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BBC News, Mark Bulstrode: “Coffee trader refuses to serve customers talking on phones”.
BBC News, Mark Bulstrode: “Coffee trader refuses to serve customers talking on phones”.
Virtually every feature in PHP is broken somehow. The language, the framework, the ecosystem, are all just bad. And I can’t even point out any single damning thing, because the damage is so systemic. Every time I try to compile a list of PHP gripes, I get stuck in this depth-first search discovering more and more appalling trivia. (Hence, fractal.)
PHP is an embarrassment, a blight upon my craft. It’s so broken, but so lauded by every empowered amateur who’s yet to learn anything else, as to be maddening. It has paltry few redeeming qualities and I would prefer to forget it exists at all.
But I’ve got to get this out of my system. So here goes, one last try. […]
Fuzzy Notepad, Eevee/Alex Munroe: “PHP: a fractal of bad design.”
Pure Hollande Prophecy!
Blague à part, ce long article est plus intéressant pour celles et ceux qui font (encore) du PHP que pour les trolls anti-PHP.
PHP Sucks! But I Like It! http://blog.ircmaxell.com/2012/04/php-sucks-but-i-like-it.html
James Wilcox a été malhonnête en cachant qu’il était porteur du VIH à un partenaire rencontré dans un sauna gai de Montréal. Il devrait être condamné à deux ans de pénitencier, a plaidé la poursuite, mercredi, au moment des plaidoiries sur la peine.
L’Américain de 48 ans a été reconnu coupable en août dernier d’agression sexuelle grave. Le juge Louis A. Legault n’a pas retenu la défense de l’accusé, qui soutenait que, dans les saunas gais, les rapports sexuels non protégés entre inconnus sont une pratique courante. Du coup, ceux qui les fréquentent consentent de manière « implicite » ou « tacite » à courir le risque de contracter le VIH, selon la thèse de la défense.
Si le risque de contracter le sida laisse indifférents certains hommes qui fréquentent les saunas, ce n’était certainement pas le cas de la victime de Wilcox, a tranché le juge Legault en août dernier. Si elle avait su, la victime n’aurait jamais eu de relations sexuelles non protégées avec l’accusé, selon le magistrat.
Wilcox démontre une certaine empathie pour sa victime, selon le rapport de l’expert chargé d’évaluer l’accusé. Il ne reconnaît toutefois pas sa responsabilité criminelle dans ce qui est arrivé, a plaidé la procureure de la Couronne, Me Sophie Lamarre, en se basant sur ce rapport. Ce rapport d’expert est assez positif, a d’ailleurs reconnu la poursuite. Le risque de récidive de Wilcox est faible. Il n’avait pas d’antécédent judiciaire.
De son côté, la défense a suggéré une peine à purger dans la communauté. Wilcox a été capitaine dans la réserve de l’armée américaine durant 12 ans. « Cela démontre son sens de la loyauté », a expliqué son avocat, Me Jeffrey Boro.
Son client ne fréquente plus les saunas gais. Il est en couple depuis deux ans avec le même homme, a souligné l’avocat. À l’époque, il venait passer quelques mois de vacances par année au Canada. Il a toujours le statut de visiteur. Actuellement propriétaire d’une petite entreprise d’informatique, il pourrait bien être expulsé vers les États-Unis après avoir purgé sa peine. La défense a interjeté appel du verdict de culpabilité. […]
La Presse, Caroline Touzin : “Un homme transmet le VIH à son partenaire en lui cachant son état”.
Le jugement de cette affaire sera publié le 5 juin prochain.
“In the world of unprotected sex between consenting adults, I don’t see why society should have a strong interest seeing my client go to jail,” said Boro [Defence lawyer Jeffrey Boro]. “Both parties knew the risk, they accepted the risk.”
Wilcox’s conviction comes as the Supreme Court of Canada is ruling on whether or not sex partners should be forced to disclose their status to their partner, even when practicing safe sex. That top court decision could have a major impact on this and similar future cases.
CTV Montreal: “Sentencing hearing for man who infected partner with HIV.”
Réseau juridique canadien VIH/SIDA : “Arrêtons de criminaliser la non-divulgation du VIH !”
Réseau juridique canadien VIH/SIDA : “Poursuites criminelles pour non-divulgation de la séropositivité au VIH : deux affaires à la Cour suprême du Canada” [PDF].
Bref, ce blogue parlera à l’occasion de bébelles, mais avec un regard critique, quitte à déplaire, mais ça, on s’en fout. On y causera d’enjeux, d’outils, de technologies, de web et de réseaux sociaux plein de pas d’experts. On y réfléchira sur les données ouvertes, les logiciels à code source libre, de e-gouvernement et d’éthique techno. Et à l’occasion, on publiera des photos de chatons.
Journal de Montréal, “Le blogue de Michel Dumais”.
Ils sont vraiment prêts à tout chez Québecor pour faire de l’audience…
Ah non! On ne racole pas DES lecteurs. On fait tout pour attirer UN lecteur: toi.
Euh, pour le ‘cré français, c’est quoi une “bébelle” ?
Les bébelles, ça peut être des jouets, des babioles, des gadgets, des bidules pas forcément indispensables.
Pratiquement des clopinettes, quoi…
En direct du jardin… aujourd’hui, le Forsythia.
À 11 heures, 14,9° C. Soleil. Quelques nuages.
Un chouilla en retard sur l’Europe. Cela dit j’aime pas cet arbre mais dans l’ensemble j’adore ton jardin, ça compense.
Et encore, dis-toi que nous avons cette année environ 3 semaines d’avance pour certaines espèces… Le printemps est précoce.
Le forsythia, j’aime bien sa générosité dans une période de grisaille.
Un long et passionnant article sur les conséquences du passage du 35 mm au numérique pour les films de cinéma.
[…] And even after the films are converted to digital, Jan-Christopher Horak, director of the UCLA Film & Television Archive, calls the challenges of preserving them “monumental.” Digital is lousy for long-term storage.
The main problem is format obsolescence. File formats can go obsolete in a matter of months. On this subject, Horak’s every sentence requires an exclamation mark. “In the last 10 years of digitality, we’ve gone through 20 formats!” he says. “Every 18 months we’re getting a new format!”
So every two years, data must be transferred, or “migrated,” to a new device. If that doesn’t happen, the data may never being accessible again. Technology can advance too far ahead.
[…] Five years after the first Toy Story came out, producers wanted to release it on DVD. When they went back to the original animation files, they realized that 20 percent of the data had been corrupted and was now unusable. Granted, digital was new at the time. Surely advances have made digital storage much less problematic?
Not really.
Fast-forward to Toy Story 2, which was almost erased from history. Pixar stored the Toy Story 2 files on a Linux machine. One afternoon, someone accidentally hit the delete key sequence on the drive. The movie started disappearing. First Woody’s hat went. Then his boots. Then his body. Then entire scenes.
Imagine the horror: 20 people’s work for two years, erased in 20 seconds. Animators were able to reconstitute the missing elements purely by chance: Pixar’s visual arts director had just had a baby, and she’d brought a copy of the movie — the only remaining copy — with her to work on at home.
In the digital realm, the archivist’s mantra, “Store and ignore,” fails. If you don’t “refresh,” or occasionally turn on a hard drive, it stops working. You can’t just stick it on a shelf and forget about it. As restorationist Ross Lipman says, “You’re shifting from a model focused on a physical object to data. And where the data lives will be constantly changing.”
Because of all these factors, the notion that digital is cheaper is a myth. And that, too, is a worry. The Academy of Motion Picture Arts & Sciences recently released a study, “The Digital Dilemma.” It discovered that it’s actually 11 times more expensive to preserve a 4K digital master than film.
Moreover, most filmmakers surveyed for the study were not aware of how truly perishable digital content is. Digital technology makes it easy to create movies, the academy concluded, but the resulting data is much harder to preserve.
Meanwhile, all film needs is a cold, dry place to spend eternity. Under these conditions, archivists say, a black-and-white print on polyester-based film stock can last 1,000 years.
LA Weekly, Gendy Alimurung: “Movie Studios Are Forcing Hollywood to Abandon 35mm Film. But the Consequences of Going Digital Are Vast, and Troubling.”
En mettant de cote l’artistique, ce que je comprends, c’est que les 2 principales raisons “contre” le digital, tirees de l’exemple “Toy Story”, sont des erreurs humaines: 1/encodage pourri 2/erreur de manip. Dans le cas du film classique, les erreurs humaines ne sont pas exemptes, j’imagine.
Quant au cout du maintien, je pense qu’il doit etre pris en globalite dans le processus du film: combien pour le post-processing du film jusqu’a la copie finale + stockage?
Analogique: 1500 USD/copy pour l’impression + X USD pour le stockage
Digital: 150 USD/copy + Y USD pour le stockage.
Dommage que l’article n’aille pas jusqu’au bout sur ces donnees.
En fait, le probleme est un transfert de charge entre les producteurs et le reste de l’industrie du cinema. Avant, les producteurs fournissaient un produit facile a projeter et stocker, mais maintenant, en passant au digital, les studios baissent leurs couts, mais le reste de la chaine doit s’equiper et investir, d’ou une opposition generale.
On dirait la decentralisation en France…
Matt > Vous oubliez le problème du format. : que faire si nous en changeons tous les dix-huit mois ? Pourrais-je lire ce que j’avais sauvé sur un disque il y a vingt ans ? De plus un support informatique est physiquement moins stable. On a pu retrouver des films des années 20 relativement en bon état (un endroit sec et frais suffit) après avoir été oubliés par les descendants de cinéphiles ; le digital n’aurait pas été aussi favorable… On peut faire le parallèle avec les manuscrits : on a une bonne trace écrite de notre passé lointain car le papier et l’encre sont stables, bien plus stables que ce qui sont actuellement employés.
J’aimerais bien savoir comment ils en sont arrivés à changer de format tous les 18 mois.
Si le format est documenté ou ouvert (vive les formats ouverts), il ne devrait pas y avoir de problème pour relire des films dans un “vieux” format. Pour la longévité des données, il faut manifestement organiser une copie régulière des vieux médias (bandes magnétiques, disques optiques, disques durs) vers les nouveaux, tous les 5 ou 10 ans. C’est ce que nous faisons avec nos données personnelles (films, musiques, photos), on les recopie toutes les quelques années quand on achète un plus gros disque dur.
Sur un plan purement technique, on a quand même aujourd’hui tout ce qu’il faut pour stocker des données de manière fiable : il suffit d’utiliser des formats ouverts, et de répliquer les données sur plusieurs supports, en local et en ligne. J’arrive à le faire très bien et à peu de frais en tant que particulier pour mes photos (répliqués sur ordis persos + disque dur externe + dropbox + picasaweb). J’ai du mal à croire qu’une boite comme Pixar ne soit pas capable de le faire.
Mais c’est vrai que ça nécessite des ressources externes autrement plus importantes que pour le digital. Je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’une bobine abandonnée au fond d’un grenier ait plus d’espérance de vie qu’un vieux DVD stocké dans les mêmes conditions.
Désolé, il fallait lire “des ressources externes autrement plus importantes que pour l’analogique”.
La vraie fragilité du monde numérique est UNPLUG. Plus d’électricité. C’est une catastrophe similaire à celle des grands feux des siècles précédents ou j’imagine des épidémies quand la culture était porté par les individus.
Il n’y a pas de monde parfait.
Je ne vois pas pourquoi, s’il est ouvert, un format breveté serait un obstacle à la conservation des œuvres. Par définition il est documenté et on pourra toujours le relire. Par exemple, je ne pense pas que le mp3 pose problème un jour ; sauf bien sûr en ce qu’il est destructif.
Le droit d’auteur ne peut interdire les reproductions dans une longue liste d’exceptions détaillées — article L122-5 du CPI —, en particulier si elles sont réalisées à fin de conservation et d’archivage, y compris à titre privé, de plus le dépot légal est obligatoire ; mais la question se pose peut-être en législation de Copyright.
Dans son principe, celui-ci protège non l’auteur mais le monopole de la reproduction, pourtant si l’on se réfère aux exceptions dites de Fair Use, je ne vois pas en quoi des copies à fin de préservation seraient illégales. Cela dit je ne suis pas spécialiste en droit US ou plus globalement en common law.
“J’aimerais bien savoir comment ils en sont arrivés à changer de format tous les 18 mois.”
C’est assez simple : ce ne sont pas des informaticiens, c’est une industrie qui fonctionne avec des logiciels en constant développements, qu’ils soient internes ou externes, et qui n’en ont absolument rien à battre de la compatibilité avec tel ou tel concurrent (sauf s’il s’agit de récupérer le compte client évidemment). En fait, j’aurais pu m’arrêter à “c’est une industrie”, vu que c’est à peu près partout pareil.
ça fait 10 jours depuis le dernier commentaire, mais sait-on jamais si quelqu’un repasse ici, un article intéressant : http://korben.info/lhistoire-de-formats-de-compression-video.html
OlivierJ
C’est une bonne idée. Dans le même genre, je trouve pas du plus respectueux de passer à la caisse du supermarché l’oreille collée à son téléphone (même si le nombre de mots échangés avec la caissière est généralement assez faible).
Blah ? Touitter !