Scène de ménage
Comment réagir quand on reçoit un tel commentaire assassin :
Tiens, toi qui t’amuses a faire des stats sur ton site, pourrais-tu me calculer le coefficient de corrélation entre tes écrits de plus en plus fréquents et le dos que je vois constamment devant ton écran tous les soirs ? Tu t’emmerdes tellement dans ta “real life” pour passer ton temps rivé derrière ton écran ?
Ca te booste l’égo de voir que des gens visitent ton site ?
Franchement, c’est assez relou d’être le copain d’un blogueur.
La suite chez Matoo : Domestic fight on stage.
On est foutus, on blogue trop.
Le blogue, ennemi du couple ? Ou faut-il être deux blogueurs pour vivre ensemble ? Comme M et B, M et B, L et L, et bien d’autres ? Le blogue, avant tout une affaire de célibataires ? Ou blogue, medium de communication au sein du couple ? Ou encore, blogue délateur, avec Bernadette qui nous apprend dans un commentaire que son cher et tendre a un sexe énorme ?
Toujours à lire chez Martine : Des couples et des carnets.
Et si finalement, c’était vraiment “relou” d’avoir un copain blogueur ?
P.S. Avec tous ces questionnements, je me fait l’effet d’une Carrie Bradshaw de la blogosphère…
Jean-Philippe
Moi j’en reçois pas assez de commentaires méchants… zéro email… juste un truc dans mon livre d’or… craving
blogueur anonyme
Pour avoir vécu, une histoire avec une autre personne tenant un blog, je peux témoigner que se retrouver façe … façe est un mauvais mot pour cette situation … en présence convient mieux. Donc être en présence d’une personne dont l’unique occupation, malgré la présence de sa supposée moitié, est de faire sa tournée de blogs/lectures et d’entretenir une pseudo-vie sociale virtuelle et internaute, je l’avoue sans honte : C’EST CHIANT DE SORTIR AVEC UN/UNE BLOGGEUR/BLOGGEUSE. (si en fait j’ai honte, sinon je ne commenterai pas anonymenement)
Matoo
Arf arf. C’est bon, il s’est excusé pour ses termes déplacés, et a voulu que je supprime son commentaire (mais c’est pas du jeu alors j’ai refusé). J’ai aussi transigé en faisant des efforts à l’avenir !! :o)
Martine
C’est quoi, “relou”?
Laurent, j’aime bien t’imaginer en Carrie Bradshaw de la blogosphère! Tu vas débuter ton courriel du coeur bientôt? “Cher Capitaine, mon chum est super accro aux…”
Ce n’est pas tant le blogue qui est dangereux pour le couple que les nombreuses heures passées devant l’ordinateur, si c’est fait au détriment du temps passé avec l’être cher (qui n’est peut-être plus si cher que ça, au fond, s’il y a un problème…). Mais bon, au lieu de l’ordi, ça pourrait être pire, comme le golf, la planche à voile ou le hockey… Le Québec a connu les veuves du hockey. Connaîtra-t-il bientôt les veuves du blogue? (ou les veufs, tiens!)
Laurent
relou = lourd en verlan…
Très bon l’idée du courrier du coeur :-)
Le lapin
Je suis tout à fait d’accord avec toi, Martine. Si le blogue devient une occupation trop importante pour un des deux conjoints, il y a un risque de dérive pour le couple car ça cache une fuite face à la réalité.
Peux-t-on parler de blogolisme ou de dépendance au blogue ?
Taddeus
Une passion cache souvent une fuite, ou exprime un détournement. La particularité de l’informatique est d’offrir aux faibles les moyens de s’affirmer, de poursuivre leurs rêves, bien protégés. Une passion peut être une fuite vers l’arrière, ou vers l’avant. Une fois qu’on en prend conscience, il faut avoir le courage de s’assumer et lâcher prise. Le medium ne doit pas devenir le but. Comme en toute chose, la modération a bien meilleur goût. J’ai entendu, quelque part, qu’une personne ne peut véritablement “gérer” plus d’une douzaine de “liens” autour d’elle. Sinon elle se perd. Alors, bien entendu, la toile est devenue le nouvel opium du peuple.
Blah ? Touitter !