Vous fendez d’un pas décidé et autoritaire des foules compulsives d’acheteuses enfiévrées de soldes, vous slalomez entre touristes et petites frappes, vos yeux à peine arrêtés par les néons multicolores promettant chattes et autres mammifères en chaleur, vous poussez la porte d’un air sûr, vous saluez le barman d’un bonsoir, vous vous dirigez vers la salle du fond, déjà enfumée, tout en vous posant les questions : seront-ils là au rendez-vous ? combien et qui seront-ils ?

C’est presque devenu une habitude, un rituel mensuel. Cette 6e rencontre Paris Carnet promettait d’être comme les précédentes, amicale, confortable et chaleureuse, et, sans surprise, elle le fut encore une fois. J’ai eu le plaisir de faire la rencontre du Melfrid, qui ma confié que sa Bernadette à lui, jeune fille romantique et sensible, n’est pas la Bernadette publique que tout le monde connaît. Fleur m’a permis de toucher son Nokia N-Gage, un téléphone qui donne l’air intelligent, et a déclaré à la cantonade qu’elle se poudrait les nichons pour se faire photographier nue (enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre). Mr Peer fut bien silencieux ce soir. Madame Lisbeï nous a expliqué qu’elle tournait autour du pot (et quel pot) depuis un an et qu’elle ne voyait toujours pas la sortie du tunnel du blogoblues. Mr Kasparov s’est fait traiter de Maya l’abeille (enfin, si je me souviens bien et j’ai du mal a imaginer ce grand gaillard en abeille). On a vu Mesdames Nacara et Solveig qui nous ont fait la bise et souhaité une bonne année. J’ai entraperçu un Thomas, une Madame Maïa, un Christophe accompagnée de sa “Doudou”, et une petite nouvelle. Le club des geeks était bien pourvu : Geek #1, Geek #2, Geek #3. Le Stéphane ne m’a toujours pas cassé la gueule, mais cela est maintenant une cause perdue. Le Lunar s’est transformé avec conviction en attaché de presse pour ce livre. Et puis il y avait quantité de blogueurs que je ne connais ni dÉve, ni d’Adam (ce serait bien de remettre les badges au goût du jour…). J’ai dû écourter cette charmante soirée pour retrouver mon lapin. J’ai regretté les absents comme Delphine, François et les autres. On m’avait parlé de la venue d’un matou, mais je ne n’ai pas vu le bout de sa queue. Une autre fois, peut-être…

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