Vaccin questionable
Avec l’expérience de l’hémisphère sud (sans vaccin), nous savons que le H1N1 est à l’origine d’une grippe plus contagieuse que la saisonnière, mais moins léthale.
Alors, ce vaccin, du pharma-business ou un coûteux impératif de santé publique ? La question se pose. En Pologne notamment.
Début novembre, le premier ministre Donald Tusk avait critiqué ouvertement l’absence d’évaluation sérieuse des vaccins ainsi que le refus des laboratoires pharmaceutiques d’assumer leurs responsabilités en cas d’effets secondaires graves et/ou autres défauts des vaccins pandémiques. La ministre de la santé en a rajouté plusieurs couches en critiquant vertement les contrats douteux proposés par les laboratoires. Pour les autorités polonaises, en l’état actuel, les vaccins ne servent que les intérêts financiers des laboratoires qui les commercialisent. Les administrer massivement, c’est cela qui serait jouer avec la santé de la population.
Pharmacritique : “La Pologne refuse les vaccins mal testés contre la grippe A et l’exigence d’immunité juridique des laboratoires”.
Quel est donc le rapport bénéfice-risque de ce vaccin ? Est-il au moins documenté ? Le “principe de précaution” n’a-t-il pas atteint ses limites dans le cas présent ? Et la vraie précaution ne serait-elle pas d’éviter ce vaccin ?
Le citoyen nage en plein brouillard avec ces voix discordantes.
xave
Moi, ce qui me troue le cul, c’est la façon dont l’info est relayée. On a entendu/lu/vu ça où dans les médias ? Ah ben non, ils n’ont pas la place, ils sont trop occupés à nous dire qu’on va tous mourir si on ne se fait pas vacciner, là maintenant.
Maxime
Une bonne occasion pour permettre au gouvernement de se montrer attentif à la santé de ses citoyens. Une opération de com’ quoi.
C’était pas nécessaire, mais après le nuage de Tchernobyl et les vieux de Raffarin, fallait bien se rattraper.
En Belgique, le scandale, c’est quand les footballeurs se font vacciner…
Tom Roud
Sur l’histoire de l’hémisphère sud, je suis quand même un peu sceptique : je pense qu’il est nettement moins peuplé dans les régions “froides” que l’hémisphère nord, et en plus, le temps que l’épidémie voyage bien, les températures étaient probablement nettement plus printanières.
Yann Le Du
Pour le rapport bénéfice-risque, ça peut se simplifier en une règle de trois (si j’ai bien compris).
D’après l’AFSSAPS :
Pour que le vaccin soit plus “bénéfique” que “risqué”, il faudrait donc que le risque d’attraper la grippe soit d’au moins 1 pour 55 (soit 1,2 million de Français touchés par la grippe)… en supposant, bien entendu, que le vaccin soit à 100 % efficace contre la grippe.
Gagarine
@YannLeDu: il me semble surtout que la conclusion de l’AFSSAPS est que l’on ne sait pas vraiment quels sont les risques. On n’a que des indications issues que quelques études pas vraiment conclusives.
A mon avis, l’analyse que l’on doit faire est la suivante: appartient-on à un groupe à risque de séquelles graves liées à la grippe (saisonnière ou porcine)? Si non, pourquoi prendre le risque d’un vaccin, quel qu’il soit?
edgar
bientôt il va lire le diplo le capitaine…
Blah ? Touitter !