Petites choses
En outre, le raisonnement qui conduit à verbaliser les usagers les plus vulnérables s’appuie sur la croyance que tous les modes de déplacement sont équivalents, en vitesse, en poids, en usage. Ce n’est pas le cas. Un piéton s’arrête beaucoup plus vite qu’une voiture. Il n’a pas la même force d’inertie, se montre plus agile, plus réactif. Les piétons ne sont pas des petits bolides dont il faudrait contrôler le flux mais des êtres humains de chair, d’os et d’émotions.
L’interconnexion n’est plus assurée : “Pourquoi le préfet du Nord se trompe en verbalisant les piétons qui traversent au feu rouge”.
Blah ? Touitter !