L’explosion d’Internet joue un rôle déterminant dans la crise des médias. En plus d’offrir un accès souvent gratuit au travail des journalistes, Internet donne la parole au public qui utilise abondamment cette possibilité pour s’exprimer, commenter et diffuser l’information. Le nouvelle dynamique signifie-t-elle la fin du rôle traditionnel des médias ? ON TUE LA UNE ! discute avec des professionnels de l’information de l’impact des citoyens qui les remettent en cause et pensent pouvoir un jour se passer d’eux.
Émission tout à fait remarquable, que je viens de visionner en entier sur ton conseil. Merci du tuyaux. J’encourage tout ceux que la question de l’avenir du journalisme intéresse à prendre le temps de voir ça.
Pfff! J’comprends que dalle au québecois : “citoyen”, c’est plus un gros mot alors? Blague à part, sur le même sujet on a la très dispensable (qui se fait étriller par Narvic) Thema d’Arte (là, là et là), bon il y a quand même un passage du premier doc qui devrait faire marrer Laurent. Et Les enfants d’Abraham excellente.
Le site surtout des éditocrates qui réfléchissent en rond et entre eux tout en se tripotant le nombril. Le meilleur, c’est Jacques Attali qui a sa page nommée “par Jacques Attali”, chacun des titres de ses billets commence ou finit aussi “par Jacques Attali”, il les signe également Jacques Attali à la fin. Comme si on n’avait pas compris… Aucun suivi des informations ou rebondissement sur des commentaires, puisque ce sont juste des éditoriaux ou plutôt des sermons assenés du haut d’une chaire. Aucun rectificatif, même lorsque l’on repompe l’information d’un concurrent qui lui a dû s’y soumettre. Aucune enquête originale venue de la rédaction française, ce n’est pas la peine : il suffit juste de dire la vérité aux Français. On a le style Colombani dans sa plus vraie expression. Indépendant parce qu’orgueilleux, pompeux et prétentieux.
Un grand numéro d’autosatisfaction où on ne parle pas des articles de cul en une et traduits à la va-vite du site étatsunien afin de rameuter un public qui se serait égaré par hasard sur Le Post ou Rue89, mais attention ! chez Slate, on fait plutôt dans le porno chic, pas dans le vulgo populacier comme d’autres. Je ne dirais pas le meilleur site participatif, puisque ce n’est pas participatif, mais sûrement le meilleur site faux-derche. Et il n’y a pas besoin d’être membre d’Acrimed pour le voir.
@Dominique : je trouve pas très juste de résumer Slate.fr à “un site d’éditocrates”. L’exemple Attali est caricaturé, car il y a en fait fort peu de textes de lui qui ont été publiés sur Slate.
Et puisque vous semblez apprécier tant le personnage, je vous conseille son blogue sur l’Express.fr.
D’autre part, les articles traduits de l’américain donnent un côté “Courrier international” qui n’est pas inintéressant en ouvrant d’autres perspectives que franco-françaises.
@Dominique, nique, nique (sorry)
Je ne vois pas en quoi le fait qu’il ne soit pas participatif est négatif, quand j’ai l’idée saugrenue de jeter un oeil sur les commentaires des sites de news, la seule chose qu’ils m’apportent c’est une furieuse envie d’utiliser un lance-flammes.
Sinon pour le reste je suis plutot d’accord
@Laurent Merci, je t’ai laissé un bout de gâteau. Le beau, pas celui qui est sur le ugly Slate…
@Dominique Slate veut «rameuter un public qui se serait égaré par hasard sur Le Post ou Rue89». Il y a pire comme comparaisons. Pour ce qui est des rectifs, je suis prêt à modifier les papiers avec des erreurs, si vous me les indiquez. Et pour le reste, je ne vais pas squatter Embruns donc je vais faire vite: je suis plutôt pas d’accord.
Il y a cependant un truc qui me gêne quand je lis un article traduit sur Slate.fr, il n’est indiqué qu’à la fin de l’article qu’il s’agit d’une traduction. Une icône ou un message signalant qu’il s’agit d’une traduction serait appréciable. Un lien vers l’article original serait un plus.
Ouais, captn, c’est un peu étonnant que d’un côté il y ait des articles de Jacques Attali dans la rubrique par Jacques Attali signés par Jacques Attali et de l’autre des textes dont on apprend seulement à la fin d’où ils proviennent, lorsque cela arrive ! parce que ce n’est pas toujours signé pour les billets français. Si c’est amphigourique, avec une syntaxe bizarroïde et des tas de précautions oratoires totalement inutiles, on peut être sûr de reconnaître le style calamiteux de Colombani, mais cela n’arrive pas tout le temps.
Johan, il faudrait voir. Vous avez peu d’inscrits par rapport aux autres sites participatifs, cela devrait vous poser des questions. Peu de réponses et donc peu de demandes de corrections, même si les articles sont fort lus. Est-ce que cela vaut la peine d’aider un site d’éditorialistes qui ne prennent même pas la peine de répondre en ligne ? Je me le demande. Il n’y a pas du tout la matière du journalisme qui est d’abord l’enquête, le suivi et l’interaction. Il serait un peu temps de vous interroger sur votre ligne éditoriale et votre comportement collectif envers les lecteurs, mais alors directement sur Slate même. Ce qui ne veut pas dire faire un Post bis.
Désolé pour la discussion décousue.
@captn. On se pose souvent la question de sursignifier s’il s’agit d’une trad. Quand cela nous semble nécessaire pour la bonne compréhension de l’article, c’est expliqué en sous-titre. Mais nous essayons de choisir les articles qui selon nous sont «transfrontaliers». Parfois, on se déchire. Désolé.
@dominique. Oui, vous avez raison sur les deux points concernant les commentaires. C’est notre grand chantier pour 2010-2040. Deux soucis: le premier, un système d’nscription/modération/ digne d’une administration soviétique. On craignait d’être débordé par un système ouvert (nous étions deux journalistes et deux stagiaires au début de Slate) et que ce système fermé permettrait peut-être plus de qualité. On a eu raison sur le premier point, complètement faux sur le second. Je m’en doutais, mais c’est une bonne illustration pour ceux qui estime qu’un Net fermé avec modération a priori est meilleur pour la démocratie ;). Donc on va tout changer et on va bientôt mettre en place un truc extrêmement ouvert.
Second point donc, l’interaction avec nos éditorialistes. Là encore, ce n’est pas fameux. Et là encore, ils le savent. Mais les autres contributeurs jouent le jeu, non? Slate, c’est un alliage entre vieilles et jeunes plumes, pas toujours facile de conserver cette cohérence, notamment dans le domaine du dialogue direct.
Pour terminer, Slate n’est pas le lieu de l’enquête. D’autres sites font ça mieux que nous. C’est un site d’éditos, de points de vue, d’analyses, de tribunes, de coups de gueule, etc. Ouvert à tous. je reconnais que ce n’est pas facile à «vendre», mais c’est intéressant d’essayer.
Johan
Welcome! I’m Ben, and I’m an engineer at Twitter. We’ve started this blog to show some of the cool things we’re creating and tough problems we’re solving.
As a fun way to kick things off, I ran Code Swarm over a few essential production apps. Icons represent developers, and particles represent files added or modified. It doesn’t cover prototypes or contributions to open source, so it isn’t exactly scientific, but it still goes to show Twitter’s explosive growth mirrored in engineering.
De fait, c’est la vie tout à fait courante d’une entreprise qui est illustrée graphiquement. Mesmerizing.
J’aimerai pouvoir réaliser une telle représentation graphique de mes relations sociales avec un code couleur pour chaque genre d’interaction (courriel, twitter, blogue, téléphone, monde physique, relations sexuelles, etc.).
Jolie visualisation. Je me demande si on ne pourrait pas l’utiliser pour animer de l’information biologique, par exemple l’expression de gènes pendant le développement. Le MIT par exemple, a des écrans géants en vitrine dans un de leurs bâtiments, qui montre en temps réel ce qui est en train d’être (massivement) séquencé, avec une jolie animation multicolore des séquences d’ADN qui défilent allègrement. Je passe devant de temps a autre, et c’est très beau la nuit. En ce moment, d’ailleurs, ils séquencent le génome du lapin. (Pour les bostoniens, c’est le Broad Institute sur Main Street a Cambridge).
narvic
Émission tout à fait remarquable, que je viens de visionner en entier sur ton conseil. Merci du tuyaux. J’encourage tout ceux que la question de l’avenir du journalisme intéresse à prendre le temps de voir ça.
Laurent Gloaguen
Je suis “Lolo les bons tuyaux”.
Karl, La Grange
Deux fois, j’ai lu « On tue la lune. » et je me suis demandé pourquoi michel parlait d’astro. À moins que ce ne soit une autre lune.
Aranno
Pfff! J’comprends que dalle au québecois : “citoyen”, c’est plus un gros mot alors? Blague à part, sur le même sujet on a la très dispensable (qui se fait étriller par Narvic) Thema d’Arte (là, là et là), bon il y a quand même un passage du premier doc qui devrait faire marrer Laurent. Et Les enfants d’Abraham excellente.
Laurent Gloaguen
@Aranno : désolé, il n’y a pas de version sous-titrée en français.
Formerly known as adulte/chiant
Sur l’avenir du journalisme, y’a ca aussi (long ET en anglais): Does Journalist exist? http://www.guardian.co.uk/media/2010/jan/25/cudlipp-lecture-alan-rusbridger
Blah ? Touitter !