Denys Arcand a commenté avoir été touché par l’hommage décerné par le milieu du cinéma français samedi soir. Son oeuvre pouvait en effet être en compétition aux Césars puisqu’elle est une coproduction franco-québécoise. “C’est un grand message d’ouverture et de générosité… Je ne suis pas sûr qu’on en ferait autant ici…”
[Presse Canadienne].
Le site http://sport.fr/ me redirige automatiquement chez Macromedia “Flash Player Download”, via un JavaScript qui fonctionne mal. Il a peur que je ne voie pas ses publicités ? Autant dire que je n’apprécie pas la pratique.
One Eyed Films : I Love Death.
La citation d’une dépêche de presse que j’ai reproduite ce matin trahissait un peu la pensée de Denys Arcand telle que je voulais la retransmettre. Un commentaire de Garoo m’a alerté sur la méprise possible. Arcand ne voulait pas dire que la présence de son film aux Césars était “un grand message d’ouverture et de générosité”, ce que laisse entendre malheureusement l’auteur de cette dépêche de presse (alors qu’il s’agit juste de l’application du règlement de cette compétition pour les coproductions), mais bien que c’était “un grand message d’ouverture et de générosité” de la part des professionnels français d’avoir voté pour son film pour trois récompenses majeures.
La pensée du réalisateur quand il disait “C’est un grand message d’ouverture et de générosité… Je ne suis pas sûr qu’on en ferait autant ici” est mieux restituée dans cette citation, entendue sur les ondes de Radio-Canada, dans un reportage réalisé par Bertin Leblanc, enregistré à Paris le soir de la remise :
“De là à ce que ce soit tout le monde dans l’industrie qui vote, c’est étonnant, c’est très étonnant, c’est tout à leur gloire, je ne sais pas si l’inverse serait vrai. Qu’un film français en coproduction gagnerait des Jutra, c’est pas si évident que ça.” [Retranscription d’après audio par mes soins].
Un certain Ben Ammott aurait découvert le mystérieux trésor de l’abbé Saunière caché à Rennes-le-Château…
Je m’étonne qu’il n’y ait pas eu encore (à ma connaissance) un seul journaliste pour sauter sur l’affaire… et peut-être démonter ce qui serait un canular de plus dans ce sulfureux mystère.
PS. Il y a même un blogueur passionné par l’énigme et un portail fait avec Blogger.
404 Brain Not Found, Kilomètre sentimental, le retour.
La naïveté du Petit Padawan ne cesse de m’étonner. Je le pensais pourtant homme informé et avisé. Il ne semble pourtant pas vouloir se résoudre à l’idée que le jité (journal télévisé) n’est qu’une affaire de marketing, que c’est un produit fabriqué à l’intention de la France-d’en-bas qui vit son bonheur à crédit chez Cetelem. Et persister à attendre autre chose qu’un bon show racoleur de ces émissions radiotélévisées est tout à fait illusoire. Dois-je lui apprendre que les écrans publicitaires de 20 heures et 20 heures 30 sont stratégiques dans le financement des chaînes? Et enfin, oser comparer 200 nègres anonymes, tués on ne sait même pas pourquoi (encore une histoire de sauvages…), au sort effroyable de la charmante (forcément charmante) petite Agathe, cela n’a tout bonnement aucun bon sens. L’Ouganda, mais tout le monde s’en fout ! Il y en a ras-le-bol de tous ces humanistes bien pensants à la petite semaine qui n’ont pas les pieds sur terre et qui refusent obstinément de comprendre qu’ouvrir un jité avec l’Ouganda, c’est au moins 27 % de pdm (part de marché) en moins, que des millions d’euros sont en jeu. La candeur de ces néo-moralistes fleur bleue est désespérante.
PS. Je cherche photo du Petit Padawan nu dédicacée. Faire offres par courriel.
Confession d’un amateur de cunnilingus. Beurk… ;-) J’imagine que beaucoup de filles n’auront jamais connu tel plaisir (ciel, une heure ?).
Alice aux pays des blogues Loïc Le Meur fait de la publicité inconsidérée pour des blogues libertariens qui ne sentent pas la rose… [Syndrome Mediatic/Emmanuelle?]
garoo
Je ne suis pas sûr qu’on puisse appeler de l’ouverture ou de la générosité l’idée qu’un film, pour être aux César, doive contenir de l’argent français. C’est juste du business, une façon de faire gagner un peu plus d’argent aux producteurs français.
Martine
À la cérémonie des Jutra au Québec il a dit qu’il n’y avait que pour cet événement (Jutra) qu’il croyait avoir eu une véritable concurrence…
Il choisit bien ses mots, le monsieur, mais on ne peut pas le blâmer!
Laurent
Garoo > Arcand faisait allusion au fait qu’il ait été élu par un jury de 4000 professionnels français, et qu’il pensait qu’un jury québécois ne ferait peut-être pas autant pour un film français.
Laurent
Martine > ce en quoi il a sans doute raison.
Laurent
Garoo > en fait, je viens de me rendre compte que le passage que j’ai copié trahi la pensée d’Arcand. Il faut que je retrouve la citation originale avec son vrai contexte.
Blah ? Touitter !