Moutarde de Dijon
Parce qu’enfin le PS commence à crever l’énorme abcès de rivalités non dites, de haines, de rancunes, qui l’empoisonne, et le paralyse très savamment. Parce qu’enfin, deux socialistes se détruisent, non pas en langage codé socialiste habituel, c’est à dire en se gardant soigneusement de prononcer les noms des cibles de ses attaques, mais en langage de cour de récré compréhensible par tout le monde. D’une certaine manière, c’est un grand progrès.
Sur le plan politique, c’est encore plus prometteur. La bataille Royal-Peillon fera un mort, peut-être deux. Si l’un des deux survit, il en sortira auréolé d’un diplôme de tueur de premier ordre, délicate qualité indispensable à la constitution d’une “image présidentielle” sous la Ve République. Si tous deux disparaissent, cela fera deux prétendants de moins. Dans tous les cas, cela déblaiera le terrain. C’est un mode de sélection très peu socialiste, mais possiblement efficace.
Arrêt sur Images - vite dit et gratuit, Daniel Schneidermann : “Peillon-Royal : pourquoi ça fait du bien”.
P.S. Lire aussi chez l’ami Guillermo : “Règles de fonctionnement du PS”.
Hk
Mais quand diable vont-ils se décider à exclure la Ségo ? Dès qu’on en parle, c’est pour la descendre et descendre le PS avec elle. Elle porte préjudice à l’image du PS, c’est complètement aberrant.
Blah ? Touitter !