Journal de bord

vendredi 22 janvier 2010

Métro de Montréal, nouveau round

Le lancement d’une deuxième sollicitation sur le marché international est le dernier des nombreux rebondissements dans le dossier du métro de Montréal. Autorisée par Québec à lancer un appel d’offres pour 1,2 milliard, la STM a entrepris, à la suggestion du ministre Claude Béchard, une négociation pour un contrat de gré à gré avec Bombardier. Se voyant exclue du processus, l’entreprise française Alstom s’est adressée aux tribunaux, qui lui ont donné raison. Le jugement de la Cour supérieure à forcé la STM et Québec à ouvrir un appel d’offres en bonne en due forme le 1er août 2008. En octobre 2008, Bombardier et Alstom ont annoncé leur intention de former un consortium dans le cadre du contrat du métro de Montréal. Aucune autre entreprise n’a déposé d’offre.

La Presse, Denis Lessard et Vincent Brousseau-Pouliot : “Métro de Montréal : Québec doit rouvrir l’appel d’offres”.

Grâce à M. Claude Béchard (le vendeur du Mont-Orford), dont la circonscription électorale inclut, comme par hasard, les usines Bombardier Transport de La Pocatière, les Montréalais vont pouvoir attendre encore un peu leurs nouveaux métros. Je n’arrive toujours pas à comprendre qu’il n’y ait eu personne au gouvernement Jean Charest ou à la Ville de Montréal en 2006 pour s’élever et dire “Un contrat de cette importance sans aucun appel d’offres ? Trop gros, passera pas !”.

Ainsi, grâce à un savant mélange de clientélisme et d’irrégularités, saupoudré d’incompétence, qui ne saurait être épicé, nous l’espérons, de corruption, voilà au moins 4 ans de perdus, et probablement bien de l’argent et de l’énergie… Tout aurait été fait dans les règles de l’art dès le départ…

Le dossier du remplacement des rames de 1966 (MR-63, pour Matériel Roulant de l’appel d’offres conclu en 1963) a été ouvert en 2001. Les plus optimistes voient de premiers essais des nouveaux matériels (MR-08) en 2013. Il y a un demi-siècle, les choses allaient plus vite : les MP-59 à Paris étaient livrées en 1963 et les MR-63 à Montréal en 1966.

(Dans cette longue saga, on rappellera que le premier contrat du métro de Montréal fut emporté en 1963 par Vickers et Compagnie industrielle de matériel de transport CIMT-Lorraine (MR-63). Ce n’est qu’au début des années 70 que Bombardier s’est diversifié dans le transport ferroviaire et emporte l’appel d’offres de la STM de 1973 (MR-73).)

Au fait, et rien à voir, quelqu’un a des nouvelles du CHUM ?

1. Le 22 janvier 2010,
Hoedic

Tu as oublié amateurisme dans les qualités dont a fait preuve tout ce petit monde.

2. Le 27 janvier 2010,
Adrien

Soit dit en passant, le MS61 parisien (RER A) fonctionne encore très bien, et est même reparti pour une 15aine d’années de service, une nouvelle rénovation étant en cours.

Je ne connais pas le métro de Montréal, mais dans l’absolu, 50 ans d’existence je justifient pas nécessairement un remplacement, une rénovation pouvant être suffisante, selon les cas.

Rappelons que “l’espérance de vie” d’un matériel roulant est on ne peut plus théorique d’une part, et très très longue d’autre part. On ne parle pas de voiture, ici ! (Durée de vie d’une voiture : environ 5 000 heures. Ma société a consulté Alstom pour faire des éclairages d’intérieur de TGV, durée de vie exigée des éclairages (!!) : 80 000 heures)

Blah ? Touitter !

JO Vancouver, déjà les résultats

Nation20102006
MedalsGoldMedalsGold
Canada275247
United States265259
Norway264192
Austria254239
Sweden244136
Russia238228
Germany2072911
Italy193115
Finland14480
Switzerland134145
China122112
South Korea114116
Netherlands10393

Forbes : “Medal Predictions For Vancouver”.

1. Le 22 janvier 2010,
Igrecpoint

Y’a même pas la France ? Bah ca alors !!!

Blah ? Touitter !

Comité du Sexe en Public

Me voilà aux côtés de Cécile Duflot, Alain Soral, Martine Aubry, Maurice G. Dantec, Elisabeth Lévy, Ivan Rioufol… Quel honneur. Merci, ça me touche.

1. Le 25 janvier 2010,
des fraises et de la tendresse

A-t-il ôté son polo ???

Blah ? Touitter !

Plagiat sur Cyberpresse

Vous cherchez une façon de rajeunir vos vieux meubles en bois? Optez pour la céruse. Cette technique décorative se veut une mise en lumière qui anoblit, rénove ou égaye les bois ternes et ordinaires en lui ajoutant un givre poudré. Tendance et très facile à réaliser, la céruse revisitera vos bois d’un coup de pinceau sans en retirer le charme naturel. Style et effet garantis !

Qu’est-ce que la céruse?

La céruse est une technique utilisée pour faire ressortir le veinage du bois. Elle consiste à creuser les veines les plus tendres pour ensuite garnir le grain d’une cire blanche ou pastel afin de souligner ces détails du bois par contraste.

Différents items peuvent être cérusés:

- planchers

- lambris

- portes

- mobilier

- cadres et objets divers en bois.

Les essences de bois à pores ouverts et larges sont idéales pour l’application de cette technique.

Le chêne et le frêne constituent cependant les essences les plus adaptées, car leur veinage et leur grain régulier dessinent un relief qui se pigmente harmonieusement. Quant aux résineux, ils se travaillent bien, mais il faut préalablement ouvrir leurs pores. Seuls les bois durs et les essences tropicales, qui ont des pores fermés, se prêtent mal à cette technique.

La technique de céruse en 10 étapes

1- Si votre meuble est ciré, teint ou peint, commencez par le décaper pour le remettre à l’état brut.

2 - Ouvrir les pores du bois en frottant le support à la brosse métallique ou une laine d’acier de marque Bulldog dans le sens du fil. Épousseter soigneusement une fois cette étape franchie.

3- Dégraisser le support à l’aide d’un chiffon imbibé de solvant, par exemple du White spirit.

4- Colorer le bois, si besoin, pour accentuer le contraste de la céruse, en appliquant une teinture à l’eau.

5- Essuyez le surplus de la teinture au chiffon. Egaliser la teinte qui ne doit pas être couvrante. Laisser sécher.

6- Egrener légèrement et dépoussiérer méticuleusement. L’égrenage consiste à poncer doucement avec un papier abrasif à grains fins.

7- Appliquer la pâte à céruser à l’aide d’un pinceau plat dans le sens des veines du bois ou par mouvements circulaires avec un carré de toile de jute.

8- Retirer l’excédent à l’aide d’un chiffon propre avant séchage.

9- Egrener si besoin avec un papier abrasif fin pour accentuer l’effet (uniquement sur bois non teinté).

10 - Lustrer avec une encaustique (produit de finition à base de cire d’abeille).

Montoit.Cyberpresse.ca, Le Quotidien : “Un givre poudré pour vos vieux meubles en bois”.

Le premier truc qui m’a fait tiquer, c’est qu’on ne parle pas souvent de “White Spirit” au Québec, mais plus de “diluant à peinture”. Le second, c’est l’usage de termes bien trop compliqués pour un journaliste québécois qui souvent sait à peine écrire le français (“égrener”, “méticuleusement”, etc.). Un coup de Google, et, sans grande surprise :

Bois cérusé : déco chic, effet choc”. J’ai donc mis ci-dessus en gras les mots qui sont vraiment l’œuvre du journaliste. Même le chapeau est piraté, c’est fort.

S’il te plait, moi aussi je sais faire du copier-coller, je peux travailler chez Cyberpresse ?

P.S. 23 janvier. La page incriminée a été supprimée sans explications.

1. Le 22 janvier 2010,
Hoedic

C’est vraiment un procès d’intention mal venu. C’est toute la puissance d’internet que de chercher de l’info et de la réutiliser. Je ne vois vraiment pas le problème!!

2. Le 22 janvier 2010,
Laurent Gloaguen

@Hoedic : tu trolles toi maintenant ?

3. Le 22 janvier 2010,
Yan

Wow!! Éloquant.

Mais elle a copié qui la fille? Je cherche dans ton billet, un lien vers l’article original.

4. Le 22 janvier 2010,
Laurent Gloaguen

@Yan : qui cherche, trouve. (Indice, c’est le dernier lien…)

5. Le 22 janvier 2010,
Yan

Oublie ça… j’viens de comprendre toute la patente. LOLL

6. Le 23 janvier 2010,
william

Ah Bravo ! Jolie 404 maintenant :x

Blah ? Touitter !

Fonctionnaires zélés

Guillaume Carabin, un graphiste de 30 ans installé à Vancouver depuis août dernier avec un permis canadien “vacances-travail” en bonne et due forme, a passé trois jours en prison avant d’apprendre qu’il allait être obligé par le Canada à rentrer en France.

La raison de cette mesure : s’être fait confisquer son passeport à la frontière américaine, parce que “le film sur la photo était un peu décollé”, a affirmé le jeune homme à l’AFP.

Il attend maintenant son passeport pour être renvoyé en France par les services canadiens qui lui ont fait signer un avis d’exclusion d’un an.

[…] Reconduit à la frontière canadienne, sans son passeport, il est arrêté par des agents canadiens, placé en détention pendant trois jours avant d’être retenu encore une journée au centre des immigrants de l’aéroport de Vancouver.

[…] Informé du cas de M. Carabin, le consulat de France à Vancouver parle d’une “situation absurde” et “d’une erreur manifeste puisque M. Carabin était en séjour régulier au Canada et que son passeport, après vérifications faites par nos services, était authentique”.

Interrogés, les services canadiens des frontières ont refusé de commenter l’affaire, affirmant dans un courriel à l’AFP avoir agi dans le cadre de leurs procédures réglementaires, permettant notamment d’arrêter des étrangers si un doute pèse sur leur identité.

Agence France Presse : “Son passeport se décolle: un Français est expulsé du Canada”.

Que dire devant une telle imbécillité ? Ayant déjà eu quelques désagréments par le passé avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et ne tenant pas à les renouveler, je m’abstiendrai donc de tout commentaire déplacé.

1. Le 23 janvier 2010,
Jean-Baptiste

Avec les JO et la sécurité à un milliard de dollars, c’est pas près de s’arranger. Militaires, RCMP, sociétés privées de sécurité, sont installées partout depuis une semaine environ.

2. Le 23 janvier 2010,
Maxime

Je n’y connais pas grand chose en droit international, mais une personne dont on retiens le passeport ne devrait-elle pas plutôt être expulsée vers son pays d’origine ? (donc la France).

Quand au film de la photo qui se décolle : c’est un défaut connu du passeport français, j’ai du changer le mieux pour la même raison, et apparemment, ça n’étonnait pas le consulat. Avec un peu d’habilité, j’aurais même pu changer la photo.

3. Le 23 janvier 2010,
Triton

Même problème pour moi sur la série de passeports du début du millénaire (la photo qui se décolle). Défaut reconnu par les autorités françaises… Pointé une ou deux fois par des douaniers étrangers, je suis allé refaire le mien vite fait. L’ambassade ne m’a même pas fait payer le renouvellement en l’occurrence.

Blah ? Touitter !