Watching police escort a visitor off the train, I felt anger, not comfort. This action was beyond irritating. It is intolerable, unacceptable. If it bothered me, it paled in comparison to the way it inconvenienced, and will long trouble, this visitor to our country. We disrupted his travel plans and family reunion. Even greater than the psychological damage we inflicted is the harm we’ve done to ourselves. We missed an opportunity to show kindness, to be ambassadors of goodwill. The visitor will return home. He will indeed impress many people – not with pleasant memories and pictures of a quiet morning trip along the New England coast, but with a story of being removed and detained by American police for taking pictures. Do we imagine we’ve gained anything because a single visitor returns home with stories of mistreatment?
We engage in diplomacy whenever we have contact with visitors or travel abroad ourselves. If we conduct ourselves poorly as daily ambassadors, it is no wonder our country suffers a tarnished relationship with the world.
[Episcopal Café - Joel Merchant: “Every day diplomacy”, via MeFi.]
Je ne sais pas trop pourquoi - j’ai peut-être eu le cerveau lessivé (sans phosphate) par les écologistes - mais je n’aime pas l’expression “laisser une trace”. Ça me fait penser au “ecological footprint”. Je sais je sais. Ce n’est pas de ça dont il est question, mais bon, au-delà de l’aspect écologique, l’idée de vouloir laisser une trace en créant un autre être humain m’a toujours semblé absurde, même quand j’étais toute petite. (Je suis une rationnelle. On ne se refait pas.) On laisse une trace par ses gestes, pas par ses gènes.
Ces femmes qui ont vu la vie passer trop vite et qui se disent “oh god! I forgot to have children!”, pourquoi doivent-elles vivre dans le regret? Pourquoi ne pas laisser de trace dans le coeur d’un enfant qui existe déjà? Pourquoi ne pas être une grande soeur, ou une tante présente, ou une grande amie? Pourquoi ne pas donner un coup de main à des parents débordés ou qui ne savent pas donner l’attention nécessaire au bien-être des enfants? Pourquoi ne pas renouveler un peu le concept de laisser sa trace en faisant une véritable différence dans la vie de quelqu’un?
J’imagine que les mères me diront que seules les mères ont réponse à ces questions. Je n’aurai rien à leur répondre, bien sûr. Je ne suis pas dans le secret de ces déesses au bedon rond, celles qui savent quelque chose que je ne sais pas.
[Martine Pagé : “Donner un sens”.]
Il y a bien des mecs qui ne devraient pas laisser d’autres traces que que celle du sperme sur un scott-towel (“sopalin” en français de France).
Quant à l’impératif féminin d’être une pondeuse… au service du mâle qui est programmé pour disséminer son bagage génétique… cela ramène la femme à une fonction purement biologique.
Rien n’est plus égoïste et aveugle que donner la vie. Irresponsable le plus souvent. Rien ne me fait plus plaisir que ces adolescents rebelles, soit-disant ingrats, qui envoient paître leurs vieux, leur rendant la monnaie de leur pièce. Cela doit tenir de la justice divine.
Quant à l’encouragement public à mettre bas, (église, IIIe Reich, Pétain, etc.), il n’est là que pour entretenir des régimes totalitaires.
Soyez responsable, pensez à l’avenir de la planète, ne soyez pas des animaux, ne soyez pas égocentriques, mettez une capote.
SpreadShirt, fier fournisseur de t-shirts de M. Pekka-Eric Auvinen.
Pekka-Eric Auvinen annonçait son plan dans son message sur le site YouTube. Arborant un t-shirt « Humanity is overrated » ce jeune de 18 ans exprimait toute la violence de ses intentions éxécutées le 7 novembre dernier. Comment pouvions-nous ne pas nous interroger sur cet acte et sur la place de l’expression de soi dans la société quand nous avons produit le t-shirt ? Nous vous encourageons à exprimer votre propre style et à promouvoir vos idées. Mais nous voulons vous rappeler que l’expression de soi se limite au respect des règles, des lois et de l’éthique ; et nous vous invitons à prendre en considération cet aspect des choses…
[SpreadShirt, Marion : “Spreadshirt s’interroge : quand l’expression de soi incite au meurtre…”]
Je ne sais pas trop si Marion de la société SpreadShirt est une véritable idiote, ou bien une Allemande qui ne s’exprime pas très bien en français. Je lui laisse le bénéfice du doute. Il y a aussi le cas de figure d’une Allemande idiote… Mais, que ne serait-il pas possible de faire pour vendre des t-shirts ?
En tout cas, je veux ce t-shirt !
P.S. 23 h 50. Ah, pas de chance, la société SpreadShirt vient d’auto-censurer le billet lié ci-dessus.
Guillermito
Tu lis un journal chrétien maintenant ?
Cela dit, c’est bien vrai, tous ces étrangers a Boston, qui font plein de trucs qui perturbent la vie tranquille de la Nouvelle Angleterre, c’est pénible a la fin. Il est bon que la police mette un terme a ces agissements terroristes de touristes japonais qui osent prendre des photos depuis un train.
Quand je pense a ce que les Etats-Unis ont représenté pour le monde entier a plusieurs moments de leur histoire, un lieu d’espoir et de liberté. Et a ce que ce pays est malheureusement devenu.
edgar
N’est-il pas temps de rentrer à Castries ?!!
Jujupiter
TEAM HILLARY
Guillermito
Edgar : hahaha. A Castries. Hahahaha. C’est drôle, comme remarque. Je me souviens de copains, qui étaient avec moi a l’école primaire, qui ont marié des filles du même village. J’ai toujours trouvé ça d’une tristesse infinie. Comme si leur entière vie allait se dérouler dans un quadrilatère de cinq kilomètres de coté. Non, je ne pense pas rentrer a Castries. Ni a Montpellier. Ni même en France. Après l’Espagne et les USA, il y a encore plein de pays ou j’ai envie de vivre. En fait, j’aime bien être un étranger, celui que l’on regarde bizarrement, celui qui se fait embarquer par les flics, celui dont on moque l’accent, celui qui doit montrer ses papiers. Faire partie d’une minorité pour une fois, ça change le regard que l’on a sur les autres.
Tu sais a propos que mes parents ont vendu leur maison ?
(Désolé pour ces messages personnels. Embruns, mieux que l’e-mail ! Pour ceux qui ne comprennent rien, tout est sur le web)
edgar
Encore une madeleine que je ne mangerai pas ! Snif…
Édouard
C’est la tyrannie des subalternes – on la voit chez les gens « de sécurité » à l’aéroport, chez le jeune flic qui habite la banlieue lors des manifestations anti-machin en ville, et chez les receveurs de train, comme dans cet article – je sais d’expérience personnelle que les receveurs qui font New-York-Boston sont parmi les employés les plus bêtes et les plus déagréables qui soient – le public, c’est l’ennemi. En plus, il y a le racisme évident, cette fois contre un Asiatique – je suis sûr qu’on ne m’aurait rien dit si l’on me voyait prendre des photos – ce que je fais souvent, d’ailleurs. C’était l’action d’un petit esprit mesquin qui présumait bien qu’un étranger n’allait pas défier son droit de dire n’importe quoi – s’il lui avait dit, dans un anglais d’universitaire, « Give me your name and employee number and let’s go to your manager immediately, I want to find out if there is really a law against taking photos on Amtrak and if there isn’t, I promise you I will file a lawsuit against you and Amtrak on the grounds of racial discrimination and worse », je parie qu’elle l’aurait laissé très, très tranquille. Mais c’est quand même moche, ce traitement.
Blah ? Touitter !