Journal de bord

vendredi 9 juin 2006

Teasing

Suite à de nombreuses demandes amicales, j’ai commencé à écrire mon billet “Comment perdre 10 kilos (et plus) en 2 mois, sans effort surhumain, et sans mettre en péril sa santé”.

Il sera tout particulièrement dédié à Maître Eolas.

1. Le 9 juin 2006,
Thomas

Ah une info de plus pour reconnaitre Maitre Eolas à sa descente de vélo !

2. Le 10 juin 2006,
Eolas
3. Le 10 juin 2006,
Vroumette

J’attends avec impatience. Ca marche aussi pour 20 kilos ?

4. Le 12 juin 2006,
Franck

Et pour 15 kilos ?

Viiiiiiiiiite, l’été approche \o/

5. Le 14 juin 2006,
palpatine

J’ai une amie qui doit en prendre 10 le plus rapidement possible (et encore, 10 c’est vraiment le minimum… Tout est dans le “sans mettre en péril sa santé”), on fait comment dans ces cas-là ? Trop tard pour l’été, malheureusement…

Blah ? Touitter !

Consensuel mou

Exercice de style. Ségolène n’a pas répondu à la question. Ou plutôt, elle a expliqué en gros qu’il ne fallait pas brusquer l’opinion majoritaire par des mesures provocatrices. Qu’il fallait avancer pas à pas sans faire de vague. Non mais Ségolène ! Tu t’es entendu quand tu veux ratisser large ! Si on avait appliqué ce principe en 81, la peine de mort n’aurait certainement pas été abolie. Beaucoup à droite comme à gauche à l’époque n’était pas particulièrement pour. [Grey Mondain : “Ségolène consensuelle”.]

À part nous faire du “Sarko-light” très médiatique, on attend toujours l’originalité de la candidature de Ségolène, si ce n’est son sexe (particulièrement décoratif pour certains).

Il y a des moments où je préfère Roselyne Bachelot.

1. Le 9 juin 2006,
berewt

Tellement décoratif que François s’en sert comme cockring…

Plus sérieusement, la grosse originalité de Ségolène, c’est d’arriver à éclipser Sarko de la scène médiatique. Ce n’est pas politiquement mais médiatiquement original, et comme la synthèse du PS à enterrer le débat d’idée au sein du parti, on a en même temps adouber implicitement Ségolène.

La suite logique, c’est l’écœurement des gens deux ou trois mois avant les élections et l’abscence de candidat PS au 2e tour.

2. Le 9 juin 2006,
Laurent

Un candidat PS au second tour ? Mais qui peut croire à ça ?

3. Le 9 juin 2006,
C’est Raoul

Les mêmes qui voit la France en finale?

4. Le 9 juin 2006,
berewt

On commence à en parler mais personne n’ose le dire à haute voix. La peur d’être accusé de catastrophisme et de brandir l’épouvantail socialo-communiste pour gagner des voix.

5. Le 9 juin 2006,
Irène Delse

Ah, Ségolène commence à fiche la trouille à droite ? Bien fait ! Comme ils ont été infichus de désigner Roselyne Bachelot comme candidate, tant pis pour eux.

Bon, certains préféreront Christiane Taubira…

Tiens, tiens, il y a de plus en plus de femmes en vue en politique. On ne s’en plaindra pas ;-)

6. Le 10 juin 2006,
lolosquared

Entre la conne familiariste et la conne communautariste, je me demande si je n’ai pas de raisons de me plaindre en fait ! C’est du grand n’importe quoi …

7. Le 12 juin 2006,
François Granger

“Entre la peste et le choléra…”

PS: Couverture de Charlie (Hebdo ?) ?

Blah ? Touitter !

Ratatouille ?

Ratatouille ? Vous parlez d’un nom de film américain ? C’est la nouvelle production Pixar, et, un rat épicurien, ça donne envie.

Mon lapin (blogueur paresseux) va adorer.

1. Le 9 juin 2006,
Yanis

Un peu de foutage de geule par rapport à l’accent français, mais ça a l’air sympa comme film. Ils sont quand même trop forts chez Pixar…

2. Le 10 juin 2006,
Poulos

Oui ça a l’air terrible comme toujours chez Pixar. Mais pourquoi dibale les fromages ont-ils l’air hollandais ?

3. Le 10 juin 2006,
karl

Pour reprendre le commentaire d’une autre personne : « superimposition de culture clichée americaine (tournure de phrases, sociologie, etc), vision clichée americaine sur la culture francaise. À vomir. » Et il n’est pas français.

Blah ? Touitter !

TV réalité dans ta cité

Sous le nom de code “Les caméléons”, un programme, produit par Extra Box, une filiale d’Endemol, actuellement en tournage pour France 2, met en émoi le milieu des documentaristes et celui des sociologues. Le principe de cette émission, qui devrait être diffusée “entre septembre et décembre” sur la chaîne publique, est de faire partager à un groupe de six candidats, âgés de 20 à 45 ans, la vie quasi-tribale de populations de certaines banlieues parisiennes. Pendant six semaines, sous le regard des caméras, ces “passionnés de découverte et d’aventure” vivront au milieu des jeunes issus de l’immigration que l’on rencontre dans certains quartiers défavorisés.

Dans une lettre ouverte accompagnée d’une pétition adressée à Patrick de Carolis, président de France Télévisions, la Commission nationale pour les droits des immigrés dénonce l’initiative, qualifiée de “télé-réalité au cœur des cités”. “L’exploitation de la misère sociale des fameuses cités atteint ici des sommets affligeants, écrit la CNDI dans sa pétition, téléchargeable sur son site Internet. Ce type d’émissions ne peut que nuire gravement à l’intégrité et à la dignité de ces communautés qui sont déjà considérablement précarisées et menacées. Ces émissions risquent également d’entraîner le développement d’un ethno-tourisme de masse au sein des communautés les plus fragilisées de la région parisienne.” En conclusion, la CNDI demande à M. de Carolis de “bien vouloir procéder au retrait de ce projet indigne d’une chaîne publique”.

Directeur des programmes et de la programmation de France 2, Jean-Baptiste Jouy réfute le terme de télé-réalité et rejette les accusations de la CNDI. “Cette émission est un jeu documentaire d’aventures, affirme-t-il, qui offre une porte d’entrée gourmande, humaniste, joyeuse, au grand public, pour lui permettre de découvrir des cultures méconnues.” M. Jouy précise que, “contrairement aux émissions de télé-réalité, il n’y aura ni people [Jamel Debouz ou Samy Naceri], ni enfermement, ni élimination, ni vote du public”.

Le directeur des programmes dit cependant”comprendre les inquiétudes” des spécialistes. “Nous en avons fait part aux producteurs”, assure-t-il. Pour convaincre de sa bonne foi, il explique que la sélection des candidats a été effectuée “de manière très attentive”, et qu’un guide, “en général sociologue de formation”, accompagnera le groupe au contact de chaque cité. Dans un souci de “respect des proportions”, le nombre de candidats “sera toujours inférieur à celui des membres de la cité”, précise M. Jouy, et les participants devront “prendre garde à ne pas apporter dans leurs bagages des choses qui pourraient modifier les conditions de vie” de leurs hôtes.

Les explications de France 2 ne semblent pas avoir convaincu les adversaires du projet. Selon la CNDI, la pétition en ligne qui sera prochainement adressée à Dominique Baudis, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), aurait déjà recueilli quelque “2670 signatures”. Sur Internet, les sites et les forums dénonçant l’émission se multiplient.

Ce n’est pas la première fois que le service public se voit accusé de faire de la télé-réalité sans vouloir le reconnaître. Un autre programme,”La brigade des jardiniers”, actuellement diffusé sur France 3, dont le principe est d’observer jour après jour le comportement de dix jeunes gens marginalisés occupés à construire un jardin à la française au cœur du parc de Cheverny, soulève des questions. Il est en effet produit par Be Happy productions (Patrick Menais), filiale de Freemantle, producteur notamment de”Nouvelle Star” ou de “Oui, chef!” sur M6. France 3 soutient cependant que “La Brigade des jardiniers” est une “aventure humaine” et ne relève pas du genre “télé-réalité”.

Depuis sa prise de fonctions, en juillet 2005, Patrick de Carolis l’a répété à plusieurs reprises : il n’est pas question pour France Télévisions de faire de la télé-réalité comme le font les chaînes privées. Son prédécesseur, Marc Tessier, affichait un total refus de s’aventurer sur ce terrain glissant. La formulation un peu vague employée par M. de Carolis laisse la porte ouverte à des programmes hybrides flirtant de manière plus ou moins appuyée avec la télé-réalité.

Le patron du groupe public ne manque jamais de rappeler son engagement pour que les programmes culturels trouvent leur place à des horaires accessibles au grand public. Ce qui impose certains compromis entre l’audience et la qualité “service public”. Selon le directeur des programmes de France 2, “Les caméléons” répond à cette double exigence.

[Le Monde : “France 2 accusée d’introduire ’la télé-réalité au coeur des cités’”.]

Sur une idée de Gilles Klein qui m’a fait marrer.

Pour ma part, je n’ai que deux options, soit, Patrick de Carolis est un abruti; soit, c’est un hypocrite faux cul de première classe. La deuxième option étant la plus probable, je m’en étonne à peine tant il lui a fallu grenouiller à droite et à gauche pour devenir président de France Télévisions.

Oui, Patrick de Carolis est l’un de nos symboles les plus débectants de notre service public pourri d’accointances politiques et de promotion à la médiocrité.

Médiocrité dorée pour laquelle nous payons une redevance.

1. Le 9 juin 2006,
Irène Delse

France Télévision, où les faux-culs de chez faux-cul & Cie… Bravo l’artiste !

Au fait, revoici le lien vers la campagne d’ICRA International :

http://www.icrainternational.org/urgence/293

Et j’espère que leur boîte explosera cette fin de sem’ sous l’avalanche des méls…

2. Le 9 juin 2006,
entropie

“Médiocrité dorée pour laquelle nous payons une redevance.” WOUAAARFFFf…… pour laquelle vous payez une redevance, j’ai plus de télé depuis 2000! et je ne regrette toujours pas…mais quand donc jeterons nous ces postes à la décharge de l’humanité?…

3. Le 10 juin 2006,
Eolas

Une seule solution : la privatisation.

4. Le 10 juin 2006,
karl

Ne pas confondre une chaîne de télévision et les personnes qui en font sa programmation. La télévision publique++, Patrick de Carolis—

Le prochain jeu aventure organisé par « district 13 »: Comment on est allé filmé Carolis dans son appartement bourgeois et comment on lui a refait sa cuisine. Hey, cela permettra juste d’offrir « une porte d’entrée gourmande, humaniste, joyeuse, au grand public » dans la vie intime de Patrick de Carolis. Tiens pourquoi pas un flashmob suivant toutes les activités de Carolis, il doit suffisamment y avoir de carnetiers pour le suivre au moins pendant 24h.

Puisqu’on vous que c’est juste un jeu humaniste.

5. Le 10 juin 2006,
Otir

Bizarre, bizarre. Décidément, on n’appelle pas les choses de la même façon des deux côtés de l’atlantique. Ici (usa), la télé-réalité est une très grosse composante du paysage télévisuel, mais ça ne prend jamais des proportions de ce style.

Par exemple, je pense aux “swaps” (échanges) où les producteurs s’efforcent sadiquement de placer les échangés (en général, pour les émissions que j’ai déjà eu l’occasion de voir moi-même, l’épouse) dans un milieu le plus opposé possible à leur milieu d’origine.

Les résultats : étonnamment beaucoup de libéralisme de la pensée après l’expérience, et passés les premiers “traumatismes”. Genre : la fille archi raciste qui vient “remplacer” la maman d’une famille afro-américaine et vice-versa. La coincée du bulle qui va devoir vivre dans un milieu bien plus bohème. La végétalienne chez les chasseurs. La new-age chez les militaires, j’en passe et des meilleures.

Est-ce que c’est ça que la télévision française essayerait (bien mal !) d’imiter ?

6. Le 10 juin 2006,
Oxygène

La violence télévisuelle ce n’est pas seulement des fusillades, des égorgements et des flaques de sang. C’est aussi un voyeurisme qui rappelle les zoos humains de la fin du XIXème siècle.

7. Le 11 juin 2006,
albinoal

“prendre garde à ne pas apporter dans leurs bagages des choses qui pourraient modifier les conditions de vie” …c’est le Zoo, la cité?

8. Le 12 juin 2006,
Damien B

“prendre garde à ne pas apporter dans leurs bagages des choses qui pourraient modifier les conditions de vie” …c’est le Zoo, la cité?

Personnellement ça me fait plus penser à l’expédition ethnologique. Ils n’ont pas précisé si on pouvait prendre un appareil photo ou s’ils avaient peur qu’on leur vole leur âme.

Blah ? Touitter !