Coup de gueule du petit brun
[…] l’oeuvre de la madame, quoique je doute fort qu’elle influence grandement la destinée de quiconque ou qu’elle ait fait avancer l’humanité d’un quart de pouce, je n’ai fait qu’exprimer mon exaspération d’en entendre constamment parler et de voir tous ceux qui gravitent plus ou moins dans la même clique bloguesque la ploguer. Ceux qui veulent la défendre ont le droit de le faire, soit, mais ceux à qui elle tombe sur les nerfs ont le droit de le dire aussi. En choissisant de s’afficher sur le net sous un personnage avec un message à offrir, elle s’est automatiquement exposée à la critique, qu’elle soit bonne ou mauvaise.
[Forum Pssst]
Monsieur Ostide Calisse, la plogue pour la Rousse, elle est gratuite, ce n’est que la reconnaissance de ses qualités. Quant à vous, je vous soupçonne d’être un aigri, voir un jaloux. La Rousse, on l’aime pour des raisons qui ne doivent même pas vous effleurer comme la passion, l’exigence et l’humanité.
Pour en savoir plus sur M. Calisse, lire le long et excellent billet de Michel : De la critique, de la crédibilité, des questionnements et des conneries lues ça et là sur la Toile.
Continuons dans l’objectivité (enfin, j’essaie) : le vedettariat. Posons-nous la question? Pourquoi écrire? Mais pour être lu pardi! Évidemment, on veut être lu, et on vu susciter des commentaires, particulièrement lorsque notre billet a demandé du temps, de la recherche et que l’on sait qu’il est exclusif! Alors, y a t-il du mal à être fier? Mais pas du tout, le contraire serait même très surprenant. Mais de là à invoquer la grosse tête, toute rousse soit-elle, faut pas charrier, et il faut savoir certaines choses pour… Mais j’y reviens.
Michel Dumais.
Il y a un mot important dans la blogosphère, c’est la gratuité. Publier un blogue, c’est un acte gratuit, lier vers un blogue que l’on estime, c’est tout aussi gratuit. On en attend rarement quelque chose en retour, si ce n’est le plaisir tout gratuit d’écrire et d’être lu, et au-delà de la lecture, de partager. Certains blogueurs offrent entre les lignes leur vie, leur passion en partage, et c’est tout à leur honneur. Faisons en sorte que la blogosphère reste encore longtemps un espace de gratuité, de partage et de rencontre, de reconnaissance mutuelle et d’enrichissement intellectuel.
Je suis loin d’être le premier venu dans la blogosphère mais on a su m’y faire bon accueil, la “clique” est hopitalière et ouverte d’esprit, et si certains pointent en direction de mon navire, je ne les ai ni soudoyés ni promis de lien en retour. J’ose imaginer que la seule raison puisse être qu’ils aient vu quelque intérêt dans ma prose, qu’ils aient quelque plaisir à me lire. Car la notoriété dans la blogosphère, elle n’est, elle, jamais gratuite, les Blogomat et semblables ne recensent statistiquement que des endroits de qualité.
Alors, si il y a quelque atrabilaire pour s’attaquer à ceux qui obtiennent la gratuite reconnaissance de leur pairs, qu’il restent sur le bas côté à aboyer, la caravane passe.
Blah ? Touitter !