Journal de bord

jeudi 1 septembre 2011

Industrie du sac à dos

Within the last decade backpacking has literally become a global youth movement. Every year millions of young people from first world countries travel the planet taking with them nothing more then their backpacks. They are hoping to find freedom, cultural exchanges and a lot of fun. It has become a tourist industry on its own that has developed its very own touristic infrastructure. In some places like Ko Pha-Ngan in Thailand, Arambol in Goa or Vang Vieng in Laos individual or alternative travel is no longer existing. It has been transfered into a different kind of packaged tour.

Jörg Brüggemann: “Same Same But Different”.

Via +Joachim Robert, qui connaît un peu le sujet…

1. Le 1 septembre 2011,
Joachim

C’est ce qui m’a choqué à Vang Vieng et à Koh Pha-Ngan… et aussi à Khao San Road (à Bangkok) etc… il y a une grosse industrie du backpack. On croise surtout des anglai(se)s et des australien(ne)s en route qui pour l’Australie, qui pour le Royaume-Uni. Après les études, trois mois de pause en Asie du Sud-Est à faire la fête et à faire semblant de courir après la sagesse.

Un article que j’ai lu il y a quelques mois comparait le phénomène à un nouveau colonialisme…

Bien sûr les français ne sont pas en reste, mais soit ils vont passer un an en WHV en Australie, soit ils font chier le monde en parlant trop fort, en se plaignant à tout-va et en étant invivables. Finalement les français hors de France se comportent de façon pire que les français restés chez eux ;)

2. Le 1 septembre 2011,
Guillermito

Joachim, jolies photos des paysages andins sur ton site. Tu as bien capté les couleurs éclatantes de l’altiplano, San Pedro et les salars. Je n’ai pas (encore) regardé le reste : le coeur du monde, comme tout le monde sait, se situe dans les Andes.

Je ne comprends pas très bien cette critique un peu dédaigneuse et paternaliste du voyage cheap avec sac a dos (mochileros, backpackers,…). Ce serait mieux si tous les touristes logeaient dans des cinq étoiles avec domestiques, sans jamais se mélanger a la population autochtone, genre 18eme siècle ? Le problème est différent : c’est la concentration de millions de personnes au même endroit, pour faire la même chose, sac a dos ou pas. Cancun au Mexique, par exemple, qui est devenu une sorte de Mecque pré-estivale pour centaines de milliers d’adolescents US alcoolisés.

Le monde est vaste, et la solution est simple : il suffit d’aller dans des endroits moins fréquentés.

3. Le 6 septembre 2011,
Joachim

Merci Guillermito :)

Pour ce qui est de la critique, c’est pas envers les voyageurs que j’en ai, c’est contre cette industrie du tourisme qui rend des endroits paradisiaques invivables. Vang Vieng par exemple, où les flics sont les rois de la ville parce qu’ils sont de mèche avec les dealers pour aller cueillir les touristes consommateurs de drogues, confisquent leur passeport et ne le leur rendent que contre une amende de 500 dollars. J’ai vu ça, c’est marrant quand tu n’es pas assez stupide pour consommer (en plein air). J’ai trouvé ça laid, quand même.

En fait c’est surtout contre la dichotomie de ce que tu lis dans le Lonely Planet ou les reportages type Thalassa ou voyageTV : “tu vas trop te découvrir quand tu vas voyager, c’est ce qui est marqué dans les livres”, et la réalité, où tout est occupé par des touristes qui ne sont pas là pour découvrir une culture locale, mais pour se retourner la tête à l’opium. Je ne veux pas être paternaliste et dédaigneux. C’est ce voyage cheap que je pratique, un gros sac à dos et des grolles de marche, peut-être une moto ou un ticket de bus et un lexique en langue locale. J’ai vécu comme ça pendant un an, je suis prêt à recommencer demain si j’ai les fonds. Cependant je ne me sens pas grand chose en commun avec ces touristes qui n’ont pas d’intérêt pour les endroits qu’ils visitent mais seulement pour les substances qu’ils consommeront et les contacts (si poss. sex. et + si aff.) qu’ils auront entre eux.

Et puis oui, y’a plein beaucoup d’autres endroits, mais tous ne se valent pas. Si Uyuni devenait une destination touristique aussi prisée que Cancun, où aller pour trouver la même expérience (sans tourisme)?

4. Le 7 septembre 2011,
xave

Ah ben tu vois, j’avais compris la même chose que Guillermito, et j’étais aussi surpris, te connaissant, parce que j’avais cru lire une généralisation. :)

J’en profite pour dire du mal des Français, c’est aussi une spécialité française, dès que tu pars à l’étranger, hein ?

5. Le 7 septembre 2011,
xave

“rappeler que dire du mal”, chier.

Blah ? Touitter !

Chat emballé

Merci Pascale !

1. Le 4 septembre 2011,
Jujupiter

Putain, y a le Roi Lion!!

Blah ? Touitter !

Maximize, minimize

1. Le 4 septembre 2011,
Black Moon

I made that.

Blah ? Touitter !

Polonaise inversée

La HP 12c est sortie le 1er septembre 1981.

Cnet: “HP 12c calculator: Still up-to-date after 30 years”.

Wikipedia: “HP-10C series”.

Calendrier de la chatte sans poils

C’est triste à dire, mais un maillot en phase de repousse peut tuer une libido. Combien de femmes s’interdisent une quelconque vie sexuelle lorsque leur maillot n’est pas net? En gros, on peut résumer le calendrier comme ceci. Je m’épile le 1er du mois, je peux m’envoyer en l’air jusqu’au 15. Du 15 au 25, mes poils sont trop courts pour être épilés mais bien visibles, j’ai des rougeurs et des poils incarnés (et c’est vraiment laid). Je prends rendez-vous chez mon esthéticienne, qui, si elle n’est pas très sympa, me mettra carrément à quatre pattes sans culotte pour m’épiler intégralement. Je ne ferai rien le premier soir parce que mes lèvres seront rouges et gonflées. Mais dès le lendemain j’aurais quand même le droit à 15 jours de débauche… et ainsi de suite.

Slate.fr, Léa Barbat : “Pour qui sonne le poil”.

1. Le 2 septembre 2011,
Stephane Deschamps

Ce que nous dit ce texte :

  1. il y a vraiment des gens qui ont une vie difficile,

  2. elle a trouvé comment faire des économies de botox.

Et sinon, les mots me manquent :)

2. Le 2 septembre 2011,
Karl, La Grange
3. Le 2 septembre 2011,
ossobuco

“Léa Barbat est journaliste”.

“Journalisters are people who use journalisting software. Journalisting is using the journalisting software. Period.” (Borat : “Defining the Bloggism vs. Journalisting Debate, with a Hair Science Reporting angle”).

4. Le 2 septembre 2011,
Nicolas

@Stéphane : J’ajouterais : ce que nous dit ce texte, c’est que 1. dès qu’il est question de sexualité dans un article grand public un peu bâclé pour l’été, le/la journaliste met un point d’honneur à considérer son point de vue comme universel, 2. dès qu’il est question de sexualité, on invoque toujours le porno comme modèle, soit pour l’entériner, soit pour critiquer le fait que tout le monde l’entérine.

Ergo, je pose la question aux gens ici : QUI, de ceux qui sont en couple, NE considère PAS le porno comme une référence, et NE veut PAS la même chose à la maison ? :) (je ne nie ni l’existence, ni l’utilité, ni l’aspect caricatural du porno hein, je parle juste de ce que dit Stéphane Rose cité et utilisé comme base documentaire dans l’article de Léa Barbat)

5. Le 2 septembre 2011,
Jean

Lolcats et femmes à poils… voilà qui devrait améliorer le positionnement :-)

6. Le 4 septembre 2011,
Jujupiter

Moi j’utilise la tondeuse.

Blah ? Touitter !