E la nave va
La Stampa l’affirme, l’épave de la Concorde se trouve désormais en vue du port de Gênes. Aux premières lueurs de l’aube, elle devrait rejoindre sa destination finale, Prà Voltri, à l’ouest de la ville, où quelques heures seront encore nécessaires pour procéder aux ultimes manœuvres. Ainsi prend fin un feuilleton entamé voilà plus de deux ans, lorsqu’un capitaine lâche et vaniteux réussit l’exploit d’échouer son navire contre les rochers du Giglio. Depuis, la compagnie propriétaire du navire, ses sociétés d’assurances, l’État italien ont tout mis en œuvre pour débarrasser l’île de son pesant fardeau. Confiée à l’un des meilleurs spécialistes de la récupération d’épaves, l’opération se déroule pour l’heure de façon nominale. Mais, avant de s’achever, elle aura permis d’assister à un autre spectacle, parfaitement convenu, et pas vraiment inattendu, celui de la bêtise nationale dans son expression la plus crasse. […]
Un billet à lire au complet chez DirtyDenys : “Naufrage”.
Ségolène Royal et certains élus corses ont raté une bonne occasion de se taire. Je partage entièrement l’analyse de Denys Bergrave.
Carlos Carmelo de Vasconcelos Motta
Montebourg fait dans le patriotisme économique, Royal dans le patriotisme écologique. Apparemment, le patriotisme, c’est tout ce qui reste quand on n’a plus d’idées, pas beaucoup de courage et que les caisses sont vides.
JMU
Royal est à la fois une fine tacticienne politique, capable de sentir l’opinion, et relativement à l’écoute ses conseillers.
Au ministère de l’Écologie, je prédis qu’elle va torpiller la sortie partielle du nucléaire (cool) et mettre à l’arrêt la recherche OGM pour trois ans (hélas). Pour le reste, elle fera ce que le PM/PR voudra bien qu’elle fasse, comme tous les ministres de l’Écologie précédents, alors naturellement elle est heureuse de pouvoir profiter de plans com’ qui tombent du ciel tout cuits.
Je pense qu’on l’a recasée à l’écologie parce que 1-c’est assez haut symboliquement parlant, 2-elle ne risque pas d’aller affronter un autre ministre ce qui démolirait le gouvernement, et 3-les affaires étrangères sont occupées jusqu’à la mort de Fabius ou la perte des élections. Face à Hollande proposant ça ou rien, vu la jurisprudence Aubry (“Matignon ou rien” en 2012), le choix était vite fait.
Blah ? Touitter !