À faire : ré-animer le biogue…
Mais comme dit la sagesse populaire, à courrir plusieurs lièvres à la fois, on n’en attrape aucun. Il faudrait que je cesse la multiplication des blogues et sites web…
Rien à voir, mais vous aurez peut-être remarqué que j’avais encore changé la maquette de ma page d’accueil… Retour progressif à la tradition.
Pascal Nègre, le président d’Universal Music France, mais aussi de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), vient de recevoir ce 6 février dernier un prix prestigieux :
Ce palmarès 2003 retiendra également la décision inédite du jury de décerner un “prix Sarkozy” à Pascal Nègre, président d’Universal Music France. L’an passé, Nicolas Sarkozy avait en effet été déclaré hors compétition pour “dopage et exhibitionnisme”. Pour les mêmes raisons, le jury a exclu Pascal Nègre de la liste des prétendants aux prix Orwell 2003, et décidé de créer ce prix spécial, destiné à récompenser ceux qui usent et abusent, notamment dans les médias, des incitations à la surveillance et aux atteintes à la vie privée.
[Big Brother Awards France 2003 : le palmarès, via François.]
Afin d’augmenter ses ventes, Pascal Nègre semble prêt à toutes les manoeuvres et toutes les désinformations.
Ainsi, il n’hésite pas à :
- imputer la baisse de régime de l’industrie du disque en général aux seuls “pirates” du net, sans tenir compte de la médiocrité de ses produits ni de leur prix exagéré.
- demander, au nom des “auteurs”, la suppression du droit à la copie privée, du droit à d’autres modes de diffusion, du droit à développer des logiciels libres pour écouter sa musique…
- exiger que la loi oblige les fournisseurs à dénoncer les “pirates” ainsi qu’à filtrer et censurer les contenus, le tout sans intervention judiciaire ;
- exiger que soient légalisés les “moyens techniques de protection”, au détriment du droit et de la loi elle-même ;
- exiger une substancielle modification du Code de la propriété intellectuelle français qui transformerait le droit d’auteur en “copyright” à l’américaine, profitable aux producteurs/diffuseurs et non aux auteurs.
[Nominé : Pascal Nègre, président d’Universal Music France.]
Il serait temps de s’insurger avec force du prix excessif du disque, des marges indécentes de l’industrie de la musique qui ne servent le plus souvent qu’à couvrir une gestion déplorable, des circuits de distribution incompétents qui mettent en péril la création. Monsieur Pascal Nègre, faites d’abord le ménage dans votre profession avant d’aller le faire sur Internet. Arrêtez avec vos airs de vierge outragée et spoliée… Essayez d’imaginer l’avenir et abandonnez votre corporatisme dépassé.
garoo
Reste plus qu’à intégrer le biogue dans un coin :o)
Laurent
Hehe, j’y pensais !
Martine
J’ai un peu de difficulté à m’y retrouver ces jours-ci mais je reste fidèle!
Blah ? Touitter !