Journal de bord

dimanche 25 mai 2003

Moi, mon mari et mon blogue

L’implication du blogue dans le couple, voilà un nouveau sujet qui m’intéresse. Je suis persuadé que cela n’est pas complètement anodin. Des questions surgissent comme par exemple : est-ce que l’on peut se parler par blogue interposé ? Aborder des questions dont on a pas eu l’opportunité ou le courage d’aborder face à face. Ou encore faire passer de discrets messages. Le problème dans tant de couples, et c’est si banal à dire, c’est un déficit en communication. Alors, le blogue comme thérapie du couple ?

Mais on peut aussi envisager un blogue comme une menace continuelle que votre cher et tendre publie des moments d’intimité à la terre entière, avec dans un coup de colère : “Si tu fais ça, je te blogue!”.

À lire sur le sujet : Des couples et des carnets.

P.S. Mon lapin a maintenant un nouveau surnom : mon pitou.

P.S. bis. Mon pitou m’a dit hier que j’étais un obstineux. Que dois-je en penser ?

P.S. ter. [Indication supprimée à la demande expresse de mon pitou].

1. Le 25 mai 2003,
grande rousse

Pitou ???? je trouvais “lapin” beaucoup plus mignon… ;( De surcroît (du moins ici, au Québec), lapin est beaucoup moins commun.

2. Le 25 mai 2003,
Martine

Laurent, je te connais peu mais d’après ce que je peux voir, ce n’est pas une surprise que Monsieur Pitou te traite d’”obstineux”! Mais c’est bien! On a besoin de davantage d’esprits critiques dans l’univers du blogue.

Les questions que tu soulèves par rapport aux couples et au blogues sont très intéressantes. Je continue à réfléchir là-dessus et écrirai probablement davantage sur le sujet bientôt.

3. Le 25 mai 2003,
Le lapin

Je veux redevenir un lapin….

Signé : un piteux pitou….

4. Le 25 mai 2003,
Melfrid

Melfrid ne raconte pas trop ses questions intimes sur le Net. Mais à l’inverse, sa Bernadette ne lui épargne rien. C’est vrai que bien qu’elle ne se prive pas de me parler seul à seul, je la soupçonne de se délivrer de certains problèmes en public. Nos blogs respectifs n’ayant pas le même ton, nous ne sommes pas à armes égales.

5. Le 26 mai 2003,
grande rousse

Tu vois Laurent ? Mieux vaut être un lapin malin qu’un piteux pitou !!! ;)))

7. Le 26 mai 2003,
blork

What the heck is a “pitou?” ;-)

8. Le 26 mai 2003,
Laurent

Un pitou, c’est un petit chien piteux.

9. Le 26 mai 2003,
Martine

Bon, j’aurai encore des choses à expliquer ce soir, moi! ;-)

10. Le 26 mai 2003,
Melfrid

Laurent, on ne peut rien te cacher. Vérification est donc faite, on ne reste jamais incognito sur le web. Je n’ai qu’à trembler de la franchise de ma Bernadette. De lien en lien, on pourra tout savoir de moi.

11. Le 27 mai 2003,
Laurent

Blork, a “pitou” is a puppy… le truc plein de poils qui te fait des léchouilles partout.

12. Le 27 mai 2003,
bernadette

melfrid a un sexe énorme

13. Le 27 mai 2003,
Martine

Arrête Laurent, tu vas le mélanger encore plus!

14. Le 27 mai 2003,
Laurent

AH , Melfrid devrait participer au PenisBlog alors ! Merci du tuyau, Bernadette.

Blah ? Touitter !

Anglosphere, solipsistic and insular

Of course, language does matter, so links tend not to cross language boundaries. If you look at all the outgoing links from English language blogs, only about 1.75% point to a non-English weblog. In the reverse direction, however, the figure is much higher. A full 7% of links from non-English-language weblogs point to an English site.
(…)
We continue to keep ourselves isolated from world opinion, which is particularly troubling at a time when our country’s politics are becoming more exceptionalist and unilateral.
Idle Words

A work in progress. Current count: 378,002 (likely) blogs.

1. Le 26 mai 2003,
Martine

Très intéressant, ce point de vue de Maciej, dont j’apprécie de plus en plus le carnet.

C’est pour ça que les compétitions du style “meilleur site” ne veulent pas dire grand chose au fond, puisque bien peu de gens peuvent se vanter d’aller lire des blogues dans plus de 2 langues.

Les blogues en anglais seront toujours “avantagés” d’un point du point de vue des statistiques de fréquentation parce que les non-anglophones font toujours l’effort d’aller voir ce qui se passe ailleurs, alors que ce n’est pas le cas pour bien des anglophones. Cette sorte de protectionnisme sera-t-il pour eux un obstacle à long terme dans le monde des blogues, ou bien est-ce que ça leur servira à se protéger davantage et à continuer de s’autopromouvoir entre eux?

Je continue mon blogue bilingue même si je questionne parfois cette pratique. Je suis consciente que mon carnet devient ainsi difficile à classer -les répertoires anglophones m’oublient et les répertoires francophones m’excluent parfois. Je tombe donc souvent dans le trou noir de la blogosphère! En même temps, j’ai des amis qui ne parlent que l’anglais et je vis moi-même un quotidien à moitié en français et à moitié en anglais. Que faire alors? Faire comme Emmanuelle.net et traduire chacun de mes billets? Pour une raison qui ne m’est pas très claire, je résiste encore à cette idée.

2. Le 28 mai 2003,
Steph

citation Faire comme Emmanuelle.net et traduire chacun de mes billets? Pour une raison qui ne m’est pas très claire, je résiste encore à cette idée. /citation

Moi aussi, je résiste. L’avantage du weblog, de part son format et la technologie qui va avec, c’est qu’il baisse l’énergie d’activation d’une publication (les chimistes me comprendront). S’imposer un traduction complète, c’est élever cette énergie d’activation (en tous cas pour moi) à un point qui verrait bientôt la disparition de tout écrit sur mon site…

Blah ? Touitter !