“Miscellanées”

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Internet au Burkina Faso

J’ai une bonne amie actuellement au Burkina Faso (ancienne Haute Volta). Elle y enseigne bénévolement l’anglais à des classes de 6e, au Centre de Formation et d’Animation à Toma, une ville de 30 000 habitants, sans électricité (à part quelques groupes électrogènes et des installations solaires), et où le premier point d’accès Internet se trouve à 90 km, soit 3 heures de piste.

Elle recherche donc des aides (financières, matérielles, humaines) pour amener l’Internet à Toma (il y a heureusement déjà le téléphone). Cela peut être par exemple un très bon projet (recherche de partenariat) pour un groupe d’étudiants.

Cela pourrait se faire en synergie avec l’Aden (Appui au Désenclavement Numérique), projet de coopération internationale du ministère français des Affaires étrangères qui vise à démocratiser l’accès à Internet en Afrique sub-saharienne, former à l’utilisation des nouvelles technologies, et encourager la production africaine de contenus.

Si vous avez des idées, des relations, si le projet vous intéresse, écrivez-moi, je vous mettrai directement en relation avec mon amie.

Vous pouvez aussi devenir formateur Internet en Afrique sub-saharienne, comme par exemple Alain Roblin Demont au Burkina.

Une association, Yam-Pukri, engage localement des actions concrètes en faveur des NTIC au Burkina. Soutenez-les.

Mise à jour, 14/09/2004 :

Un grand merci à Alain Roblin Demont et Bruno Jaffré, qui oeuvrent au CSDPTT, et qui ont relayé le message à Sylvestre Ouédraogo, directeur de l’association Yam Pukri à Ougadougou. Si la situation pouvait se débloquer pour Toma, c’est tout une communauté éducative et près de 30 000 habitants qui pourraient bénéficier de l’accès à l’Internet.

Le CSDPTT (Coopération-Solidarité-Développement PTT), qui rassemble des professionnels de la poste et des télécoms, promeut l’échange et l’entraide entre les peuples, notamment en apportant un soutien aux actions de développement dans le domaine de la Poste et des Télécommunications (en particulier au Burkina Faso, au Mali et en Guinée). Cela va du financement de bicyclettes pour les “courriers cyclistes”, ces villageois qui ramassent le courrier en brousse, à la réfection des installations téléphoniques dans les hôpitaux, en passant par l’installation de lignes téléphoniques à usage communautaire.

1. Le 13 septembre 2004,
Paul P.

Ce pays s’appelait effectivement la Haute-Volta… mais aujourd’hui, ce n’est pas non plus le Burkina Faso ! Il s’appelle depuis quelques années le Burkina tout court… Note que j’ai l’air de frimer, hein, mais je l’ai appris tout récemment, quand une bonne amie à moi s’est, elle aussi, rendue là-bas !

2. Le 14 septembre 2004,
olivier

Désolé mais d’après les textes, il semble que le burkina s’appelle toujours officiellement le burkina faso.

(Loi N° 002/97/ADP du 27 janvier 1997)

DE L’ETAT ET DE LA SOUVERAINETE NATIONALE

Article 31

Le Burkina Faso est un Etat démocratique, unitaire et laïc.

Le Faso est la forme républicaine de l’Etat.

3. Le 14 septembre 2004,
Alain ROBLIN DEMONT

Bonjour,

J’ai eu la chance à l’occasion de ma dernière mission au Burkina de passer à TOMA pour faire des tests d’accès Internet sur les téléphones ruraux installés par CSDPTT dans 4 villages environnants (voir le CR http://www.csdptt.org/article274.html), avec l’aide et le financement de YAM PUKRI qui a réalisé un reportage vidéo.

Les conditions techniques dans ces villages ne sont pas comparables avec ce que l’on peut trouver à TOMA qui dispose d’un central téléphonique de l’ONATEL, mais cela a fonctionné à très basse vitesse.

Lors de cette visite nous sommes passés aussi dans les 2 télécentres privés de TOMA, et dans l’un (pas celui de l’hotel Nayala, celui du commerçant), il y avait des micros ordinateurs poussiéreux qui servait, selon les dire du propriétaire, à l’accès Internet. Au moment de notre passage, une panne du groupe électrogène empéchait l’utilisation de ces machines.

D’un point de vue technique, rien n’empèche l’accès Internet depuis TOMA. Il faut savoir s’adapter à l’absence d’électricité, au fluctuation de l’alimentation des panneaux solaires du central téléphonique ONATEL. Pour l’aspect financier, depuis quelques temps, le FAI FASONET dispose d’un numéro national à tarification locale, mais ne propose que des abonnements tarifés au temps de connection ou éventuellement en Liaison spécialisée.

Pour ce qui est du projet ADEN, les financements associés se réduisent comme peau de chagrin.

4. Le 12 octobre 2004,
Edukafaso

Bonjour, Si vous vous intéressez au Burkina et à l’éducation, vous pouvez également visiter le site d’Edukafaso, une association qui aide à la scolarisation des petits burkinbè. Voir notamment les chapitres “ressources” et “témoignages” ainsi que le site NTBF (http://ntbf.net), association qui favorise l’utilisation des TIC dans le milieu éducatif burkinabè. Pensées amicales à CSDPTT et à Alain Roblin-Demont que nous connaissons bien.

Blah ?