L’avantage à être malade, c’est que cela donne une saveur toute particulière à la vie, une certaine intensité à des détails normalement discrets, voire invisibles, une sensibilité au monde renouvelée, et une hiérarchie des valeurs recomposée.
Le souci, c’est que cet effet ne dure pas, ou si peu, une fois la santé recouvrée ; le tourbillon de la vie se charge de vous entraîner à nouveau dans ces profondeurs obscures et insensibles, faites d’expédients et de fuites en avant.
Alors, je suis malade, et j’en profite.
Faut-il donc connaître douleur et angoisse pour connaître son bonheur ?
Oui, la déco fait très peur, mais cela me rappelle aussi quelques souvenirs d’enfance dans les années 70. Et d’ailleurs, mon enfance n’est-elle pas de retour sur la scène avec la renaissance aujourd’hui de Pif Gadget ? [Via BoingBoing.]
PS. Le site indispensable pour tous les nostalgiques de Pif, avec notamment la liste intégrale des gadgets du n°1 au n° 1253 (ah, les artemia salina, les pois sauteurs, le microscope…).
Matoo
Une excellente nouvelle ! Vraiment !!
Blah ? Touitter !