Finalement, Koh Lanta, c’est drôlement bien (oui, j’imagine la moue désespérée de mon Lapin à lire cela). Concentré de nature humaine, tensions dramatiques, sentiments exacerbés, c’est presque qu’aussi bien que la blogosphère. Et je suis drôlement content que la méchante idiote de Sabira ait été virée à l’unanimité.
Sinon, je suis comme une midinette à regarder mes bien jolies roses. Celles-ci témoignent de façon tangible de l’attachement et de la gentillesse de gens qui daignent me lire. Elles résument avec élégance tout ce que m’a apporté mon aventure dans le monde des blogues, toute cette richesse d’expérience et d’humanité. Je m’y suis trouvé des amis, des vrais, des nobles, j’y ai rencontré des personnes terriblement attachantes, d’autres qui me dépassent intellectuellement et que j’admire, de tous âges et conditions, et ce, aux quatre coins du monde. Formidable ouverture d’esprit que de se confronter à des esprits souvent brillants, j’y ai beaucoup appris, j’ai beaucoup pris — j’ai souvent ri, parfois pleuré. Et que dire des aides bénévoles, des coups de pouces gratuits, sans parler de la brillante petite équipe que j’ai pu constituer pour mon travail grâce à mon carnet web. Bref, s’il était besoin de le dire, le blogue a changé ma vie. Et si j’avais besoin de m’en convaincre, il me suffirait de penser un seul instant à mon déjeuner avec Aurélie hier.
Alors, si j’ai beaucoup pris, j’espère que j’ai donné en retour. Une pensée au passage pour Oneiros qui porte dans sa chair une devise qui m’est chère. Celle d’Hassan Massoudy qui figure sur ma page d’accueil.
Alors si j’ai l’oeil un peu humide en écrivant cela, ne nous y tromprons pas, c’est de la joie.
Si j’ai encore un merci à donner, c’est aux deux personnes qui m’ont donné l’envie de tenter l’aventure, à les lire régulièrement, premièrement Martine (je t’aime), ma muse, et ensuite Karl, mon mentor. Et une pensée affectueuse et/ou admirative à tous ceux qui figurent dans ma blogoliste.
Pour terminer sur une note qui nous ramène au début de ce billet inconstant, il y a des gens qui ne m’aiment pas, des gens avec qui j’ai forgé des inimitiés solides (fort peu, heureusement). Je sais que la sagesse me conseillerait de les ignorer (mais, finalement, existe-t-il plus grande insulte que le dédain et le silence ?), mais je ne suis définitivement pas quelqu’un de sage. Bien sûr, je fais allusion en particulier au seul qui se soit permis (à mon souvenir) de censurer mes commentaires (ce qui me mortifie toujours), le même qui fait un “black-out” total sur toute opération pour laquelle je suis partie prenante ou participant (penser Paris Carnet par exemple), le même qui me courtisait lors de ses débuts dans la blogosphère, celui qui ne supporte ni confrontation, ni débat, celui qui ne m’a jamais pardonné de m’être allié à des personnes “ennemies”, et qui s’est livré à des manoeuvres maladroites et peu élégantes. Là où il faut en rire, c’est qu’il invite de jeunes loups dans sa bergerie, qui pétris de fraîcheur et naïveté, me citent sans arrière-pensée. J’y vois là comme une ironie du destin… J’aurais aimé qu’il me dise un jour franchement, Laurent, tu n’es qu’un connard… Hélas, rien de la sorte. Finalement, je regrette le départ de Merde In France, lui, au moins, il avait du répondant. Et pour terminer une brillante trilogie, j’aimerai dire à Loïc Le Meur, que s’il est peut-être un homme d’affaire averti, il ne devrait jamais s’occuper en direct de relations avec la clientèle, car il y est définitivement très mauvais. Il devrait relire des vieux bouquins qui ont marqué leur époque comme “service compris” ou suivre des séances de “coaching” approprié. Le client est roi, même si ça coûte pour son amour propre.
Blah ? Touitter !