Ce soir, une partie des États-Unis, celle que nous aimons et qui nous est chère, va serrer très fort ses doigts, scruter la sueur perler sur les visages, écouter les réparties, minutieusement préparées par les états-majors, avec une certaine appréhension.
Contrairement à M. O., je ne pense pas que Bush et Kerry, ce soit bonnet blanc et blanc bonnet. Il est temps que les États-Unis sortent de leur marasme réactionnaire et conservateur, et s’ouvre à nouveau au monde.
Je vous dis merde, M. Kerry. C’est ce qu’on dit ici avant la grande entrée en scène.
Ce matin, j’ai eu la joie de recevoir par le courrier un livre à la couverture orange. Il me reste à le lire, et à le bloguer… car c’est le genre de livre bloguable, forcément bloguable.
Les bonnes soeurs sont-elles les stalkers du bon dieu ?
[To stalk (transitive verb): 1. To pursue by tracking stealthily. 2. To follow or observe (a person) persistently, especially out of obsession or derangement. 3. To go through (an area) in pursuit of prey or quarry. (Prononcer “stôk”).]
C’est sympa Merde In France, non ?
Waow, Blog Story, je n’en suis qu’à la page 50 (sur 320), mais c’est vraiment Le livre sur le phénomène. Bien sûr, j’y reviens dès que je l’ai terminé (ça se lit comme un roman). Mais, vous pouvez y aller, pour 14,90 €, vous ne serez pas déçu (même si le livre s’adresse à priori à un public de néophytes).
Édouard
Tu as raison, Laurent : il est bien temps qu’on sorte du cauchemar. Je vais regarder l’émission en compagnie de l’amie écrivain, en mangeant du poulet rôti, des carottes à la Vichy, avec un sympathique côtes-du-rhône. On croise les doigts tous les deux, comme on dit ici.
Damien Bonvillain
Bouof, pas très intéressant tout ça, je vais me repasser ma compil’ des meilleurs moment de Jean-Pierre Gaillard à la radio, tellement mieux.
O.
Je ne suis pas fondamentalement convaincu qu’il faut attendre un grand changement d’une éventuelle victoire de Kerry.
La politique américaine se fait dans les couloirs (lire : lobby) du parlement plus que dans la maison blanche elle-même, en tous cas sur les sujets vraiment graves.
En caricaturant, Kerry peut demain matin une fois élu décider d’évacuer l’Irak. Mais il ne peut pas remettre en causes les grandes orientations économiques et sociales.
Enfin je crois pas. J’aimerais bien, hein. Mais quand je compare les positions des deux sur un sujet qui me tient à coeur (le problème palestinien), je suis au regret de dire que ce n’est pas apparemment avec l’arrivée de Kerry que l’attitude américaine va s’infléchir.
Blah ? Touitter !