journal de bord

10 h 21

Turquie en Europe

Carte gestion des déchets Europe 2011

Je suis agréablement surpris de constater que Le Figaro considère la Turquie comme européenne.

Le Figaro, Anne-Hélène Pommier : “Gestion des déchets, la France doit faire des progrès”.

Joie. Freude.

1. Le 13 mars 2013,
Profitroll

La présence sur la carte de la Norvège, de la Finlande et de la suisse indique que l’on ne parle pas de l’UE.

Est il alors question d’Europe géographique ?

Non plus: Les Balkans sont en partie grisés, comme l’Ukraine, la Biélorussie et la Moldavie.

Ça ne semble pas non plus correspondre a une liste de participants au concours Eurovision de la chanson.

A noter que si la Turquie est Européenne, la partie Turque de Chypre ne l’est pas.

Bref, la conclusion la plus rationnelle, c’est qu’au Figaro, ce sont juste des cancres en Géographie.

2. Le 13 mars 2013,
Séb

Je pense surtout qu’ils ont affiché les données qu’ils avaient. J’imagine qu’en Ukraine les stats n’étaient pas valides ou inexistantes, tandis qu’en Turquie c’était bon.

Les données viennent de Eurostat : “Detailed statistics on the EU and candidate countries, and various statistical publications for sale.”

Sauf erreur de ma part, la Turquie est bien une “candidate country”.

3. Le 13 mars 2013,
Bob Marcel

en tout cas on dirait bien que le mur de fer existe encore…

4. Le 13 mars 2013,
Gagarine

C’est UE (la Finlande est dans l’UE depuis 1995…) + EEE/EFTA (Isl, Lie, No) + Suisse + Turquie (soit les 32 Etats membres de l’Agence européenne pour l’environnement) plus une partie des Balkans (membres associés à l’AEE). Rien à voir avec le Figaro je pense, c’est probablement simplement des données compilées par l’AEE.

Blah ? Touitter !

14 h 05

Lecture vintage

Depuis quelques mois, une nouvelle mode a fait son apparition, un nouveau snobisme. Il est du dernier cri d’exhiber ostensiblement un journal papier dans le métro ou à la terrasse des cafés. Le must étant que ses feuilles aient un petit cachet vieillot. Jaunies, cornées, l’encre bavant très légèrement et tachant les doigts.

Comme jadis les collectionneurs de vinyles, les défenseurs du journal papier affirment que rien n’égale le confort de lecture offert par les lettres imprimées. A les entendre, le léger craquement du papier sous les doigts, l’odeur de l’encre sont autant de sensations qui favorisent une meilleure concentration, un mode de lecture plus intellectuel, plus sérieux et moins ludique.

On appelle cela la “lecture zen” ou la “lecture vintage”. Certains détracteurs parlent, eux, de “lecture chiante”. Cette nouveau snobisme a été encouragé… par le prix élevé des journaux papiers.

Les dizaines d’exemplaires encore diffusés, fabriqués sur des imprimantes numériques, sont réservés à quelques privilégiés, qui ont souscrit un abonnement VIP. Les fabricants ont ajouté au papier des parfums de synthèse censés rappeler les odeurs d’antan : encre fraîche, parchemin, voire un mélange de cuir, de poussière et de moisi appelé “parfum de bibliothèque”. […]

Le Monde, Xavier Ternisien : “Mon journal en 2025”.

Blah ? Touitter !

17 h 22