La récente association française des journalistes LGBT publie un kit “Informer sans discriminer” à l’usage de leurs consœurs et confrères hétérosexuels un peu balourds, mais qui voudraient mieux faire.
(Les “homosexuel.le.s”, les “bi-e-s” ? Hmm… désolé, ça ne va pas m’être possible… “Les bi-e-s sont des homosexuel-le-s refoulé-e-s”… Ça arrache les yeux.)
Le kit de l’AJLGBT a été très bien reçu par les journalistes, notamment ceux du Figaro.
Judith Waintraub, journaliste de ce quotidien, a déclaré : “1984, c’est maintenant !”, “Je n’irai pas à la rééducation #LGTB. Envoyez-moi directement aux travaux forcés.” Stéphane Kovacs et Delphine de Mallevoüe n’étaient pas disponibles pour des commentaires.
Les lecteurs du quotidien de Marcel sont à l’unisson : “Il y a des jours où je me demande plutôt s’il ne faudrait pas rappeler aux médias que leur public n’est pas composé exclusivement d’homosexuels.” “C’est comme ça que commence le totalitarisme. On interdit des mots puis des actes et des pensées.” “On vous dit ce qu’il faut penser et comment le dire.” “Staline n’agissait pas différemment en utilisant les « minorités agissantes » (20 %) pour imposer le communisme dans les esprits des 80 % de passifs”. “Le problème, c’est que la moindre analyse ou réserve sur les projets d’officialisation d’union contre-nature suscite des levées de boucliers et des cris d’orfraie de la part des personnes concernées. A-t-on encore le droit de s’exprimer librement sur l’homosexualité, la différence des sexes, et d’autres thèmes ou pas ?”
(Non, cher Monsieur, je ne pense pas qu’il y ait 80 % de passifs.)
Sur le ton du type dans la télé que regarde Amélie Poulain : “Parce qu’être un vrai con et le rester est un droit INALIÉNABLE… ”
Ouf ! Ces commentaires expliquent la série de bruits sourds provenant du cimetière de Sutton Courtenay (Oxfordshire) et qui semaient la terreur dans la population locale depuis ce matin : c’est Orwell qui se retourne dans sa tombe chaque fois qu’un lecteur du Figaro réquisitionne le concept de novlangue pour balancer une connerie. Bon courage à l’AJLGBT, il y a encore du taf…
Les réacs sont géniaux : toutes les mauvaises occasions sont bonnes pour dire une connerie. Désespérant et inespéré à la fois.
“A-t-on encore le droit de s’exprimer librement (…) ou pas ?” -> rappelons que le journal qui écrit cette indignation au totalitarisme des idées est le même qui écrit : « On n’est pas là pour emmerder la droite, c’est comme ça. Si ce que vous voulez, c’est qu’on aille gratter sur ces affaires, c’est non (…) Pour être bien au Figaro, il faut épouser les idées du Figaro » - Etienne Mougeotte, à propos (de l’absence de traitement) de l’affaire Karachi. (lien : http://www.liberation.fr/medias/2011/09/27/la-phrase-d-etienne-mougeotte_763864 )
Meilleure parenthèse de fin de billet du semestre ! ;)
Un bateau à bateaux [avariés] et un voyage en voilier de 28 pieds.
C’est le droit imprescriptible du Figaro et de ses journalistes d’écrire des conneries, et je me battrai vigoureusement pour qu’ils aient ce droit. C’est moins cher qu’un one-man-show par jour.
le roncier
Merci, poulet. <3
lolosquared
ça me gave drôlement cette bienséance de la dictature médiatique, cette chochoterie directement inspirée des si démocrates mais chiantissimes démocraties du nord, … c’est complètement ridicule. Bientôt se faire baiser par un turc sera passible d’abus de position dominante … Et si votre modèle sont les Pays Bas, Mon Dieu que je m’y fais chier …
a
Blah ? Touitter !