Journal de bord

mardi 25 mai 2010

Citation du jour

La disparition des poils réduit le champ du sexe.

Sexactu, Maïa : “Disparition du sexe féminin”.

1. Le 25 mai 2010,
Off Topic

Finally, to shut down your Mac using the keyboard, press Control + Option + Command + Eject (⌃⌥⌘⏏).

Quand je pense que des personnes de ce genre se foutaient du control-alt-del.

2. Le 25 mai 2010,
OlivierJ

Je suis bien d’accord avec Maïa et son billet.

3. Le 25 mai 2010,
padawan

@Off Topic : t’ain, Control + Alt + Orteil c’est connu depuis des lustres sur Mac. ;-p

4. Le 26 mai 2010,
MB

J’aime bien le blogue de Maïa mais son côté “normatif” est quand même (un poil) agaçant. Poils pubiens => bien. Barbe masculine => cémal (EXC: pour les gays => bien).

6. Le 26 mai 2010,
user.von
7. Le 26 mai 2010,
Jujupiter

J’adore les poils! Mais sur le cul, c’est pas super hygiénique…

8. Le 26 mai 2010,
niemand

The Big Caption
Sinon, les poils c’est bon, mang…, en fait, non rien.

9. Le 26 mai 2010,
Historien du poil

Tout débute au temps des cavernes. A cette époque dans les grottes sombres, avec des raies poilues, il arrivait fréquemment que le mal en rut se trompe de trou. Ce n’est qu’à partir du 6ème siècle avant que J-C qu’ont débuté les premières épilations pubiennes féminines, mais à cette époque la pratique était encore rudimentaire, car bien souvent c’était le partenaire qui épilait la touffe avec les dents. D’où l’expression avoir un cheveu sur langue. Au Moyen âge la pratique de la tonte pubienne s’est développée avec diverses sortes d’instruments, épées, grattoirs à écuelles, chèvres … etc. Mais il y avait encore à cette époque des ratages ; excision du clitoris, pubis trop rêches à cause du grattoir ou infections causées par la chèvre. A la Renaissance cette mode s’est arrêtée, au profit du peignage des poils pubiens, d’où l’expression aller dans le sens du poil. La mode du rasage du pubis est réapparue seulement sous la Révolution, propagée peut être par l’essor des sans culotte. Se fut certainement la première révolution sexuelle ? A cette époque Jean Claude Wilkinson un lord ecossais, de la Cour neuve, inventa le rasoir à une lame, inspiré dit la légende par la Guillotine. Bien plus tard sous l’Empire, on stoppa cette pratique. L’Empereur grand amateur de frisées, interdisa l’épilation par l’édit méconnu du 18 brumaire. Au début du XXème les femmes, en soutien des poilus français, sur le front adoptèrent exactement la même tactique. La tonde ne repris qu’au sortir de la 2nde guerre mondiale. Au même moment le petit petit petit petit petit fils de Jean Claude Wilkinson inventa le rasoir deux lames. On récupéra les chewing gums des GI américains ppour inventer la cire. En vérité en Allemagne le mouvement d’éradication du poil avait repris bien avant la libération, beaucoup de femmes allemandes adoptèrent une moustache à la Hitler sur le con, qu’appellent aujourd’hui abusivement les esthéticiennes le ticket de métro. Puis vint un période de retour à la nature et donc de retour aux poils. On peut dater le retour à l’épilation à 1974, grâce au chef du porno suédois, la le “Con chauve” (Kun Grumsvald, dans la traduction originelle) et l’interprétaion magistrale de l’actrice Margarett Pierperlang. Depuis tous les pornos ont joué la quarte de l’épilation et la mode s’est propagée.

Il me semblait nécessaire, devant se sujet grave et sérieux, de remettre en perspective ce débat, d’une vibrante hauteur intellectuelle. Comme je vous l’ai démontré l’histoire de l’épilation pubienne est cyclique, c’est avant tout une question de mode. Encore faut-il avoir le courage de lancer cette mode. Si l’auteur de ce pamphlet sur le poil, me montrait son pubis peut être alors que je pourrais lui donner mon avis d’expert et peut être approfondir le sujet avec elle ?

Vous pouvez acheter mes ouvrages . _ Que sais je sur les poils pubiens ? _ Un précis sur l’histoire du poil de 1694 à 1713 _ Ma thèse, pourquoi l’épilation en paralépipède n’a t-elle jamais eu de succès ? Mon développement suit deux grands axes, le premier sur la géométrie du pubis féminin qui est en triangle. Mon deuxième axe sur le manque de qualification des esthéticiennes.

Blah ? Touitter !