laurent comme on aime :) .

Sur le fond, je pige mal qu’il y ait 69 % de gens à soutenir la grève (sur les parisiens et franciliens, le résultat serait-il différent ?), j’aimerais savoir la question posée, et ce qu’ils entendent par “soutenir la grève”. Ils en espèrent quoi, concrètement ?

Blah ? Touitter !