Débauche
Sexe et confidences. À suivre…
Sexe et confidences. À suivre…
Bien rentré à Paris.
P.S. Désolé pour ceux pour lesquels je n’ai pas fait suite à leurs gentilles invitations, je pense, entre autres, à celui-ci ou ceux-là, sans compter ceux avec qui j’aurais eu plaisir à échanger de vive voix, comme lui ou lui. Trois semaines, c’est vraiment trop court…
P.S. bis. Et la prochaine fois (mars ?), j’irai à Sherbrooke. Il y a plein de gens biens dans ces cantons, comme là ou là.
P.S. ter. Et enfin, peut-être que j’irai un jour en Ontario, il parait que c’est plus joli que le Québec. (Hey, crisse, c’tune joke !)
P.S. quater. Je n’y suis pour rien, je le jure.
Quoi, c’est déjà fini ? Mince, je pensais qu’il te restait au moins une semaine ! Alors, ça sera pour la prochaine fois !
Ça fera plaisir de te voir dans la raîne des Cantons, avec ou sans neige… Bon retour.
À 1,75 USD, il ne faut pas se priver. In situ. [Via Glazman.]
Northern Sun Products for Progressives, Independents, Democrats, Liberals & Other Thinking People. Plein d’idées cadeaux pour les fêtes…
J’ai oublié de remettre mon blogue à l’heure française… Non, je ne me suis pas levé à cinq heures du matin (mais à 1 heure du mat heure Montréal, 7 heures à Paris), par contre ma nuit dans l’avion a duré deux heures, et, vraiment, ça le fait pas… Hop, au lit pour une bonne sieste.
Tu as essayé le NoJetLag ? Ça se trouve en pharmacie, c’est homéopathique et, en ce qui me concerne, ça fonctionne vraiment bien. Moi à qui ça prenait facilement deux semaines pour me remettre du décalage horaire, avec ça, une journée et on en parle plus !
Allez hop, tant que j’y suis… : http://www.nojetlag.com/
Ça vous intéresse de connaître les détails futiles de ma vie ? Je m’interroge sur les possibilités d’adjoindre un “Life Log”, et puis un “Link Log” aussi. Embruns, 4 blogues pour le prix d’un…
Hier et aujourd’hui. La limite est floue avec le décalage horaire. Levé vers les 8 heures. Lavé une grosse brassée de linge, merci Tide. J’aime bien rentrer avec un bagage de vêtements propres. Il pleut encore sur Montréal. Le bâtiment de la SQ, pourtant proche, est noyé dans la brume.
Je retrouve le lapin, qui sort du bureau, à la Place Desjardins, près de la fontaine. J’ai un quart d’heure de retard, problème de “timing” avec la sécheuse. Nous allons au Musée d’Art Contemporain. D’abord, pour y déjeuner. C’est nul, et ce n’est pas peu de le dire. Puis, nous visitons le musée. C’est nul. Prétentieux. Abscons. Sans émotion. Seuls deux ou trois tableaux à sauver en cas d’incendie. Je hais l’art de notre époque, enfin, ce que l’on veut bien appeler “Art”, et le mot “installation” a le don de me donner des boutons.
Nous sortons vers les 15 heures, pour accomplir un rituel de l’ordre du liturgique, ma visite annuelle chez Blatter & Blatter Inc, mon fournisseur officiel en plaisir oral. Il n’y a plus de brûle-gueule. Je mets un temps infini à me décider pour une pipe dont je ne suis pas sûr qu’elle me plaise vraiment. 50 CAD.
Retour à la maison. Je termine mon bagage. Je déteste ces moments-là. Nous attrapons au vol le bus au coin Dufresnes-Maisonneuve. Métro Papineau. Berry-Uqàm. Station centrale. J’aime bien cette gare routière, j’aime les gares en général, lieux d’échanges, lieux interlopes. Bus pour Ottawa, coaches pour New York City. Autocar pour l’aéroport. Embouteillages. Dans la pluie, la ville s’irrigue d’un sang rouge qui palpite, le corps tangue de gauche à droite, keep the line. Autoroute, échangeur.
J’inaugure le nouveau check-in automatisé d’Air Canada. Je n’ai qu’à saisir mon numéro d’AéroPlan, ma réservation est trouvée, ma place attribuée, un couloir, le système se souvient de mes préférences. Baguenaudage dans les commerces lisses. Bière. Esprit ailleurs et railleur. Temps des adieux. C’était encore trop court. Security check. Gate 2.
Les cieux se sont entrouverts. La ville dans la nuit, vue du ciel, est magique. Adieu, Montréal, dernière virage, cap sur la vieille Europe.
Le “Cahier Bleu” de Michel Tremblay va bientôt sortir. Je suis presque impatient. J’apprends ça dans le magazine “En route” d’Air Canada. Le personnage de Céline me touche.
Ne pas choisir le bœuf. Aller au galley du fond réclamer un cognac. Tenter de dormir. Il le faut. Grosse daube sur les écrans. Mr. & Mrs. Smith avec Brad Pitt et Angelina Jolie.
L’avion poursuit l’aube à l’est. Couverture nuageuse. Dormi une heure ou deux, je ne sais pas. Petit-déjeuner. Atterrissage. Nous croisons sur le tarmac un Concorde autour duquel plein de gens et de grues s’affairent. Sur une route proche, des gens amassés sur une pelouse, l’un d’entre eux agite un grand drapeau français. L’avion déchu me semble si fin, si petit, si beau.
Revoir Paris. Conducteur du car qui râle. Il ne cesse de râler. Assis à côté d’un juif qui était aussi dans l’avion. Une fille traverse. “Ça a pas 15 ans, ça traverse au vert, et ça gueule en plus, dire que c’est avec ces trucs qu’on va payer nos retraites”. Au moins, le chauffeur n’a pas ajouté “en bien sûr, c’est une arabe”.
Les pénates. Toujours étrange de s’y retrouver après une absence. Factures. Araignée dans la cuisine. Soleil, il fait doux. Vacarme, un camion vient de renverser un conteneur de verre à recycler. Il faudrait que je dorme. Déballé mon santon de Charlevoix, fier capitaine.
Je me suis enrhumé.
Je me couche vers 14 heures 30 et me réveille à 19 heures, c’est le crépuscule. Un chien jappe sans cesse dans la rue, envie de meurtre. Sommeil agité. Rêvé de blogues, de forêts et d’écureuils. Fatigué. Je devrais aller au Monoprix, le frigo est vide. Pas le courage.
Merveilleux Internet. J’ai maintenant les explications pour la scène de ce matin avec le Concorde. Il s’agit du F-BVFF, “Fox deux fois”, fraîchement repeint, qui va être exposé à l’aéroport. Et, hasard du calendrier, c’est aussi aujourd’hui que des sources judiciaires ont annoncé la mise en examen pour homicides et blessures involontaires d’un ancien ingénieur du Concorde, dans l’affaire du crash du supersonique le 25 juillet 2000.
“C’est précisément le rôle des artistes, encore plus que des intellectuels, d’être capables d’inventer des transgressions fortes, symboliquement chargées.” Pierre Bourdieu, lu chez Hemisphair. Seulement, la trangression est-elle encore possible ? Il me semble parfois que tout a déjà été fait. Que nous sommes arrivés à la fin de l’histoire.
21 heures. J’ai encore 1054 “non-lus” dans mon agrégateur. Mes yeux se ferment. 10e mouchoir en papier, ça se confirme, je suis bel et bien enrhumé. Merde.
J’ai toujours été vaguement méprisant pour les journaux intimes sur le Net. Et puis, voilà que je m’y mets. Besoin de se raconter. Rapport de gendarmerie. Dois-je créer un nouveau blogue pour ces épanchements égotistes ? Ou si je renouvelais avec le billet quotidien unique, régulièrement mis à jour, mêlant tout et rien, dont certains lecteurs se souviennent peut-être ? Je ne sais pas, je me cherche. Toujours mes problèmes de forme. L’envie est toujours là, c’est le cadre qui ne me convient jamais. Crainte d’être logorrhéique, mais aussi de ne pas tenir la distance. Et puis, à quoi bon se poser des questions. Il est temps d’aller se coucher, je travaille demain. Enfin, je vais faire mine de.
“La seule chose qui m’empêche de hurler tout le mal que je pense de l’art contemporain, c’est la peur de passer pour un cuistre.” [Radical Chic, “L’Art Con/temporain.”]
Oui au life log, non au link log. Le link log, c’est vraiment la fénéantise, je vais tuer le mien au prochain redesign et ne mentionner juste qu’un lien vers mon compte del.icio.us (ou blogmarks si pot de vin francophone ?).
En tant que lecteur, je préfère moins de liens, mais avec des posts (quitte à ce qu’ils ne fassent qu’une ligne) autour, histoire de savoir pourquoi l’auteur pense que le lien peut m’intéresser.
Ou un pseudo link log, contextuel pour un long post où citer toutes les sources serait fastidieux, comme ce qu’a fait Maciej Ceglowski pour son post sur la navette américaine.
Life log, link log… ’Tention, tu te garooïse !
Laurent: « Nous allons au Musée d’Art Contemporain. […] Abscons. Sans émotion. Seuls deux ou trois tableaux à sauver en cas d’incendie. […] »
Hehe moi qui me posait la question si j’allais aller voir l’exposition territoires urbains. :))) Cela ne donne pas très envie. Cela dépend vraiment des moments, j’ai vu au MACM des expositions magiques et d’autres d’un pignolage sans nom.
Le musée d’Art Contemporain est d’ailleurs plus une immense gallerie ou salle d’expositions qu’un musée. Les oeuvres présentées changent tous les 3 mois.
Fait amusant: Tu as failli croiser Liliane ;) qui y était au même moment. :)))
et pendant ce temps là aux États-Unis : les mineurs en prison à vie.
« Les organisations Human Rights Watch (HRW) et Amnistie internationale (AI) accusent les États-Unis de violer le droit international en condamnant des mineurs à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
Dans un rapport de 157 pages publié mercredi, les deux organisations estiment qu’au moins 2225 détenus étaient mineurs au moment des faits pour lesquels ils ont été condamnés à cette peine. »
La question n’est-elle pas moins “Ça vous intéresse de connaître les détails futiles de ma vie ?” que “Est-ce que çà t’intéresse de raconter les détails futiles de ta vie” non?
Peut-être que j’ai envie de “me raconter” ces temps-ci… On verra combien de temps ça dure.
Mon blog à trois niveaux: - Un équivalent de “lifelog” - Des trucs pour mes amis - Des trucs pour tout le monde
Le tout dans un foutoir absolu. Je me fous d’ailleurs que je ne suis pas lù, je le fais pour moi. Pour mes amis, be ils ont juste à venir me visiter. Et pour tout le monde, je mets le lien sur Yulblog.
Alors si ton envie tend à vouloir te raconter, tant mieux. Moi je suis pas fervent voyeur de la vie privée des gens… alors je ne visiterai pas. Mais c’est moi.
L’envie de se raconter n’est pas nécessairement pour être lue, pas pour moi en tout cas, qui écrit mon journal personnel sur le net depuis 6 ans, mais pour mieux se comprendre. Les détails ne sont futiles que parce que l’on comptabilise, sinon, le détail futile illustre l’instant présent, surtout pour celui qui le vit et qui se le raconte comme pour prendre du recul pour soi-même.
En fait, je crois que c’est surtout destiné à un lecteur.
Hihi! Laurent, eh bien dans ce cas, c’est tout pardonné, tout expliqué et nul besoin de se poser d’autres questions existentielles sur le sujet.
Va, bénédiction à l’appui, d’un farpait inconnu qui t’a uniquement rencontré et parlé qu’un bon cinq minutes en étant généreux et étirant la sauce.
“N’ayez crainte, vous ne me reverrez plus ici. Personne ne m’a jamais insulté comme ça sur un blog (ni ailleurs) et si sous étiez en face de moi, sachez que vous prendriez mon poing dans votre sale gueule de petit péteux.”
Rhhaaa, j’aime.
Je ne doute cependant pas que le M. Éric Dupin, alias Presse-Citron et donneur de leçons blogosphériques, soit très avisé dans le “conseil en blogging et réalisation de blogs d’entreprise”. Mais il est possible que ce ne soit pas le même Dupin, qu’il s’agisse encore d’une homonymie…
Les barons, c’est toujours d’actualité…
À part de ça, dans la rubrique moralistes, Gilles Klein sur Pointblog parle beaucoup trop de Anne Fulda (c’est son nom ?). Ceci dit, lisez le premier commentaire du billet : PIERRE CARION EST VIVANT !
euh oui …
Puisque vous me faites l’honneur de me citer ici (si si c’est un honneur, vraiment), peut-être auriez-vous pu expliquer, même succintement, la raison de ma réaction, en citant également le commentaire qui m’a précisément fait réagir de la sorte. Le voilà, donc : “T’es qui pour me dire ça ? Tu me connais ? Je tombe dans les clichés si je veux (pour le coup, ce n’est pas le cas), tu débarques avec ton troll sur l’attaque physique (qui n’était pas présente ici) et tu me demandes de la mesure, alors que je suis chez moi. Alors, ouvre grand tes oreilles : VAS TE FAIRE FOUTRE, toi et ton anonymat.”. Distingué, non ?
PS : bien sûr je ne retire pas une lettre de ce que j’ai écrit, et je le referais si c’était à refaire. Et je ne me crois pas donneur de leçons, je crois même je suis exactement l’inverse. Cordialement, Eric
2 blogueurs homonymes ??? Il y a aussi un Eric Dupin qui anime le blog “Murmures”.
tout ce que j’ai pu lire m’évoque une acrée équipe de seconddegrébrètteurs plutot sympatiques a avant le prochain orage smack erwan de bretagne
L’imprimante qui dénonce. Inquiétant.
Parce-que vous imprimez encore?
Sur les 4 dernières années, je n’ai imprimé que deux fois et j’ai dû demander à quelqu’un de le faire pour moi, puisque je n’ai pas l’outil en question.
Au fait, il y a pire que l’imprimante, cela s’appelle le mail qui circule en clair sur le réseau et qui est indexé par de fabuleux moteurs de recherche. Il y a combien d’employés du FBI, de la NSA, etc. qui travaille chez Google, Yahoo, etc en agent double. Pourquoi ne pas le faire si cela permet d’accéder à des infos intéressantes.
Pour le mail, il suffit de transformer ses textes en JPG via une saisie d’écran ou photoshop et d’appliquer un filtre. L’indexation est beaucoup plus difficile… Le tout en pièce jointe d’apparence très sombre. (’vais écrire un guide moué)
Louis, très efficace ton truc. A n’en pas douter. Et pour ta paranoïa, tu consultes ? (hé, je blague, hein !).
Je suis 100% d’accord avec Karl. Il faut s’imaginer la zone de saisie du moteur de recherche de Google en se disant qu’elle “tape” dans tous les mails stockés chez Google Mail plutot que dans les pages Web. La techno. reste la meme et je suppose la fiabilité quasiment identique. Ainsi, tout ceux qui ont des comptes Google collectionnent des archives sur vous, tant par les mails qu’ils envoient que ceux qu’ils recoivent.Et rechercher dans l’ensemble de ses archives est aussi simple que d’aller sur www.google.com (combien de comptes Google ? combien de mails ? combien de personne “google powered” ont parlé de vous dans votre dos par mail ?) !
Lili
Ton écriture est plus “humaine” depuis le Canada ou me trompe-je?
Blah ? Touitter !