Finalement, j’éprouve de la pitié pour tous ces pédés qui ne vivent que par leur Gym Club, leur psy et leur Lexomyl, et qui finissent invariablement au Dépôt pour offrir leur anus à la première brute venue. Plus je vieillis, plus je deviens homophobe.
J’aime bien Clément Hardoüin, j’aime bien son ton, j’aime bien son regard et son esprit. J’ai lu distraitement son billet “OpenWeb, un an déjà, et ensuite ?” où il suggère qu’il y a encore du pain sur la planche une fois terminée la séance d’auto-congratulations autour de l’anniversaire. Je souscris à son opinion sur la dispersion des ressources et sur la bulle des blogues pro-standards qui tourne en rond. (Il manque par exemple un annuaire répertoriant les ressources existantes classées par thèmes.) Bref, j’ai trouvé ce billet relativement anodin, mais d’autres, piqués au vif, l’ont considéré comme un pavé jeté dans la marre. Et Tristan Nitot a carrément pété un câble : “FastClemmy, tu me pètes les couilles”. Tristan Nitot souffre du syndrome de la personne sur-investie et supporte ainsi difficilement l’ombre d’un regard critique, surtout d’un regard extérieur et public. Il me fait l’effet d’un taureau qui a vu rouge.
La bonne question à poser est “combien de participations de Clément à OpenWeb et autres projets collaboratifs ?”, car, comme chacun sait, la critique est aisée et l’Art est difficile. Cependant, Clément n’en méritait vraiment pas tant. D’un autre côté, vu du dehors, j’aime bien ces échanges virils et sanguins qui détonnent dans une blogosphère volontiers molle et consensuelle. Tristan et Clément devraient se retrouver autour d’une bonne Guinness… et découvrir que l’étendue de tout ce qui les réunit est bien plus vaste que ce qui les sépare.
Ah, et j’oubliais, bon anniversaire OpenWeb !
V.B
Tu es aigri.
Laurent
Oui, peut-être. Injuste aussi.
Matoo
En effet pour ces gens là, pédés ou pas, il n’y a pas grand chose à envier.
Pas la peine de plus les vilipender, parce qu’ils sont pédés ! :o)
Je ne cite pas l’offrande de son anus au Dépôt, car quand ils le font avec une saine envie de cul, et pas avec envie morbide d’autoflagellation, cela ne me choque pas plus que ça. Chacun son truc après tout !
lolo
Avoir une saine envie de cul et aller au dépôt me parait déjà incompatible. Le morbide faisant déjà parti du décor … “l’offrande de son anus” je trouve ça marrant comme expression : comme disait la chanson “l’amour est un bouquet de condylomes …” mouarf mouarf mouarf…
Guy
Tu es en effet dur et injuste. Quelle est cette ombre que tu perçois chez les autres et qui n’est en fait que la tienne? Ouvre grand tes yeux d’écrivain que tu es (si si) et décris l’humanité de tout ça :-)
Laurent
Bah, j’étais de mauvais poil, ce n’est pas vraiment représentatif du fond de ma pensée.
Matoo
Bon ben ça va alors ! :o)
karl
Un truc intéressant dans ce post. Pour parler de dégouts et de victimes, tu as parlé de celui qui se fait sodomiser et non pas de celui qui sodomise.
J’ai pensé à cela, car je me suis dit qu’elle est la différence avec le monde hétéro. Tous ces mecs qui viennent déflorer la donzelle en boite de nuit, ou toutes ces nanas qui viennent donner en offrande leur hymen à une brute. En fait, il n’y a pas exactement correspondance entre les deux. Réflexe machiste de la société?
Matoo a raison, je ne pense pas que le glauque soit l’apanage des pédésexuels.
Georges
C’est quoi le Dépôt ? Pas de lien ?
Georges
Puisqu’il faut tout documenter soit-même, ici …
Le sex-club parisien …
(…) Ce n’est pas non plus un point fort du Dépôt, qui reçoit plus de 1 000 visiteurs par nuit pendant le week-end. Les clients se promènent au milieu des mouches de cave, la pourriture ronge le bar du sous-sol, les barmen utilisent des éponges sales, le sol des cabines est recouvert de sperme et autres fluides corporels. Même si le club est nettoyé à grande eau tous les jours, cela ne veut pas dire qu’il est désinfecté. (…)
Mouais … C’est tentant, y’a pas à dire :)
lolo
Jolie description en tous cas. Mais bon le journal têtu n’est pas très objectif non plus. Tu dois te faire ta propre expérience. Allez viens, je t’offre une bière … (et 1/2 lexo)
Tristan
Rah, t’es de mauvais poil, t’es aigri, tu serais pas surinvesti ? ;-)
Laurent
Oui, je parle de ce que je connais. Le sur-investissement, je sais ce que c’est.
Georges
Il sert à quoi, le lexomyl ? A se détendre ?
lolo
ouais ça sert à ça, à se détendre.
Blah ? Touitter !