Journal de bord

jeudi 23 juillet 2009

Déconnectés

Ce matin, une intéressante contribution d’une “intellectuelle” sur hadopi. Pourquoi ce texte déchaine-t-il à ce point les passions ? La question est pertinente et la réponse, bien qu’un peu lapidaire, tombe assez juste. Il s’est développé sur internet une culture de l’échange désintéressé, la collaboration non marchande, autant de choses qui ont largement quitté le champ de vision des partis politiques traditionnels, au point qu’ils en sont désarçonnés quand ils les trouvent. Cette culture libertaire des internautes est quelque chose de maintenant bien ancré, avec laquelle il va falloir compter. [Autheuil : “Compréhension limitée du web”.]

1. Le 23 juillet 2009,
yabonn

Je suis trés content d’apprendre que je suis un type vachement chouette, échangeur, désinteressé et tout.

Je suis bien content aussi d’être un petit bourgeois informatisé. On est plein - ça fait plein de monde à râler quand nos chers élus s’attaquent à nos loisirs, et nos chers électrons sont la pour aider a faire passer le message.

Alors si en plus on me dit que je suis Bô et Vertueux …

2. Le 25 juillet 2009,
darcy
3. Le 27 juillet 2009,
manu

Oublions le téléchargement un instant. Ce qui me génait le plus dans cette loi, c’est qu’elle criminalisait le partage de connection internet.

Exeunt donc, les projets de wifi partagé couvrant tout Paris, ou les envies de certains de rendre service aux voisins et passants en laissant un peu de connection disponible à tous.

Ne faites pas de fête sur votre balcon, quelqu’un pourrait en profiter pour sniper les touristes. On ne sait jamais après tout, il vaut mieux interdire. Par prudence.

Blah ? Touitter !

L’ombre du (gros) doute

Dimanche 19 juillet, lors de l’ascension vers Verbier, Alberto Contador a établi un record de vitesse : il a parcouru les 8,5 km de montée (7,5 % de pente moyenne) en 20 min 55. Jamais un coureur du Tour n’avait grimpé aussi vite. Comment expliquer une telle performance ? Selon les dernières données publiées par l’ancien entraîneur de Festina et spécialiste reconnu de la performance, Antoine Vayer, dans Libération, le coureur espagnol aurait eu besoin d’une VO2 max (consommation maximale d’oxygène) de 99,5ml / mn / kg pour produire cet effort.

[…] Lors du procès Festina, en 2000, à Lille, des témoignages avaient fait valoir que des coureurs avec des VO2 max dans les 70 étaient capables de les porter à environ 90. Ce saut de performance a été si important qu’aucun coureur propre n’a pu ensuite rivaliser. Si on avait utilisé la méthode d’évaluation de la V02 Max, on aurait pu constater l’usage intensif de l’EPO et des transfusions sanguines dans le peloton bien avant que ces pratiques ne soient aussi profondément ancrées dans notre sport. C’est pourquoi je reste dubitatif face à toute performance qui paraît trop bonne pour être vraie.

[Le Monde, Greg LeMond : “Alberto, prouve-moi qu’on peut croire en toi”.]

1. Le 23 juillet 2009,
Off Topic

Ca démontre mon côté “potentiel lecteur de Le Post”: trou du cul du web.

2. Le 25 juillet 2009,
Gagarine

En fait, dans le tour de France, le seul truc qui ne soit pas dopé c’est le vélo. Quel paradoxe. Alors qu’on pourrait simplement y rajouter un moteur, ce qui est quand même bien moins compliqué et sans doute moins cher que de doper le coureur.

Blah ? Touitter !