Journal de bord

samedi 22 octobre 2005

Lucide Lucien

En un mot, ce manifeste de la lucidité ne règlera rien. Toujours on voudra un maximum de services gratuits de l’État et toujours on n’aimera pas en payer le prix par les impôts. Le bon citoyen aimera toujours acheter chinois moins cher chez Wal-Mart et demander en même temps une augmentation à son patron pour produire les mêmes bébelles à gros prix. Toujours on hurlera contre les inégalités et toujours on se taira quand elles nous favorisent. [Les dits du magoua : “Lucide Lucien”.]

1. Le 23 octobre 2005,
dr Dave

Juste un petit mot pas bien important pour dire que la boîte de commentaires ne marchent pas pour l’entrée suivante “Pensée du Soir”: “Error: no such entry ID 2084”…

Et sinon, en ce qui concerne les affirmartions grammaticales de Maitre Eolas, j’ose à peine m’élever contre un si brillant latiniste de prétoire, mais il a tort: “j’eus été” existe en français, c’est la forme tout à fait correcte du Passé Antérieur du verbe être.

Quand à sa validité syntaxique ici, elle est en effet discutable (il s’agirait de deux actions consécutives s’étant vraiment déroulé, pas d’une hypothèse). Un subjonctif aurait été plus adapté.

Sur ce je vous laisse, j’ai une défense à préparer pour un procés de viol collectif sur dyptère.

2. Le 25 octobre 2005,
dr Dave

Ah oui et évidemment, si on efface le billet en question, après moi, je passe pour un imbécile… Comment ça? Voulu? Puisque c’est ça, je garderai mes défenses grammaticales pour moi…

3. Le 25 octobre 2005,
Laurent

As-tu besoin de passer pour un imbécile ? Ceci dit, merci pour ta défense :-)

Blah ? Touitter !

Mon quotidien du 22 octobre

Journée creuse. Paresseux lever.

Journée perdue. Sentiment forcé quand on fait une sieste de 4 heures.

Monoprix. Nostalgie d’IGA.

Journée grise, humide, venteuse.

Automne au ciel brumeux, aux horizons navrants,
Aux rapides couchants, aux aurores pâlies,
Je regarde couler, comme l’eau du torrent,
Tes jours faits de mélancolies.

Sur l’aile des regrets mes esprits emportés,
Comme s’il se pouvait que notre âge renaisse!
Parcourent, en rêvant, les coteaux enchantés
Où jadis sourit ma jeunesse.

Je sens, au clair soleil du souvenir vainqueur,
Refleurir en bouquet les roses déliées,
Et monter à mes yeux des larmes, qu’en mon cœur,
Mes vingt ans avaient oubliées!

Armand Sylvestre (1837-1901), Automne.

Envies de Fauré.

1. Le 23 octobre 2005,
Marc

Toi, t’as pas totalement récupéré du décalage horaire, on dirait. Sinon, j’irai faire un pèlerinage quelques courses au supermarché en pensant à toi tout à l’heure. Mais pas IGA hein, ah ça, non. Loblaws, à la limite.

Allez, une bise.

2. Le 23 octobre 2005,
Marc

Hey, ça marche pas les balises , crotte alors.

3. Le 23 octobre 2005,
MQ

Nostalige d’IGA !!???

Même dans un Loblaws ou un “Real Canadian Superstore” (un Loblaws en plus grand, n’existe pas au Québec sûrement à cause du nom) je pleure quand je suis au rayon des produits laitiers: quelle indigence !

4. Le 24 octobre 2005,
Michel

Bouaf, je comprends un peu … Quand j’habitais dans ma petite localité près de l’Île-de-France, y avait deux choix. Le giga Auchan ou le petit commerçant style Igéesque… Et c’était un brin insalubre, il y manquait toujours des ingrédients, le rayon des produits laitiers sentait le lait caillé à plein nez… mais bon, c’était du moins plus sympa que le gros hypermarché 2 étages qui vendent des livres en vrac.

Je n’ai rarement vu l’équivalent taille de IGA chez mes cousins Français. Soit trop petit et il manque des trucs, soit trop gros et aseptisé à l’extrème.

Blah ? Touitter !