12/01/2004
J’ai commencé à lire, dans le métro, sans vraiment l’envie, comme à rebrousse poil, Le cahier noir, dernier opus de Michel Tremblay, que le lapin m’a offert à Noël. Quelque pages seulement et déjà la magie m’a repris. La Duchesse de Langeais est déjà au rendez-vous, je suis en terrain connu. Comme un nouvel épisode à une histoire familiale et réconfortante. Ou plutôt comme une rechute avec un ex-amant. Sans conséquence, mais agréable, avec un goût de madeleine.
Il fait vraiment trop chaud (14° C), mais j’aime ce temps venteux et ces ciels qui galopent aux cimes de façades immobiles.
Au hasard de la télé, j’ai vu ce soir sur Arte un film particulièrement marquant, un film jouissif, le genre que j’aurais aimé écrire si j’en avais le talent : La confusion des genres, de Ilan Duran Cohen. Je suis tombé sous le charme de Pascal Greggory (comme il a bien vieilli depuis Pauline à la plage ; je comprends l’attachement de Chéreau pour sa personne) ; son personnage et son physique sont aussi entrés en écho avec certaines ombres de mon passé. Les dialogues sont une merveille, ils donnent le plaisir d’une écriture fine, intelligente, cynique et subtile, et même moqueuse, un genre qui me correspond bien. Il faudra que je me trouve le DVD. Une place directe dans mon Panthéon des films inoubliables.
Blah ? Touitter !