“Miscellanées”

vie privée

Dépression

Y en a marre de ces gens qui s’épanchent sur leurs carnets Web, qui confient sans pudeur leurs accès dépressifs nocturnes qui devraient justement rester dans l’obscurité. ;-)

Je publie ce court billet afin de faire déjà disparaître l’autre dans les archives. Je ne supporte déjà plus de le voir.

PS. Merci Jasmine pour tes jolis mots. Effectivement la nuit ne porte pas conseil (si on ne l’emploie pas à dormir), elle ne fait qu’accentuer les contrastes.

PS. bis. Mon lapin, il ne faut pas t’inquiéter. Tu connais déjà ces crises. Il me faut toucher de temps en temps le fond de la piscine pour mieux revenir à la surface.

PS. ter. Merci à Joël aussi. J’ai pas trop la force de répondre à vos courriels. Et que dire si ce n’est merci.

1. Le 28 avril 2004,
Guy

Merde, j’ai manqué un texte intéressant, moi!

2. Le 28 avril 2004,
Laurent

Il est toujours dans les archives.

3. Le 28 avril 2004,
Mr Peer

ah, ça me rassure presque… j’aurais presque tenté de contacter des gens qui t’auraient vu aujourd’hui pour savoir si tu étais vraiment déprimé…

4. Le 28 avril 2004,
Guy

Laurent, désolé de ma distraction, j’ai en effet retrouvé ton billet. Premièrement, je ne vois pas pourquoi tu dois cacher sous un faux rideau informatique ce billet somme toute honnête et beau. Je connais partiellement ton histoire, et ce texte confirme ce que j’ai pu deviner de toi. Il est vrai que les gens qui souffrent, ont souffert, ou ceux qui se taisent quotidiennement (bref, tout le monde) opineront de la tête et te diront silencieusement de faire comme tu as fait, de retirer sans le retirer tes “épanchements”. Quel est ce jeu du je-vois-tout-clairement-je-vous-le-dis-mais-qu’on-se-taise-maintenant? Le romantisme était champion à ce titre, les premiers aventuriers de la psychanalyse ont reconnu là une source de découvertes qui, malheureusement, semble s’être trahie elle-même. L’envolée de Pandore n’a presque pas eu lieu. M’enfin. Il n’empêche que tu as encore raison: si vous voulez aimer, aimez, si vous voulez bander, bander, si vous voulez comprendre, eh bien pleurez. Alors, continue de pleurer, Laurent, tu n’attends que ça et cela fera le plus grand bien à tous les gens qui te lisent. Et puis, je changerais le titre de ta chronique. C’est pas de la vie privée, ça. Celle-là, elle ne passera pas par les filets de Movable Type.

5. Le 28 avril 2004,
lolo²

Au contraire, je trouve que tu as eu beaucoup de courage. J’aimerais pouvoir en faire autant des fois. C’est aussi pourquoi j’ai aimé ton blog, car il est vrai. Cette sorte “d’impudeur” te rend finalement très attachant. C’est aussi pour ça que j’aime à dire que j’ai de l’affection pour toi. Car tu m’émeus. (c’est moche putain ce mot)

6. Le 29 avril 2004,
karl

Pour t’occuper les jours de déprime

http://www.7fire.com/flash/bubblewrap.swf

7. Le 29 avril 2004,
jean-sébastien

heureusement qu’il y existe des blogeurs comme toi pour s’épancher sans aucune obsénité; les voeux des blogeurs inconnus d’accompagnent…

8. Le 29 avril 2004,
karl

Théorie du corps amoureux de Michel Onfray : La mort triomphe en modèle dans les fixités et immobilités revendiquées : le couple, la fidélité, la monogamie, la paternité, la maternité, l’hétérosexualité, et toutes les figures sociales qui captent et emprisonnent l’énergie sexuelle, pour l’encager, la domestiquer, la contraindre à la manière des bonzaïs, dans des convulsions et des rétrécissements, des torsions et des entraves, des contentions et des empêchements. La religion et la philosophie dominantes s’associent toujours - aujourd’hui encore - pour jeter une malédiction sur la vie. Une théorie du libertinage suppose un athéisme revendiqué sur le terrain amoureux classique et traditionnel doublé d’un matérialisme combatif. Là où les vendeurs de cilices triomphent avec des carrelets, des sphères et des huîtres, le libertin s’amuse des frasques du poisson masturbateur, du grognement des pourceaux d’Epicure et des libertés du hérisson célibataire.

9. Le 26 avril 2007,
bregman

“Ce n’est pas le mal de vivre, non ça c’est réservé aux esthètes à la dérive, qui jugent la déprime démodée. Je n’ai pas la gourmandise qui consiste à tout détester, c’est pas pour moi le mal de vivre, c’est beaucoup trop raffiné.

Ça ira mieux demain, du moins je l’espère, parce que c’est déjà ce que je me suis dit hier…”

(Bénabar)

Blah ?