Journal de bord

Le “NoFollow” est le nouveau cauchemar des “experts” en SEO (Search Engine Optimization), trifouilleurs de PageRank et avaleurs de Google Juice. Alors, forcément, ils réagissent. Et hop, Google Bomb… Consternant. (Et ils se définissent comme des SE hackers… mouarf.)

[Via Beleg.]

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P.S. Les fins observateurs auront vu ici ma première utilisation du “NoFollow”…

Tiens, en parlant de hackers, on remarquera le titre très “impartial” de MagSecurs Online : “Un Editeur d’antivirus attaque au pénal un auteur de virus”.

Suivi du chapeau : “Monsieur Guillaume T., se cachant derrière le pseudonyme de Guillermito, a été identifié comme étant la personne ayant commis les faits susmentionnés, ce qu’il a d’ailleurs reconnu par deux fois : le 3 octobre 2003 devant l’OCLCTIC et le 18 mars 2004 devant Madame le juge d’instruction.”

On laisse ainsi entendre que la Justice poursuit Guillermito pour création de virus, ce qui est, bien entendu, complètement faux. Excellent travail de désinformation. Dans ce fabuleux article, on apprend aussi que “Se cachant derrière un fumeux prétexte de recherche scientifique, l’individu a fouillé dans le code du logiciel pour, soi-disant, y trouver des failles”. Le reste est du même acabit.

On lira également avec intérêt une note en pied de ce texte diffamant :

Une poignée d’individus, quelques dizaines tout au plus, se déchaînent régulièrement sur certains sites Web, blogs et autres forums, pour accréditer l’idée qu’un chercheur aurait brillamment démontré le mauvais fonctionnement d’un logiciel et que l’éditeur, en retour l’aurait attaqué en justice. « Scandale ! » lit-on alors. Il s’ensuit toute une série de revendications sur le « full disclosure », mais surtout de propos injuriant, voire diffamant et de comportements anormaux. Le niveau technique des argumentations sur la qualité du produit est en général extrêmement faible. Les arguments sont partiels et ne présentent aucune rigueur scientifique. Les phénomènes bien connus de « ping-pong » dans les forums et les blogs créent ensuite une “caisse de résonance” accréditant la rumeur et la désinformation.

Faire œuvre de désinformation et en accuser les autres, un grand classique. Cet article dans le “Magazine européen de la sécurité informatique” est bien sûr signé Tegam…