Pauvre France
[…] “Des scènes que l’on a plutôt l’habitude de voir au Parlement russe”, soupire Mickaël Thebault, qui présente le journal de 8 heures sur France Inter. Ô magnifique fierté française. Opiniâtreté à refuser de voir ce qui crève pourtant les yeux. Un délinquant cynique au gouvernement, ce n’est pas en Russie, chère France Inter, c’est en France (…). L’évasion fiscale, sport national des oligarques, les impôts-passoire, ce n’est pas en Grèce, c’est en France. Des ivrognes furieux au Parlement, ce n’est pas en Ouzbekistan, c’est en France. Une police, une Justice, une armée, un système de soins, qui de restrictions en restrictions tombent en ruines, ce n’est pas en Afrique, c’est en France. Une extrême-droite homophobe qui ratonne dans les bars gays, ce n’est pas en Pologne, c’est en France. Le coup de poing de l’Assemblée n’est qu’une pièce supplémentaire de ce puzzle dont on refuse de nous montrer l’assemblage.
Arrêt sur images, Daniel Schneidermann : “Baston à l’Assemblée”.
GB
3 dates 79-80, 1 date en 82. Il y en a d’autres (beaucoup d’autres) mais je ne me rappelle pas très bien. Je raconte tout ici sous peu. C’était bien.
Nicolas B.
Se complaire à observer ce qui va mal, dans un inventaire à la Prévert avec un ton moralisateur de donneur de leçons, ce n’est pas en Fra… Ah si.
Blah ? Touitter !