Vendredi !
C’est… manifestation.
C’est… manifestation.
Ces derniers temps […], je constate surtout que les gens font directement leurs commentaires sur Twitter. C’est à mon avis un peu improductif, à plus d’un titre :
- ça ne garantit en aucun cas la pérennité de ce qu’on y dit, Twitter ne gardant visible qu’une partie de votre historique (et Twitter lui-même étant une plate-forme sociale, par essence potentiellement très volatile) ;
- ça rend le débat difficile (on ne compte plus le nombre d’incompréhensions et de trolls involontaires) ;
- ça ne permet pas de comprendre l’ensemble de la discussion si on ne suit pas l’ensemble des gens qui ont commenté sur le sujet.
Donc, en un mot comme en cent : camarade, si tu as un compte Twitter et que tu as un avis, partage-le avant tout sur le site lui-même quand il t’en donne les moyens. C’est un service que tu rends à la communauté web, qui te dit merci par ma bouche.
Nota-bene.org, Stéphane Deschamps : “Commentaires et Twitter”.
J’observe le même phénomène. Encore ce matin.
Un élément essentiel à mon avis d’une communauté vivante de blogs avec commentaires est le feed de commentaires.
Trois enjeux:
En même temps je réfléchis, peut-être que les commentaires d’Embruns.net seraient un meilleur endroit que twitter pour tweeter. D’autres (Off Topic?) le font déjà avec l’appréciation bienveillante du Capitaine :)
Ceux qui relaient leurs écrits sur Twitter, Facebook, Google+, etc. en plus de leur blog, reçoivent des commentaires à propos de ces mêmes écrits sur Twitter, Facebook, Google+, etc. en plus de leur blog. Oui, c’est totalement illogique ;-)
À ce propos, j’ai toujours regretté les discussions sur Forum (et plateformes assimilées) ou les contributeurs étaient d’avantage sur un même pied d’égalité. Contrairement aux commentaires de blogs qui sont subordonnés à l’auteur de l’article commenté — et encore, lorsque les lecteurs locaux prennent le temps de les lire.
Un avis contraire que je trouve pertinent, même si j’aime bien pouvoir continuer à commenter :
http://parislemon.com/post/15288210624/comments-still-off
“earn your voice”
Je ne vois pas trop de pertinence dans l’opinion de quelqu’un (de visiblement aigre) qui considère que les commentaires sont à 99% inutiles sur son Tumblr. C’est un cas particulier. Son choix est respectable, sa façon de le dire est discutable, et on ne saurait en tirer aucune généralité.
Le débat, vieux, vieux, antique débat… n’est pas de savoir s’il faut ou pas des commentaires sur les blogues. La question (pas très nouvelle en fait) est de regretter l’éparpillement des commentaires dans différents médias sans moyen simple de les colliger et ordonner, lorsque, et seulement lorsque, on a fait le choix d’avoir une fonction de commentaire.
agrégation des commentaires… cela ne nous rajeunit pas comme dit l’autre. :)
Dans le passé, il y avait un billet de laurent sur les commentaires en mai 2005.
Merci Karl de souligner que certains de mes permaliens ont changé dans le temps, sans la moindre redirection qui va bien ;-)
Faut que je cherche quel billet c’était maintenant…
Je n’ai pas trouvé en mai 2005, mais le vendredi 25 mars 2005 : “Commentaires”.
Ah oui oui. Je n’avais que le lien dans mes billets.
Attends un peu, tu voudrais nous voir panurger dans ton espace, sous prétexte que ce sont tes commentaires ? Un prétexte fallacieux s’il en est, de mon temps on pouvait discuter par blogue interposé, et ça ne nous défrisait pas… à qui appartiennent les commentaires, si ce n’est à leurs auteurs ? Pourquoi donc les contraindre à utiliser un système quand ils en privilégient un autre?
Non, je n’ai pas pris la mouche suite à la singularisation de mon tweet :) Un tweet qui, soit dit en passant, aura pu faire rebondir la conversation dans des directions qui n’ont pas été atteintes sur ton blog. Twitter, avec ses contraintes et ses codes, nous permet d’épancher notre créativité différemment.
Mon tweet répondait au tien, mais ne répondait pas au post : je ne l’avais pas encore lu (j’avais juste regardé s’il ne s’agissait pas en effet de sodomie). Je pense que si tu annonces tes posts sur twitter, tu devrais t’attendre à des réponses à tes tweets d’annonce—qui ne sont pas forcément des tweets de commentaire au post lié. Je partage l’avis (illogique? c’est lui qui l’a dit) de Christophe D.
@Joachim : j’ai cité ton tweet à titre de clin d’œil plus que d’exemple :-)
Pour le “par blogue interposé”, on avait inventé le “trackback”, mais ça n’a jamais bien fonctionné, sans compter le spam…
héhé oui j’avais saisi, je ne m’enj suis pas vraiment offusqué… j’essayais de montrer qu’une réponse sur twitter peut être appropriée :)
En fait, je ne sais pas si j’aurais fait la remarque de mon tweet en commentaire s’il n’y avait pa eu twitter. Le format 140 caractère + vite disparu me parait convenir à ce genre de réponse. Si je veux répondre au post, j’y réponds. Mais pour une petite remarque meta-, l’emplacement twitter ne me dérange pas vraiment.
J’aime bien vos discussions de vieux: - Tu’t’rappelles de l’époque où Jean-Luc Raymond disait des trucs censés ? - non ? - moi non plus … @Joachim: oui, je crois que je twittais ici avant de twitter là-bas. Parfois, je rêve que mes tweets s’intègrent ici automatiquement, en lieu et place d’un commentaire ;)
François Bernier, Guillaume Wagner (hmmm, sexy, avec toé, j’suis souverainiste, indépendantiste, tout ce que tu veux…), Alexandre Désilets, Catherine de Léan et Kim Lizotte sortent du placard.
Bonus : la tirade du député Bernard Drainville, en réponse à Alain Paquet, Ministre délégué aux Finances.
Ce n’est pas original mais je pense depuis longtemps que ce qui rapproche les Hommes est plus important que ce qui les divise et qu’à un instant T il se trouve toujours un nombre non négligeable d’entre eux pour penser la même chose (mais sans oser l’avouer parce qu’on n’aime pas forcément ressembler à son voisin et lui non plus ) - c’est pourquoi il est si difficile et pas forcément souhaitable d’être original - si bien que je ne crois pas être le seul à qui cette tirade rappelle certaine anaphore qui, quand on l’écoute à nouveau faire dire : “mais c’est bien sûr, il ne pouvait pas en être autrement”. Mais là où le candidat Hollande utilisait un futur de l’indicatif conquérant, le conditionnel du député Drainville donne l’impression qu’il sait que de toutes façons il a partie perdue et qu’il ne déclame que pour acquit de conscience.
L’Open Data est en passe de se démocratiser et peut surtout se décliner à l’envi dans plus ou moins n’importe quel domaine, touchant l’intérêt général.
Mais il est une base de données qui n’existe pas et qui concerne en moyenne trois fois par jour la majorité des terriens : celle sur l’alimentation et les composants de produits transformés – appelés unanimement ingrédients sur les étiquettes des produits que nous consommons chaque jour. Loin des stratégies de com’ des géants du secteur, Open Food Facts a décidé d’ouvrir la porte de l’Open Data alimentaire. Et de constituer une des bases les plus complètes en matière d’information nutritionnelle et de composition des aliments, consultable et exportable pour une exploitation exhaustive des données, en toute liberté.
Pour l’alimentation, Open Food Facts a décidé d’entamer sa première opération avec l’agrégation de données sur la composition des sodas. Une collecte de données se déroule à partir de ce lundi et jusqu’au 24 juin. Elle a pour but de répertorier toutes les données relatives aux différents sodas pour qu’Owni puisse réaliser une datavisualisation. Par exemple, votre soda a-t-il la même composition qu’il soit acheté dans les DOM-TOM ou en métropole ? En fonction du lieu de production ? Quels additifs chimiques y trouve-t-on ? En quelles quantités selon la législation en vigueur ? […]
OWNI, Claire Berthelemy : “Ouvrir les sodas”.
(Petit message à Claire Berthelemy : il n’est pas interdit d’écrire “données ouvertes”. :-)
Le projet collaboratif Open Food Facts a été créé par Stéphane Gigandet, qu’on ne présente plus dans la communauté des blogueurs (tout du moins, les av. LLM).
La base de données est encore toute jeune et ne comporte pour l’instant que 1300 produits. Elle n’attend que votre bonne volonté.
Les contributeurs québécois sont les bienvenus (la catégorie produits du Canada est bien maigre pour l’instant).
À terme, avec un corpus de données important, on pourra faire de l’exploration de données (je traduis pour Miss Berthelemy : du “Data mining”…). Déjà, grâce aux codes d’emballeurs (qui n’existent hélas pas au Canada), on peut trouver des produits sous différentes marques qui sortent de la même usine, exemple avec la Compagnie générale de conserves à Theix, dans le Morbihan.
C’est également très intéressant pour la recension de l’utilisation de certains additifs. Le Guanylate disodique, vous connaissiez ?
Et c’est aussi aux utilisateurs d’imaginer de nouveaux usages. Collaboratif, qu’on vous dit…
Merci beaucoup Laurent !
Je ne connaissais pas le mot http://fr.wiktionary.org/wiki/recension (avec une belle citation : “Que l’un quancqu’il ose pensser,/Puisse à son ami Recensser,/Comme à soi seul seurement,/Sans souspeçon d’encusement. [Le Roman de la Rose]”)
En quelques sortes on fait à la fois du recensement et de la recension, en particulier pour les additifs puisque j’essaie de revoir la liste des ingrédients pour normaliser et dire que “E120” ou “carmins” ou “acide carminique” ce sont des cochenilles femelles du Mexique écrabouillées.
Très intéressant ! Merci pour l’info, je vais relayer :)
@Stéphane : la définition de “recension” semble dater de 1935 sur le Wiktionnaire. Au sens moderne et figuré, la recension est proche de l’inventaire comparatif et de l’examen détaillé.
produits sous différentes marques sortant de la même usine, je pense que Leclerc est spécialiste. j’ai plusieurs exemples mais le plus marquant ce sont les yaourts de brebis “bio village” et “petit basque”. même producteur, même usine, la seule différence réside dans le carton qui tient les deux pots… Et dans le prix, plus d’1€ d’écart ! ( le pas bio est le plus cher, qui plus est :D).
Oui, ce n’est pas original mais je pense depuis longtemps qu’il n’y a pas grand-chose de pire que de décevoir ceux qu’on aime parce que c’est pratiquement irréparable et qu’alors ils se mettent à croire que vous n’avez pas forcément de bonnes intentions à leur égard, deviennent méfiants et commencent à vous regarder par en-dessous : je me souviens d’avoir ainsi déçu des proches dont pourtant je n’arriverai jamais à me détacher en leur faisant remarquer qu’on retrouve certains des produits “Nos Régions ont du talent” de chez Leclerc sous le label “Reflets de France” chez Carrefour dont même les emballages diffèrent à peine, dans les teintes beigeasses qui dans l’esprit des pervers doivent évoquer le calme et la permanence de la province française.
Personnellement, je dois confier un petit faible pour l’écrasage des cochenilles, pas mexicaines du tout d’ailleurs qui, comme nombre d’acariens, sont des bestioles pas spécialement sympathiques. Mais c’est vrai, c’est très salissant.
ossobucco> le beigeasse c’est l’effet terroir : la caissette en petit bois ? c’est beige. l’osier, le rotin, l’écorce ? beige beige beige, clair ou foncé. la paille ? le tissu de coton non blanchi ? encore beige. Donc quand tu fabriques un emballage en plastique cancérigène moulé/collé, avec un beigeasse générique, ça fait matériau nature, sain, bio et emballage traditionnel artisanal… CQFD (ou pas).
@Denys : es-tu sûr que la cochenille est un acarien ? À part l’embranchement commun des arthropodes je ne vois pas bien l’air de famille.
En tout cas, pour le jardinier, les cochenilles (cousines des pucerons et des aleurodes) sont des saloperies. Sans oublier ces horrible psylles qui sont en train de tuer mon févier d’Amérique.
Tout le sous-ordre Sternorrhyncha est une collection de pestes suçeuses.
Mais nous nous éloignons du sujet…
Pas tant que ça, je veux savoir si je mange de l’acarien avec des M&M rouge cochenille. ;-)
Les acariens sont des arachnides (8 pattes), les cochenilles sont des insectes (6 pattes).
Denys s’y connaît mieux en deux roues motorisés qu’en entomologie.
Moi, posséder quelque connaissance que ce soit en matière de sciences naturelles ? Soyons sérieux.
Cela dit, je ne vois rien dans les liens de François qui s’approche de ce que je connais (une bestiole rouge de moins d’un millimètre de diamètre) Et oui, c’est une cochenille, c’est mon papa qui me l’a dit. Et lui, par contre : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=25300740
Les cochenilles ne sont pas rouges (enfin celles que je connais) et celle utilisée pour les colorants est noire.
Les cochenilles sont généralement dures à écraser en raison de leur épais bouclier et de leur protection cireuse. Il est même parfois difficile de juste les décoller de la plante… il faut un couteau.
Par contre, il y a un acarien rouge bien connu du jardinier, le tétranyque, ou “araignée rouge”.
(Ton lien ne mène à pas grand chose.)
Blah ? Touitter !