Si les jeunes filles en fleurs envoient des photos nichons à l’air (et il ne fait aucun doute que la Albertine de Proust aurait été la première à se plonger dans ce vice si elle avait pu) pour autant, le phénomène n’est pas circonscrit à une classe d’âge. Il ne faut donc pas l’expliquer sous l’angle d’une sexualité naissante qui se cherche encore. On peut avoir dix ans de pratique du sexe et jouer au sexting. Parce qu’il s’agit avant tout d’un jeu érotique, un peu à la manière du strip-tease, un moyen de faire monter la tension sexuelle, de se rendre désirable.
[…] Le sexting n’est donc ni l’apanage des ados, ni celui des femmes. Et sa démocratisation est assez signifiante. Le fait qu’il soit pratiqué par des hommes dans le cadre de relation hétérosexuelle est le dernier signe d’une érotisation du corps masculin. La vue du pénis est perçue comme objet de désir, apte à exciter celle qui reçoit la photo.
Slate.fr, Titiou Lecoq : “Pourquoi on envoie des photos de nous à poil?”.
Vous pouvez m’envoyez vos photos à laurent arobase embruns.net.
Damdam
Dispo à Tou.tv aussi, car il a été diffusé en télévision aussi…
Blah ? Touitter !