Journal de bord

dimanche 24 juin 2012

Échange de civilités

Celui qui avait célébré son but contre l’Angleterre en insultant les journalistes du quotidien L’Équipe (le fameux « ferme ta gueule ! ») a eu un échange musclé en zone mixte avec un confrère de l’AFP. Après que ce dernier lui a demandé « un mot » sur la défaite des Bleus et leur élimination de l’Euro, Nasri est rapidement monté dans les tours dans le couloir des interviews. « Non, de toute façon, vous cherchez toujours la merde, vous écrivez de la merde ». Selon plusieurs témoins de la scène, le journaliste s’est alors emporté à son tour et lui a répliqué « Alors casse-toi. » « Viens, on va régler ça là-bas », lui répond du tac au tac le joueur qui lâche ensuite une flopée d’insultes. « Va te faire enculer, va niquer ta mère. Tu veux qu’on s’explique ? Fils de pute. Comme ça tu pourras dire que je suis mal élevé ! »

Le Figaro : “Nasri, (encore) des insultes pour finir”.

1. Le 24 juin 2012,
Xavier

Également, les 3 versions de la dépêche AFP : http://i.imgur.com/s1iYI.jpg

2. Le 24 juin 2012,
Laurent Gloaguen

Ahaha, excellent :-)

3. Le 24 juin 2012,
Marie-Aude

“Casses toi” étant une expression présidentielle, elle est indéniablement polie, non ?

4. Le 26 juin 2012,
padawan

@Marie-Aude : uniquement lorsqu’elle est suivie de « pauvre con ».

Blah ? Touitter !

Titre choc

“Topless feminist disrupts psychic pig’s feeding time.” [ABC Australia.]

(Une féministe aux seins nus interrompt le repas du cochon extralucide.)

Avec mes regrets

La lettre de Jacques Vergès déclinant l’offre de figurer au Who’s Who :

Jacques Vergès,
Avocat à la Cour,
Paris, le 1er mars 1990,

Madame,
Je reçois votre invitation et vous en remercie vivement.
Malheureusement, je dois la décliner car je ne pourrais supporter longtemps le voisinage de la moitié des occupants de votre annuaire qui représentent tous ce que j’abhorre en ce siècle : la culture de l’énarque, l’élégance du parvenu et la morale du faussaire, tous humanistes.

Avec mes regrets.
Jacques Vergès

Le Salaud Lumineux, conversations avec Jean-Louis Remilleux, Michel Lafon, 1990.

De bric et de blog : “Délicieuses lignes de Jacques Vergès…”.

1. Le 24 juin 2012,
OlivierJ

Laurent, le lien correct est le suivant, il me semble qu’il manque le 3e point à la fin du tien : Délicieuses lignes de Jacques Vergès… .

2. Le 24 juin 2012,
Laurent Gloaguen

Merci. Corrigé.

3. Le 25 juin 2012,
VT

En lisant ces délicieuses lignes ici, je constate que celle qui les a copiées a commis une impardonnable faute : “qui représentent tout ce que j’abhorre” (et non pas tous). Elle s’est empressée de substituer un “t” à ce vilain “s” — et a ainsi pu constater combien les textes sont plus lisibles chez toi que chez moi…—

Blah ? Touitter !