Journal de bord

La France célébrera son premier mariage gai. À Bègles, une commune de la banlieue de Bordeaux, le maire Noël Mamère a accepté de consacrer l’union de deux hommes le 5 juin prochain, “au nom de la défense de l’égalité des droits”.

J’admire l’obstination de certains de mes commentateurs à rendre mes pages invalides, à coups d’esperluettes dans des URLs mal bâties et autres caractères exotiques non encodés.

Doit bien y avoir un plug-in de nettoyage…

PS. Même le Karl arrive à m’en faire (et oui, je suis comme ça, je balance les copains…).

Note à moi même : penser à ressusciter le capitaine Bonhomme pour faire un billet joyeusement misogyne.

Déjà, oser poser pour Garoo et entrer dans le cercle officiel des pédéblogueurs était pour moi un gage de reconnaissance. En effet, j’ai toujours eu la sensation que quand on écrit un blog sur Gay Attitude, on n’est pas franchement reconnu comme un vrai blogueur à part entière. Je ne sais pas trop à quoi c’est dû, et je pense que certains journaux rédigés ici sont bien plus intéressants que d’autres ayant leur propre site ; en tout cas je trouve ça très injuste.
[Jonathan, alias Diabolito, alias Calimero du blogue gay — “c’est vraiment trop injuste”.]

Que Jonathan se rassure, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Il existe même des jouébeurs et des u-blogueurs intéressants à lire, c’est dire… alors pourquoi pas des gay-attitudeurs qui soient de vrais blogueurs ?

Mais il y aurait des fils RSS sur les blogues GayAttitude qu’on les lirait peut-être plus souvent…

(J’aimerai bien savoir ce que c’est que le “cercle officiel des pédéblogueurs”…)

J’aime bien les piercings chez les autres, ça me donne toujours une furieuse envie de tirer dessus.

Tiens, un autre gay-attitudeur à suivre : Nothing. “Je n’aime pas les gens, encore moins les pédés. Parfois je fais des efforts, quand j’ai envie de baiser, ce qui est relativement rare. J’ai un sens de l’humour assez personnel. Mon côté taciturne et mes sautes d’humeur donnent l’impression aux plus crédules que je suis mystérieux, mais en fait non.”

Alors qu’avec les mecs, en général c’est facile, je sais comment ça fonctionne. Surtout avec les pédés, hein, ils ont le QI d’une huître atteinte de la maladie d’Alzheimer. (…) Le personnage de l’ours mal léché et mal dégrossis, en général c’est imparable. Même pas besoin de faire semblant, hein, il suffit de m’avoir vu une fois jouer de la batterie ou faire du bricolage, de m’accompagner à une soirée beuverie dans un pub ou ce genre de truc pour voir que j’ai une certaine crédibilité en grosse brute. Et comme ce qui excite (par phénomène d’attraction/répulsion) les fiotes, c’est principalement le côté beauf de certains hétéros, roule ma poule, c’est dans la poche.
L’autre truc pratique avec les dindes, c’est qu’elle sont suffisamment égotiques et névrosées pour ne pas poser de questions. Du coup, elles foutent la paix à ma part “féminine”, je n’ai pas besoin de leur expliquer que dès qu’on sort en soirée goth avec mon amie Laurence, je suis euphorique à l’idée de pouvoir piller sa trousse à maquillage. Ni besoin de leur dire que j’adore les fleurs. Ni tout le reste.
[Nothing, corporate love.]

J’adore… Je crois que vais rajouter un lien dans ma catégorie “orphelins du RSS”.

Ah, puis j’aimerais des fanarts comme les siens.

Ça se fait de publier de la correspondance privée, sans même l’accord de son auteur ? Je n’en sais rien, alors je me lance quand même parce que c’est le rayon de soleil de ma journée :

Deux semaines avant de te retrouver!

J’ai hâte, j’ai hâte, J’AI HÄTE!

Gros bisous tout partout !

Ton lapin heureux !

Je ne sais pas ce que j’ai, je suis cyclothymique ces temps-ci, j’oscille entre extase et dépression (un effet secondaire du printemps ?). Et puis, je suis foutu, je blogue trop. Je ferais mieux d’aller déjeuner.

Et bien oui, cela fait déjà un an que ça dure. Fort heureusement, elle s’est calmée du côté blogorrhée, et de nos jours, le journal intime de jeune fille sur les plateformes de blogues s’est tellement banalisé que ce blogue emblématique du phénomène passe maintenant presque inaperçu. Aujourd’hui, on peut trouver bien pire qu’elle, et comme elle note judicieusement, sa pratique du blogue a bien évolué. Bon anniversaire !

J’ai décidé, très démocratiquement, que la prochaine édition de Paris Carnet se maintiendrait au Hall’s Beer Brewery. Les blogueurs allergiques à la fumée peuvent toujours se réfugier en terrasse…

SMS-style dans les commentaires chez Martin, à la sauce québécoise (c’est à dire teinté de meneu-meneu et nappé de gravy). Aussi consternant que chez nous…

euuu bon bin ché ke patrick y verra p-e pas sa mais jvoulait jjuste dire ke patrick yé un dmes idoles pi yé pissant sti ke jri kan jlécoute haha tk c sa ki est sa

Meneu-meneu ou ptit-nèg ?

J’conné pas le Patrick Groulx, chais po silé cheap, pis j’irai pas le ploguer, ou dire ki rulzzz, ou kil est HOT (ou pa mal full cute) en sale, ou kié ThE BeSt, et ki y’en dit des bonnes é kia de bel tounes, mais cé clair ki ya une modite gang ki l’aime pas mal en criss. Entk, cé sa, bye bye. Hey, comment ki cose le loran ? Ayoye, tarbanouche, le kébéc, sa tréuci po pantoute.

Après l’auto-fellation, bientôt l’auto-anulingus. Je n’en respire plus…