Le retour du mâle
En ce lendemain de journée de la femme (reste 364 jours pour les oublier), il convient de se pencher sur un phénomène sociologique majeur qui ébranle le Québec à l’aube du 3e millénaire. Il s’agit d’un mouvement de fond, une nouvelle révolution tranquille, qui de jour en jour prend de l’ampleur. Les indices en sont encore discrets, voire souterrains, mais leur multiplication ne saurait tromper, il se passe quelque chose de majeur au Québec. Les hérauts du changement se trouvent dans la génération des jeunes gens âgés de 20 à 30 ans, qui explorent de nouveaux schémas sur les décombres d’une société post-moderne en perte de repères. Je parle bien sûr de ce séisme silencieux : le retour du mâle au Québec.
Ce mouvement peut être qualifié de réactionnaire. Il vient en réaction à la “castration du mâle” de ces dernières décennies, pour en finir avec cet “homme rose” dominé par la femme. Il s’élève contre la confusion des genres au nom de l’égalité. En cette époque de post-féminisme triomphant, le mâle québécois n’était plus que l’ombre de lui même et un vent de révolte hormonale commence à souffler dans les esprits des jeunes gars du Québec.
Les victoire du féminisme sont incontestables, elles étaient indispensables. Droit de jouir de son corps, droit à l’éducation, droit à l’équité professionnelle, droit à la justice, etc. Et, au delà du féminisme, c’est toute la société québécoise qui a bénéficié du combat en termes de tolérance, d’ouverture d’esprit, d’égalité des chances pour tous et toutes. Cependant, la forte affirmation de la femme, dans une société historiquement matriarcale, a abouti à l’effacement de l’homme, de son identité virile. À jeter aux orties toute référence au passé, bâtissant un monde moderne, le mâle québécois ne s’est pas construit une nouvelle identité, mais est resté au bord de la route de la révolution des sexes. Il en résulte aujourd’hui un sentiment d’être une victime du féminisme et une certaine radicalisation du discours. L’homme floué veut sa revanche. Et plutôt que de travailler dans le sens du progrès, la tendance est trop souvent d’idéaliser un passé mythique où l’homme était encore homme.
La condition masculine est un sujet chaud au Québec. L’homme se sent dévalorisé, dominé, méprisé, féminisé, vulnérable, castré. Il croit être la victime de “ces féministes qui les haïssent”, de ces viragos excitées. Faute de fondation d’une nouvelle identité masculine, il ne voit plus d’échappatoire que dans la régression et/ou la violence.
Cette fracture n’épargne pas les jeunes, bien au contraire. Le jeune gars québécois n’a pas participé aux combats, il n’a pas connu la Révolution tranquille, il n’a pas été aux côtés des femmes dans les années 70. Il arrive dans un paysage où il ne trouve pas sa place, il hérite d’un champ de bataille, il ne se reconnaît pas dans son père, il se pose des questions, il se cherche. Mais, de plus en plus, il prône le retour du mâle. Un mâle souvent mythique, idéalisé, parfois passéiste.
J’en trouve un exemple fort convainquant dans la blogosphère en la personne d’Alex Lauzon. Comme pièce à conviction, je me permets de reproduire son texte fondateur du Club Labatt 50, publié en janvier dernier (pour l’agrément et la compréhension de mes lecteurs de France, j’ai rajouté quelques notes et traductions entre crochets) :
Je me pars un nouveau club. Ça va s’appeler le Club Labatt 50 [le Club des buveurs de Kro]. En tout cas en attendant de trouver mieux. Pour être membre, il faut être un gars [un mec]. Désolé mesdames, c’est pas que je sois misogyne, loin de là. Vous savez que je vous aime. Pour être membre, il faut être un mâle. Un vrai. Un homme qui se tient debout et qui a ses valeurs. Un gars qui boit de la grosse 50 [de la Kro]. Et qui la finit même quand elle est devenue chaude. Exit les buveux de Molson Dry ou de Vodkice. [Dehors les buveurs de Corona et de Smirnoff Ice.]
Dans ce club, les gars, préparez-vous parce que je vais vous brasser [je vais vous secouer]. Et pas rien qu’un peu. C’est un projet pour le restant de ma vie. Je désire changer la mentalité québécoise que les hommes d’ici sont mous roses fades sans vie sans défi. Là, ça va faire. Je suis fâché noir. Janette [Janette Bertrand] et Lise [Lise Payette] ont fait évoluer la femme?! Je les félicite. Mais pendant ce temps, qui s’est occupé des hommes? Personne. Mais inquiétez-vous pas, je m’en occupe maintenant. Janette disait que les femmes veulent un homme capable de déchirer leur robe la nuit pour ensuite la recoudre le lendemain matin. Et bien moi, je dis que nous la recoudrons plus. Nous irons en chercher une autre au magasin à la place!
Quand c’est rendu que même Luck Mervil [chanteur canadien d’origine haïtienne] affirme haut et fort dans le Elle Québec [édition québécoise du magazine féminin Elle] que le québécois moyen est sans colonne vertébrale, je trouve qu’on est dans la merde. Où est passé la verve du coureur des bois québécois? [Le “coureur des bois” fait référence au passé de trappeur des Québécois.] C’est quoi cette histoire d’homme sans âme. Ça sort d’où?
Affirmez-vous nom de Dieu! Prenez des risques! Soyez honnêtes et intègres! Je vous dis pas d’être macho et condescendant! Je vous dis d’écouter votre testostérone. Une couille, ça sert pas juste à se reproduire. Ça produit de la masculinité aussi. Il est temps d’arrêter de le nier. On peut être abonné au Elle Québec et se gratter la poche [se gratter l’entrejambe] quand même, ok? Ça se peut. Je le suis et je le fais! Oui. Je n’ai pas peur de l’avouer. Je suis abonné au Elle Québec. J’y trouve plein d’articles et de dépêches qui me plaisent. Ça fait pas de moi un homme rose. Au contraire, j’y déniche parfois des trucs implacables pour le jeu de séduction. On peut pisser assis (les filles aiment bin ça) et être viril quand même.
C’est fini le temps de l’homme rose. Voici venu le temps de l’homme rouge. C’est une évolution depuis le rose. Un homme avec du tempérament. Rouge comme dans le feu. Rouge comme dans la passion. Les québécoises ont du caractère? Pffff. Bring them on! Avant, ça nous impressionnait, ça nous faisait peur. Maintenant ça nous excite. On peut «dealer» avec le sale caractère. On est capable. Nous autres aussi on en a du sale caractère. On faisait juste le cacher. Je sais pas pourquoi. Mais c’est fini. Cette époque est terminée.
Rouge, c’est ferme mais c’est aussi romantique. Rouge, c’est fort et direct mais c’est aussi tendre et gentil. Rouge, c’est dur et tenace mais c’est aussi capable de parler. De char [De voiture] ou de fleurs. Les deux discussions sont possibles. Rouge, C’est Han Solo. Ça c’est un homme.
Rouge, c’est le québécois à partir d’aujourd’hui. Et je ne parle vraiment pas de couleur politique ici, ok?
Alex Lauzon appelle à l’égalité dans une différence des genres réaffirmée. Son schéma de la condition masculine tient à la fois du passé (bière, vulgarité, mythe du “coureur des bois”, etc.) que de la modernité (lire les magazines féminins, pisser assis, etc.). Un retour aux “vraies valeurs” du genre tout en faisant des concessions au progrès. Il tente de fonder une nouvelle image du mâle, entre imaginaire et pragmatisme. Un mâle “couillu et tendre”. Et la couleur symbolique de cette affirmation est forcément le rouge, celle des mouvement révolutionnaires.
Voilà donc où en est la génération montante. Consciente des combats passés, elle veut néanmoins retrouver un semblant de virilité, autant comportementale (rapports avec les filles) que physique (se gratter les couilles). Exit les métrosexuels, le jeune mâle québécois souhaite s’affirmer dans sa masculinité. Tout en lisant Elle Québec… Doit-on y voir les prémisses d’une refondation de l’identité masculine au Québec ? Ou un retour du bâton ? L’avenir jugera, mais il faut s’intéresser au Québec qui est, depuis plus de trente ans, le laboratoire de nos révolutions sociétales.
Et surtout, qu’en pensent les filles ?
Alex
Oui. bon. Ce texte a été écrit très rapidement sur un coup de clavier. Laissez tomber le Elle Québec, d’accord? C’était pas un bon exemple. Je l’assume mais bon, euh, enfin, passons.
Pisser assis, par contre, ça c’est un bon exemple!
Scoop pour toi et tes lecteurs, je prépare un carnet pour le Club. On aura l’occasion de rediscuter de cette révolution, qui je l’espère, en est bien une.
Martine
“La condition masculine est un sujet chaud au Québec. Lhomme se sent dévalorisé, dominé, méprisé, féminisé, vulnérable, castré. Il croit être la victime de ces féministes qui les haïssent, de ces viragos excitées. Faute de fondation dune nouvelle identité masculine, il ne voit plus déchappatoire que dans la régression et/ou la violence.”
Laurent, tu crois vraiment que cette attitude est si répandue au Québec? Il me semble que c’est assez loin du point de vue d’Alex, dont le texte était d’abord et avant tout une blague en réaction au concept d’hommme rose, et je ne connais pas d’hommes québécois qui pensent vraiment comme ce que tu décris dans le paragraphe ci-haut. As-tu des exemples de blogues ou d’articles où cette opinion se manifeste?
En même temps oui, je crois qu’il y a un certain malaise du point de vue de l’identité masculine au Québec, mais tout ne peut pas être blâmé sur le féminisme. Les racines sont beaucoup plus profondes et je crois que le phénomène n’est pas absolument propre au Québec.
Oui, les femmes ont la réputation d’être “fortes” de personnalité ici, mais ça se manifeste souvent en paroles, alors que la réalité, c’est que les femmes se retrouvent souvent seules avec des enfants à élever, avec des salaires plus bas que ceux des hommes et moins de chances de promotion. Le véritable pouvoir économique et social est encore entre les mains des hommes.
Le mâle québécois est historiquement un être absent (le beau mythe du coureur des bois) et on sait que les absents ont toujours tort…
Peut-être que les gars ont simplement le goût de parler, de se faire entendre, de rappeler qu’ils sont revenus, qu’ils sont sortis du bois! On a tellement parlé des femmes et on a tant voulu revaloriser leur rôle que peut-être les hommes se sentent exclus. Peut-être qu’ils envient simplement les femmes d’avoir du soutien dans leur recherche d’identité et dans leurs crises existentielles.
Laurent
J’aurais dû préciser en préambule que ce billet appartient aussi à la catégorie “humour”. :-)
Oui, oui, il y a des hommes au Québec pour exprimer ces sentiments (dévalorisé, dominé, méprisé, féminisé, vulnérable, castré). Des expressions relayées par des groupes de parole “masculinistes”. On peut trouver aussi des sites comme celui-ci : gars content… Une recherche Google sur “masculiniste” ou même “féministes québec” donne accès à un grand nombre de ressources sur la question.
Bien sûr, pour donner du corps à mon billet, je cite des positions extrêmes… mais qui sont assez révélatrices d’un climat que l’on pourrait parfois qualifier de “tendu”. De nombreux ouvrages et articles se penchent, depuis au moins une décennie, sur le sujet des problèmes existentiels du mâle, car c’est un vrai sujet de société.
J’adore ta façon d’assassiner le mâle québécois en écrivant “Le mâle québécois est historiquement un être absent (le beau mythe du coureur des bois) et on sait que les absents ont toujours tort…” :-) Mais un autre versant du phénomène est l’analyse qui fait dire que l’homme court les bois pour fuir la Femme québécoise. ;-)
Julie
Je ne connais pas l’état des “mâles” au Québec, s’il est tel que vous décrivez, je comprends le ce club et je dirai même que j’approuve cette démarche. Je ne dénigre en rien la cause des féministe qui a été très largement justifiée, mais un homme reste un homme et c’est ainsi qu’en tant que femme je les apprécie. Mais je veux bien croire que ce n’est pas toujours facile pour un homme de répondre à toutes les attentes des femmes (et oui nous ne sommes pas toujours simples, je le concède). Mais bon, j’ai la chance d’avoir un mari qui participe activement à la vie quotidenne et qui reste viril, très mec, que je peux admirer. S’il devait se comporter comme une femme je ne pense pas qu’il y aurait encore cette magie entre nous.
Antony
Bas je commence à comprendre pourquoi, il y a autant de Français qui monte au Quebec. Pas difficile de faire son trou si les Quebecois sont vraiment ainsi…
Martine
“J’adore ta façon d’assassiner le mâle québécois”.
Des années et des années de pratique, cher Laurent. ;-)
J’avais un ex qui se disait “masculiniste” et qui en avait assez qu’on parle toujours des femmes. Je crois qu’il ne supportait tout simplement pas de ne pas toujours être le centre d’attention.
karl
L’éternelle différence entre le bien et le mâle. Quel manichéisme les enfants. Au Québec, comme ailleurs, il y a des machos et des mecs intelligents. Ça vaut pour les femmes aussi.
Quant à la recherche de la masculinité, c’est bien la preuve, que de nombreux mâles ont toujours rien compris au schmilblick et que l’identité ne passe pas par une paire de couilles, mais bien par la sensibilité, l’intelligence, l’affirmation de soi dans la société avec tous les individus.
Pisser assis. Oui. Cela n’a rien à voir avec du féminisme, c’est du bon sens. Si tu veux pisser debout, va dans le bois, dans les pissetières publiques, réservées à cet usage. Désolé pour les héros du tir sans faille.
Il ne faut pas aussi cataloguer une femme de féministe parce-qu’elle peut être castratrice. Toutes les castratrices ne sont pas féministes, et vice versa. C’est plutôt un caractère de personnalité.
Je n’ai pas besoin de prouver mon identité de mâle, je suis un mâle. Débat clos. Maintenant, on peut discuter de choses passionnantes et scandaleuses comme en effet toujours le manque d’inégalité, etc.
PS: Je ne réagis pas au billet humoristique mais aux commentaires. :)
Hoedic
Paradoxalement ceux que j’entends le plus se plaindre que les québécoises sont des castratrices sont les Français installés ici. Faut-il y voir une hallucination française ou un silence québécois ?
Chose certaine, le masculinisme pronant le retour aux valeurs couillues existe bel et bien au Québec, et pas seulement au niveau humoristique (et pour tout dire c’est un phénomène que je n’ai jamais rencontré ailleurs). Paradoxalement, encore, c’est aussi au Québec que j’ai vu les plus de mâle, au comportement comme tel : ça parle tout le temps de son pickup, du moteur du pickup, de son tracteur, de son 4 roues, de sa prochaine partie de pêche ou de chasse, etc.
J’ai du mal à trouver un milieu dans tout ça. Quoiqu’il en soit, j’ai du mal à voir dans cette situation le fait des femmes québécoises modernes qui ne sont pas si terribles que ça franchement.
Kate
Enfin! Il était plus que temps d’un tel discours! J’attends de lire les rapports du Club de la Kro avec impatience… :-)
LePlanneurAnonyme
interressant article de fond, je te propose de visiter mon blog, en particulier sur mon travail autour de la Metrosexualite
Kate
Laurent, Après Ebriones, voilà Nico. Voir: http://biologikpolitik.over-blog.com/article-181591-6.html
Décidément, il me tarde d’un billet sur une définition virile de l’homme. ;-)
Jasmin
Bonjour,
En passant en coup de vent, j’ai lu ce post et celui de ce jeune homme qui veut devenir tout rouge et parler au nom des autres sans avoir effectué aucun travail personnel sur lui-même, en tous cas c’est ce qu’en révèle sa prose …
Qu’en pensent les filles ? … des hommes de demain ? Bien plus lointain que les révolutions féministes et autres, fut un temps un philosophe pronaît la bonté, la vérité et la just-esse(ice) … pourquoi pas ? que les filles et les garçons arborent les couleurs qu’elles ou ils veulent du moment qu’ils s’emploient à embellir le monde, à partager, à chasser toutes formes d’égoisme de leur coeur au profit des innombrables formes que la beauté peut prendre dans leur imagination tournée vers la vie, vers les autres donc. Le tout c’est d’être gentil, de s’impliquer, et de ne pas endommager mais réparer, sacré programme pour nos futurs hommes et femmes que celui de s’attarder sur l’essentiel, c’est plus intéressant que lire “Elle” ou descendre des bières non ? plus difficile aussi …
âne
je suis absolument scandalisé que tu traduises “labatt” par “kro” ! rien à voir……. ;-)
Guillermo
Bravo pour ce billet que je découvre a l’instant; et surtout c’est etre un vrai journaliste que de reprendre la rhétorique des buveurs de Labatt (merci pour la traduction) sans s’enerver ni en rajouter devant ce brulot beaufo-réac sortit tout droit de Loaded ou FHM. In fine c’est tres informatif.
au passage merci d’avoir selectionné un bout de mon blog; J’aime bien cette colonne dédiée aux citations, je vais sans doute chourer l’idée…
ciao g.
Claude
AC-STA-C (Assez, c’est assez!) J’CHU À BOUTE, J’CHU ÉCEURÉ; MAIS LÀ, JE VAIS ME RÉVEILLER ET CA VA BRASSER ! J’ENVISEAGE ÉGALEMENT DE FAIRE DU CLUB LABATT 50 !
Je suis divorcé depuis 10 ans et mes problèmes ne font que commencer. Dans une autre situation, je serait libéré. J’aimerais une libération conditionnelle !
Ce n’est qu’un préambule :
Je payais ma pension alimentaire normalement depuis 10 ans. L’an dernier, mes revenus ont diminué de moitié. J’ai donc fais une demande de révision de pension alimentaire. ON DIRAIT QU’ELLE A REFUSÉ! Est-ce normal que la partie adverse porte des contres-accusations et étire le dossier à n’en plus finir pour toujours recevoir le même montant?
Ça fera bientôt 1 an que ça dure. Pendant ce temps, ils m’ont saisie mes revenus chez mes clients, mes biens et mon véhicule qui m’a conduit à des problèmes de santé pour finalement aboutir à une faillite et une mise à la rue pour être ensuite récupéré par la famille et relocalisé.
Avocat pour avocat, le sien est beaucoup trop cher pour moi, je continue à dire que je garde le miens. Je n’irai pas m’endetter pour les contrer. Ça serait plutôt à elle de réfléchir et d’arrêter d’investir dans les procédures judiciaires et des enquêteurs. Il serait grand temps, parce la prochaine étape dans mon cas sera l’Aide-Social et j’aimerais éviter cela à tout prix. Mais ministère du revenu obligera peut-être. Tout dépend comment la direction des pensions alimentaires réagira avec mon nouveau statut d’employé et mes revenus actuels. Le topo est qu’elle saisisse la balance restante des impôts déduits lorsqu’elle découvrira mon nouveau travaille. Comme elle a dit à mon ex : . Je serai fixé d’ici 1 mois.
Et ce n’est pas tout, ils m’ont saisie pour 12,000$ CAN à part mes biens en quelques mois. Actuellement, ils me saisissent 1,125$ CAN par mois (soit le double) et ma fille m’a dit qu’elle est obligée de travailler 80 heures par semaine!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Enfin, elle est majeure! J’aimerais cependant qu’elle puisse communiquer avec moi. Mais je crois qu’elle ne peut pas parce que depuis quelques temps, ça l’air d’être conditionnel à l’utilisation de l’auto familiale.
Enfin, j’arrête ici ! Je pourrais écrire un livre si j’en avais le temps… mais je veux travailler pour payer ma pension alimentaire … j’ai pris un avocat et je considère que j’ai fais ce que j’avais à faire … le reste, je laisse ça à des experts dans le domaine. Moi, je suis en informatique. Point final.
IRONIE: LE MINISTÈRE DES REVENUS M’A SUGGÉRÉ DE PORTER PLAINTE AU BOSS DU CLIENT DU HUISSIER QUE JE CONNAIS BIEN MAINTENANT. (UN JOUR, JE FERAI LE BILAN DE TOUT CECI)
alda
Bien d’accord Alex! Un homme ,c’est un homme et un homme ce n’est pas rose.Sinon,ce n’est plus un homme .Pourquoi essayer de faire une demi-femme avec un homme!C’est la différence entre les les 2 sexes qui fait que l’on peut se compléter et finir par se comprendre!Un homme peut être aimable,attentionné et tout le reste et plaire à une femme sans être rose.
IC
Le féminisme n’est qu’une histoire de fric pour femmes vénales, aigries, jalouses, frustrées et souvent misandres (comprendre lesbiennes).
Au Québec, le féminalisme a proposé une alternatives financière aux prostituées et aux escortes: la maternité.
Les enfants deviennent une affaire de fric, les femmes, une histoire de cul.
La misogynie est le seul avenir de l’homme.
Blah ?