Journal de bord

Au Paris Carnet d’hier, Olivier a confirmé qu’il étudie le passage au payant de DotClear. Dynamisé par l’exemple de Loïc, et de SixApart, le voici animé d’un réel esprit d’entrepreneur. Comme quoi un garçon intelligent comme lui ne pouvait persister bien longtemps dans l’erreur de la voie du logiciel anarcho-libre. Vu mes récents accords avec Typepad.fr [cf.], je lui ai promis de tester la nouvelle version de DotClear et d’écrire un billet soulignant combien ce logiciel était mauvais et le site qui l’accompagne vraiment merdeux.

;-)

L’homosexualité au Maroc est frappée d’un double H : Hchouma (honte) et Haram (péché) : Être homo au Maroc [via Têtu].

Révolution : Internet, l’espace de toutes les libertés.

“Imaginez un jeune garçon habitant une petite ville ou un village et qui découvre son homosexualité. Il ne peut en parler à personne, se renferme sur lui-même, se croit malade et seul au monde. C’est en cela qu’Internet a été une révolution. À cinq dirhams, ce même garçon peut maintenant se connecter, discuter, se faire des amis ou même rencontrer d’autres garçons”… Internet, sans conteste, a changé la vie de bon nombre d’homosexuels marocains. Leur assurant l’anonymat, c’est aujourd’hui le seul espace d’expression auquel ils ont droit, le seul où leur sexualité n’est pas un tabou. Hassan témoigne : “90% de mes meilleurs amis aujourd’hui, c’est grâce à Internet que je les ai rencontrés”. Et sur la Toile, s’il n’existe pas encore de site de chat ou de rencontres exclusivement marocain, des sites français ou internationaux ouverts à toutes les nationalités, ce n’est pas cela qui manque. Dépôts d’annonces, forums de discussion, dialogues directs, il suffit d’un clic pour que “beau mec sympa d’Agadir” rencontre virtuellement “diamant noir de Oujda” et se confie à lui sans aucun tabou. À partir de là, tout devient possible : échange de numéros de téléphone, rendez-vous, et plus si affinités.

L’homosexualité est un délit. L’article 489 du code pénal marocain condamne les homosexuels à des peines de prison allant de 6 mois à trois ans ou à des amendes allant de 120 à 1200 DH.

Le sceptique David Madore dit ce qu’il pense de la psychanalyse. Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas convaincu.

[À propos de Lacan.] Et on peut également tenir la théorie audacieuse suivante : que c’est effectivement un tissu d’inepties, mais que ce n’est pas grave parce que n’importe quel tissu d’ineptie marcherait, la seule chose qui compte étant de donner aux étudiants en psychanalyse de quoi exercer certaines dispositions particulières de leur esprit. Par exemple, peut-être que la lecture des écrits de Lacan, même dénués de sens, prédispose favorablement à l’écoute des patients. J’avais trouvé cette idée assez amusante et séduisante.

Une ressource toujours précieuse : The Skeptic’s Dictionary, avec les articles Psychoanalysis, Carl Jung, The unconscious mind, The Sokal Hoax, etc.

Chez Netlex, War president : l’image d’un “président de guerre”.

I’d also like to point out that ’War President’ is an image. It is not a textual statement or rhetorical argument. An image is like an empty room and any message that one reads in that room necessarily came in the baggage one carried when one walked in the door. If I made a mosaic of George Washington composed of images of the American dead from the revolution, would viewers likely take that image as an indictment of Washington? I submit that they would not. It would be viewed as a monument to the dead and a celebration of a great leader, a somewhat maudlin monument maybe but surely not offensive. The fact that ’War President’ is not viewed such a manner is not due to any intrinsic property of ’War President’ but lies somewhere else. [American Leftist.]

Troublant.