Le plaisir d’être cité par Global Voices, c’est de retrouver sa prose traduite dans les langues les plus lointaines…
Hatao amin’ny 4 Septambra 2012 izao ny fifidianana solombavam-bahoaka 2012 any Quebec. Hifidianana ireo solombavambahoaka andiany faha-40 ho ao amin’ny Antenimieram-pirenen’i Québec izy io. Ireo fitsapan-kevitra farany dia maneho fa ireo mpitaky fizakan-tena avy amin’ny antoko Parti Québécois (PQ) no mitarika. Ny fifaninanana eo amin’ny federalista sy ny mpitaky fizakan-tena no nandrafitra hatry ny fiainana ara-politikan’i Québec. Saingy tamin’ity taona ity, ny vokatry ny fitokonan’ireo mpianatra ho setrin’ny fiakaran’ny vola samihafa fandoa eny amin’ny anjerimanontolo dia ho singa iray lehibe amin’ny safidin’ireo mpandatsa-bato. Maneho hevitra momba ilay fitsapan-kevitra ireo mpikirakira aterineto ao Québec, herinandro vitsy mialoha ny fifidianana.
Embruns dia manolotra famintinana ny tontolo politika ao Quebec sy ireo hery mpifanandrina :
Ny fomba fifidianana ao Quebec dia manome tombon-dahiny ho an’ireo antoko lehibe, na dia tsy ahazoana antoka loatra ny ho fahazoana ny maro an’isa mazava tsara aza, ary tena manao toetra tsy zaka amin’ireo antoko madinika. Ny governemanta eto an-toerana dia tsy nahazo afa-tsy 24% amin’ny fanohanana’ireo mpifidy voasoratra anarana. Eo amin’ny fibodoana tsy hifidy sy ny rafi-pifidianana, ity faharoa no mamahana amin’ny ampahany iry voalohany, mipetraka araka izany ny fanontaniana momba ny hoe iza no ho maro an’isa ao amin’ny Antenimieram-pirenena ary mitolona ho amin’ny fifandanjan-kery ny olom-pirenena sasany. Tsy dia mirona loatra amin’ireny hevitra ireny, marobe ireo Quebecois no mahita fa mety hampalahelo fa tsy hahita seza na iray aza ao amin’ny antenimiera i Amir Khadir avy amin’ny antoko kelin’ny elatra ankavia ‘Québec solidaire’, ary dia miainga amin’izany ny hamaroan-kevitra sy ny fifangaroam-pijery samihafa. [..] Araka ny fitsapan-kevitra iray natao tamin’ny 2010, Amir Khadir no olon’ny politika nolalàin’ireo Québécois. Nidina anefa izany hatreto, saingy mbola ao foana ilay firaiketam-pon’ireo Québécois amin’ny maha-izy azy ary avy amin’ireo tanora manokana, indrindra taorian’ny nibabeny 100% ny hetsika “Lohataona québécois”.
Aty amin’ny misandratr’andron’ny fifidianana, ny lohataona québécois (na ‘printemps érable’) dia mbola velona hatrany ao an-tsaina. Ity fifidianana mialoha ny fotoana ity dia tsy inona fa vokatry ny fitokonana lavareny teo amin’ny tantaran’i Québec.
Global Voices Malagasy, Lova : “Fifidianana Solombavambahoaka Mafampàna Taorian’ny Lohataona “québécois””.
Le Parti Québécois est raciste. Pourquoi ?
Parce qu’il publie de médiocres vidéos “virales” sans noirs ni asiatiques dedans, avec que des blancs d’icitte.
Parce que les péquistes y parlent dans un langage discriminant (le “créole québécois”) qui est très éloigné du français, un sabir incompréhensible pour ceux qui ne parlent que le vrai français (la langue commune à la francophonie), un baragouin qui est encore plus inintelligible pour les anglophones et autres allophones, pour qui le français est langue seconde, voire troisième.
On tient ici la preuve que le PQ méprise tout ce qui n’est pas blanc et québécophone “pure laine”. Le projet national québécois, c’est en fait un peu White Power à la sauce sirop d’érable…
J’exagère ? Tout ce qui précède vous paraît profondément ridicule ? C’est pourtant ce que l’on peut lire sur le site du Journal de Montréal :
Vous avez vu la nouvelle publicité que le Parti Québécois a diffusée hier? Une trentaine de personnes, hommes, femmes, de tous âges, tous blancs, qui répètent, comme un mantra:« PQ majoritaire, pas le temps de niaiser!»
Ce message est probablement la pire chose que le PQ pouvait faire, alors que les sondages le donnent favori pour remporter l’élection ce soir.
«Poltan d’gnézé», c’est du créole, du vernaculaire québécois au sens imprécis. Niaiser peut vouloir dire prendre son temps, comme dans niaiser avec la poque. Ou perdre son temps, comme passer un dimanche après midi à niaiser sur une terrasse plutôt que faire du vélo ou du ménage. Ça peut vouloir dire hésiter avant de plonger, parce que l’eau est froide, ou le tremplin trop haut.
[…] «Pas le temps de niaiser» est un appel du pied codé, qui s’adresse au gens qui ont grandi ici en français, mais échappe à ceux qui ont appris le français ailleurs, ou dont le français est une langue seconde.
C’est un message qui discrimine contre les gens que le Parti Québécois devrait plutôt tenter d’attirer, de fédérer, pour que son projet ait quelque chance de réussir.
«Pas le temps de niaiser» est de la même veine que les «nous» de Jacques Parizeau, battus par «l’argent et des votes ethniques» en 1995.
Ce message suggère que les stratèges du PQ n’ont guère évolué sur cette question depuis 1995, ce qui est déplorable.
Ou alors, que c’est sur ce type de discrimination que se base leur projet national, ce qui est proprement inquiétant.
Le Journal de Montréal, Benoît Aubin : “Le PQ et son vote ethnique”.
Je me demande parfois si Benoît Aubin abuse de certaines substances…
Si j’étais aussi brillant que lui dans l’analyse sémantique des vidéos YouTube, j’arriverais sans doute à vous démontrer que la CAQ est une émanation des Illuminati (vous vous en doutiez ?).
L’amusant dans cette histoire, c’est que l’auteur de cette vidéo maladroite, un militant du PQ, fait référence à un “mème” québécois dont le héros n’a pas vraiment la gueule de “pure laine”, même s’il parle parfaitement dans le charabia local (ah, métissages qu’on aime)… Mais je crains que M. Aubin ait loupé la référence…
Car oui, le message est effectivement discriminant : il écarte de la compréhension ceux qui ne fréquentent pas Internet et sont à l’abri de la circulation des mèmes, les faisant passer par la même occasion pour de vieux cons. Comme M. Aubin, en l’occurrence.
[Photo Fabian Thauvoye, Québec Solidaire.]
Le rayon de soleil de ces élections, c’est l’élection de Françoise David.
(La tâche, ce sont les militants péquistes qui ont hué sa victoire au Metropolis.)
Premier constat après avoir suivi Françoise David à pied, à vélo et au pas de course dans des escaliers ces derniers jours: cette femme engagée et brillante incarne l’espoir pour un nombre grandissant d’électeurs qui s’étaient désintéressés de la politique. Son succès au débat télévisé l’a enfin fait sortir de l’ombre. Neuf fois sur dix, dans la rue, on l’accueille en héroïne. « Françoise, on vous aime, vous êtes intègre. » Des gens klaxonnent sur son passage. Des cyclistes abandonnent leur vélo pour aller l’embrasser. Des jeunes la prennent en photo comme si elle était une rockstar.
Deuxième constat : cette femme de tête et de coeur sait exactement où elle s’en va. Un engagement en ligne droite, toujours à gauche, mais jamais dogmatique.
La Presse, Rima Elkouri : “Un espoir nommé Françoise”.
Barijaona
M…, j’avais cru quelques secondes que tu avais vraiment appris le malgache !
Du premier Paris Carnet aux Malagasy Miblaogy (traduction inutile), la boucle est bouclée…
Laurent Gloaguen
:-)
Blah ? Touitter !