Journal de bord

jeudi 31 janvier 2013

Dis-moi qui sont tes amis…

Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu hais

Les réflexions inutiles de Boutanox : “Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu hais”.

[Via @pdwn.]

Conservatives Only

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ConservativeOnly.com, a U.S. dating site that promises to “purge your personal dating pool of liberals, progressives, socialists, marxists, communists, feminazis and democrats” — has just announced it is expanding into Canada.

“Founder Craig Knight realized that conservatism was not just limited to the United States… it was clear the next step was to expand his dating website to include Canada, United Kingdom and Australia,” reads a January 29 release by the company.

National Post, Tristin Hopper : “‘Stop wasting time with undesirables’: Conservatives Only dating site announces move into Canada”.

Qui voudrait draguer une “feminazi” ?

1. Le 31 janvier 2013,
Krysalia

ah tiens, Pinhead ça se dit “like-minded” maintenant :D ?

Blah ? Touitter !

Acheter un bébé

[…] Chez CSP, elle aussi pionnière en matière de « création de familles », c’est la photo de stars comme Elton John que l’on met en avant : ce prestigieux centre de gestation pour autrui vient d’organiser la naissance d’un deuxième bébé pour le chanteur britannique et son compagnon.

Trente-deux ans d’expérience, plus de 1700 enfants dans 45 pays, 40 % de clients étrangers : CSP vante ses spécialistes « de premier ordre » dans tous les domaines et un bilan sans failles. « Nous avons environ la moitié de clients homosexuels, explique Sherrie Smith, administratrice du centre de la côte Est, dans le Maryland. Et en ce moment, une dizaine de couples français. Quel que soit leur pays d’origine (même ceux qui, comme la France, interdisent la GPA, NDLR), nous avons toujours réussi à faire rentrer les bébés chez eux. » Faire un bébé avec CSP, « c’est comme un voyage en Mercedes, résume un père comblé. Calme, efficace et fiable ».

Dans ce monde décomplexé et dûment tarifé, l’aventure commence par une rencontre, via Skype, entre le couple et les représentants de CSP. Les femmes acceptant à la fois de donner leurs gamètes et de porter l’enfant étant très rares, « le centre travaille avec une agence comme Egg Donation, précise Kara, coordinatrice des mères porteuses chez CSP. La plupart de ces donneuses choisissent de rester anonymes ». D’autres dévoilent leur personnalité sur Internet. Comme Jennifer, jolie blonde de mère allemande et de père norvégien, « niveau bac », qui « aime la cuisine mexicaine » et « ne dort pas avec une peluche »… Certaines acceptent d’être contactées à la majorité de l’enfant.

L’agence de donneuses, approchée par « plus de 10.000 volontaires chaque année », propose des « nouvelles recrues » chaque semaine. Pour être sélectionnée, il faut avoir entre « 21 et 35 ans », être « en bonne santé, intelli­gente, attirante et responsable ». « En plus de la gratitude des parents », la donneuse reçoit entre 5000 et 10.000 dollars… et l’agence, presque autant.

Chez CSP, la sélection des mères porteuses est tout aussi drastique : sur quelque 400 demandes reçues chaque mois, on en garde une douzaine ! « On vérifie tous leurs antécédents, indique Kara, très fière d’avoir elle-même été deux fois mère porteuse. Les couples veulent une femme parfaite : jeune, grande, pas trop grosse, mariée, avec des enfants. » La plupart se font recaler « parce qu’elles posent trop de questions sur la rémunération, souligne-t-elle. Pour éviter la marchandisation des corps, on exige qu’elles soient indépendantes financièrement ». D’autres ne sont pas sélectionnées car elles refusent un éventuel avortement, en cas de handicap ou de grossesse multiple, par exemple.

Fausse couche, handicap, avortement, déroulement de l’accouchement, tout est abordé lors de la première rencontre entre les futurs parents et la mère porteuse. Après une consultation de quatre heures avec un psychologue (210 dollars), le couple enchaîne sur une visite médicale. Il faut compter de 6000 à 10.000 dollars de frais d’avocats, notamment pour l’établissement d’un contrat entre les deux parties. Puis de 15.000 à 25.000 dollars pour chaque cycle de fécondation in vitro (FIV).

Lors du deuxième voyage aux États-Unis a lieu le transfert d’embryon. Un troisième, à six mois de grossesse, permet d’assister à une échographie. Et le quatrième est pour l’accouchement. L’enfant repart muni d’un passeport américain. Sur son acte de naissance figure, « pour les couples gays, soit le nom d’un seul père, soit les deux, selon la loi en vigueur dans leur pays d’origine », in­dique-t-on chez CSP. L’agence empoche un peu plus de 20.000 dollars.

La mère porteuse, elle, reçoit entre 25.000 et 35.000 dollars (ses tarifs augmentent à chaque grossesse). Plus 8.000 si elle est enceinte de jumeaux. « De nombreux couples, notamment les gays, qui rêvent d’un bébé chacun, expriment le désir d’avoir des jumeaux, témoigne le Dr Michael Feinman. Vu les dépenses et les efforts considérables, ils pensent que ce serait bien d’avoir “deux bébés pour le prix d’un”. » Mais les grossesses mul­tiples sont risquées… Toute une série de frais médicaux éventuels, détaillés sur deux pages, sont à envisager. La facture totale peut paraître assez « intimi­dante », convient l’agence, mais « le bonheur d’être parent » n’a « pas de prix »… […]

Le Figaro, Stéphane Kovacs : “L’incroyable “marché” américain des mères porteuses”.

Nous accueillons des couples du monde entier ! Les couples internationaux composent environ 35 % des participants au programme du Center for Surrogate Parenting [Centre pour parents d’enfants de mères porteuses]. Nous avons rédigé pour vous cette présentation succincte dans plusieurs langues et nous espérons qu’elle est utile.

Depuis 1980, CSP aide des couples à réaliser leur rêve de devenir parents grâce à la reproduction par une tierce personne (la pratique des mères porteuses) et nous avons fêté la naissance de plus de 1 400 nourrissons. Aucune autre agence au monde soutenant la pratique des mères porteuses n’a l’expérience, le personnel qualifié, les années d’opération et la réputation du Center for Surrogate Parenting.

L’Internet a donné à chacun l’opportunité de faire la publicité de ses services au monde. Nombreuses sont les agences qui déclarent être « la plus ancienne », ou « l’étalon d’or », ou bien qui « offre une attention individuelle ». Il est vrai qu’un cabinet médical a participé à la pratique des mères porteuses, il y a plusieurs années, mais il s’agissait simplement d’un établissement médical et non pas d’une agence offrant des services complets. CSP est en activité depuis plus longtemps que TOUTE AUTRE agence spécialisée dans la pratique des mères porteuses. Au fil des années, on a désigné CSP comme « l’étalon d’or » ou la « Cadillac » de l’industrie. Aucun de ces titres n’est autoproclamé.

The Center for Surrogate Parenting: “Gay surrogate parenting.”

Le problème des Cadillac, c’est que ça coûte quand même très cher…

Merci en tout cas au Figaro de faire la publicité des bonnes adresses américaines.

1. Le 1 février 2013,
Nicolas

Encore une discrimination ! Pourquoi est-ce que moi, célibataire (j’ai même le droit d’adopter), je ne pourrais pas me faire fabriquer un bébé aussi. Surtout que pour trouver une jolie blonde de moins de 35 ans, c’est ma seule chance.

Et c’est quoi les quatre voyages aux États-Unis ? Pour ce prix, ils peuvent pas livrer à domicile ?

Blah ? Touitter !