Langue de jeux
Des médailles, des médailles, des médailles ! On veut des médailles ! Mais pourquoi ? Pour voir des Québécois, ayant grandi ici, parlant notre langue, issus de notre riche culture, s’enrouler dans le drapeau sanguinaire d’un pays génocidaire de sa minorité francophone et gicler de chaudes larmes au son du « Oh Canada, We stand on guard for thee, God keep our land Glorious and free » tout en remerciant son pays comme une quelconque pute remercie son proxénète de lui remettre une infime partie de son dû après une humide nuit de travail. Pour constater que le Canada, sans l’apport d’un Québec qu’il contribue à élimer comme autant de vagues se brisent sur la roche de notre identité, ne représente rien, n’a rien à offrir, ne constitue qu’une supercherie sportive sur-financée temporairement pour espérer offrir au monde autre chose que le triste spectacle de l’agonie d’un pays dont la contribution à l’humanité se résume à un ou deux alinéas dans des documents que les puissants de ce monde lisent sur le trône.
Ne me faites pas pleurer avec votre bilinguisme à la noix. Ces olympiques sont une fumisterie qui consume l’intelligence et qui nous rappellent à tous, aujourd’hui plus que jamais, que ce pays n’est pas le nôtre, que ces athlètes qui se masturbent dans l’unifolié ne méritent pas notre respect et que cette misérable organisation méprisant notre langue et ignorant notre présence ne devrait même pas être habileté à nettoyer les dalles de la plus cochonne des morgues.
LouisPrefontaine.com : “La honte”.
On dira que ces affaires de langues sont de peu d’importance dans une manifestation sportive: ne comptent que les athlètes que l’on verra triompher, pleurer, souffrir, et même mourir comme ce fut le cas hier. Il s’agit pourtant d’un principe fondamental. Le drapeau et l’hymne national, indissociables des cérémonies de remise des médailles, contribuent à la fierté des vainqueurs et de ceux qui les appuient. De la même manière, le français est indissociable de l’olympisme. Il n’y a pas à se gêner pour en réclamer le respect inconditionnel, même à Vancouver.
Le Devoir, Josée Boileau : “Jeux olympiques - En français, toute !”
Tant au courte piste samedi qu’au longue piste dimanche, le français a retrouvé son plein statut de langue officielle des Jeux. Je ne me souviens pas de Jeux olympiques récents où le français était autant mis en valeur sur les sites. La présentation des athlètes, leur courte biographie, les temps de passage et les explications, tout nous est donné dans un excellent français. En fait, sans en jurer, aux deux endroits, on a eu plus de français que d’anglais.
La Presse, Pierre Foglia : “La messe”.
VinZ
Le français est avec l’anglais la langue olympique officielle, mais les organisateurs des précédents JO faisaient souvent le strict minimum… On a eu le droit aux Jeux “de Torino” puis à ceux de “Beijing”, d’après les versions françaises des sites officiels. Là, je trouve qu’il y a vraiment un effort fait pour l’emploi du français.
Blah ? Touitter !