Tutelle morale
Entre parenthèse, et quitte à offenser les enragés féministes, j’oserai dire que cette direction sera certainement préférable, si elle est masculine, — Mes observations me portent vers cette certitude qu’à toutes les époques de sa vie, la femme se trouve bien d’une influence mâle. Sans celle-ci, rarement elle sait parfaitement se conduire. Ses qualités mêmes l’égarent. — Elle a l’enthousiasme et la confiance trop faciles ; elle s’abandonne sans résistance à ses impressions, à ses sympathies, à son désir d’être secourable et généreuse. Loin de ma pensée l’idée de la rendre égoïste et froide !… Mais enfin les grands philanthropes et les Saints eux-mêmes ont reconnu que rien n’est moins aisé que d’exercer la bienfaisance… De plus, par défaut de connaissances générales, non seulement l’isolée, mais plusieurs femmes ensemble : mère et fille, sœurs, amies, fussent-elles d’âge mûr, ou veuves, sont presque toujours ou trop timorées ou trop hardies. La protection de l’homme fait contrepoids aux vues écourtées, à la spontanéité de la femme. Que celle-ci ne s’affranchisse donc pour ainsi dire jamais de la tutelle morale dont elle appréciera la valeur. Si sa proche parenté ne la lui offre pas, ce qui est rare, elle la rencontrera certainement ailleurs, dans le cas où son isolement et sa conduite respectable inspireraient un intérêt sincère.
[Georges Régnal. La femme telle qu’elle doit être. Taillander, Paris, 1910. Gallica.]
Tout le livre est de la même eau. Madame Georges Régnal (car, oui, ce fut une femme qui écrivit ces lignes, pseudonyme de Désirée Langer), était rédactrice au Figaro. Ah, pérennité des institutions, des idiotes de la même veine y travaillent encore de nos jours.
la mouche du coche
Ça m’étonnerait. Le Figaro doit être bourré de lesbiennes. C’est evident. Il n’y a que dans notre esprit qu’il est conservateur. En réalité, tous ces articles sont sionistes mondialistes féminisés LGBT-frendly, etc. Il est comme tous les autres.
Otir
Quel bijou ! J’adore ce genre de trouvaille.
Blah ? Touitter !